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Congo-Ngo : le commissariat incendié après le décès d’un détenu

La mort en cellule d’une jeune commerçant interpellé par la police a soulevé la colère des habitants de la ville…

La mort en cellule d’une jeune commerçant interpellé par la police a soulevé la colère des habitants de la ville de Ngo, dans le département des Plateaux.

 

A Ngo, un commissariat incendié, deux véhicules de patrouille brulés le 25 mai, à la suite d’une manifestation de jeune en colère. Ils protestaient contre le décès dans sa cellule du jeune de 28 ans tenancier d’une boutique connu à Ngo (centre-est du Congo) sous le nom de « Tic au Tac ».

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Il avait été interpellé par la police samedi dernier après une dispute avec un voisin. Selon des témoignages recueillis par les confrères d’RFI, il aurait été copieusement frappé par des agents de la police. Après une nuit passée en garde à vue au commissariat de Ngo, son décès a été constaté dimanche matin.

La police a alors ramené la dépouille du jeune homme au domicile familial, évoquant « un suicide ». Une thèse rejetée par les parents de la victime. Pris de colère, les jeunes de la ville se sont rassemblés devant le commissariat. Le bâtiment et deux véhicules de patrouille ont été incendiés.

La ville de Ngo est restée en ébullition pendant une bonne partie de la journée de dimanche. Le marché ne s’est pas tenu et de nombreux commerces ont préféré garder leurs rideaux baissés. Le calme est revenu quelques heures plus tard, à la suite du déploiement des militaires venus de Gamboma. Aucune arrestation n’a eu lieu après cette flambée de violences.

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