une institution financière ivoirienne primée meilleure microfinance

Reconnue pour sa contribution à l’inclusion financière, l’Union nationale des coopératives d’épargne et de crédit de Côte d’Ivoire (Unacoopec-Ci), a été déclarée meilleure microfinance ivoirienne, à l’occasion des « Awards des entreprises » 2021.

Selon les organisateurs des « Awards des entreprises », cet évènement qui est à sa 3e édition, vise à promouvoir l’excellence, à distinguer les personnalités et les entreprises qui ont accompagné et soutenu l’Etat ivoirien dans sa politique de développement économique et social. 

Ces dernières années, les microfinances ont joué un rôle prépondérant dans l’inclusion financière à travers le pays, contribuant à l’accès au crédit, à l’autonomisation des femmes et à la réduction de la pauvreté. 

M. Séraphin Kouao Tola, directeur du crédit, représentant M. Issiaka Savané, administrateur provisoire de la microfinance, a reçu le prix, lors d’une cérémonie tenue le 11 décembre 2021 à Abidjan, devant des personnalités issues du secteur privé et de l’administration publique.   

Le Prix de la meilleure entreprise industrielle, lui, a été décerné à une entreprise indienne spécialisée dans la fabrication du fer à béton. La structure lauréate, représentée par Mme Nitesh Gupta, la directrice, s’est réjoui de ce qui couronné les efforts de la société. 

La 3e édition des Awards des entreprises était présidée par le chef de Cabinet du ministre de l’Économie et des finances, M. Gondo Diomandé. La cérémonie a enregistré la participation d’autres pays tels que le Mali, le Burkina Faso, la France et l’Inde.

Le Groupe MSC prêt à acheter Bolloré Africa Logistics

Le Groupe Bolloré, dans un communiqué reçu mardi à APA, annonce avoir reçu une offre de cet « acteur majeur du transport et de la logistique par conteneurs » pour une acquisition intégrale.Le Groupe MSC s’est engagé à acheter Bolloré Africa Logistics « sur la base d’une valeur d’entreprise, nette des intérêts minoritaires, de 5,7 milliards d’euros ». Le Groupe Bolloré, pour sa part, lui a consenti « une exclusivité » jusqu’au 31 mars 2022.

L’objectif est de permettre au Groupe MSC, à l’issue d’une phase d’audit complémentaire et de négociations contractuelles, de soumettre, le cas échéant, une promesse d’achat. « La décision du Groupe Bolloré d’exercer cette promesse et la signature des accords y afférents ne pourraient intervenir qu’à l’issue des procédures d’information et de consultation des instances représentatives du personnel compétentes et de certaines opérations de réorganisation internes au Groupe Bolloré », précise le communiqué.

La réalisation de la cession, poursuit la source, serait soumise à l’obtention d’autorisations réglementaires et des autorités de la concurrence compétentes ainsi qu’à l’accord de certaines des contreparties de Bolloré Africa Logistics. Cette filiale regroupe l’ensemble des activités de transport et logistique du Groupe Bolloré en Afrique.

Dans tous les cas, le Groupe Bolloré promet de faire connaître, le moment venu, les suites de ces négociations exclusives. Toutefois, il prévoit, quelle que soit l’issue du processus, de conserver une présence importante en Afrique, notamment à travers Canal+, premier opérateur de télévision payante en Afrique francophone et actionnaire important de MultiChoice, le leader de la télévision payante en Afrique anglophone.

Sur le continent, le Groupe Bolloré entend également poursuivre ses développements dans de nombreux secteurs comme la communication, le divertissement, les télécoms, l’édition, etc.

Golfe de Guinée : le Nigeria et le Ghana s’unissent contre la piraterie

Les deux pays ouest-africains, à travers les marines nationales, entendent coordonner leurs actions en vue de contrecarrer les plans des pirates.Le golfe de Guinée, voie importante du commercial international, est devenu un repaire de pirates au fil des années. Une insécurité galopante qui a poussé des Etats à escorter leurs navires.

Pour faire changer la peur de camp, le Nigeria et le Ghana veulent joindre leurs efforts. À cet effet, le vice-amiral Awwal Gambo, chef d’état-major de la marine nigériane, a annoncé la conclusion d’un accord avec la marine ghanéenne.

S’exprimant ce week-end lors d’une cérémonie, il a indiqué qu’ « une force conjointe permanente dans le golfe de Guinée » est actuellement à l’étude. Selon le chef d’état-major, la marine nigériane, au cours des deux derniers mois, est très présente dans les eaux du golfe de Guinée, contribuant ainsi à la réduction des actes criminels dans cet espace maritime.

Au-delà du Nigeria et du Ghana, une dynamique de lutte collective contre la piraterie est enclenchée en Afrique. Dans ce sens, 39 marines dont 33 africaines ont participé du 30 novembre au 2 décembre dernier à un symposium virtuel.

L’objectif est d’ « améliorer le partage de connaissances et de renforcer la synergie pour une approche multidimensionnelle et multinationale », a expliqué le vice-amiral Awwal Gambo dans le bulletin d’informations de la marine nigériane.

Economie, justice et foot, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement de la conjoncture économique, de l’enlisement de La Poste et de la mise au point de Patrice Motsepe sur la Coupe d’Afrique des nations de football.Sous le titre « À l’heure de la survie », Sud Quotidien se fait l’écho de la hausse des denrées de première nécessité. Cette situation, soutient ce journal, plonge des ménages dans une atmosphère infernale. « Mon mari se débrouille pour me donner la dépense quotidienne, mais cela ne couvre plus nos besoins alimentaires », raconte avec amertume une ménagère dans Sud Quotidien.

À en croire WalfQuotidien, il y a des « goulets qui “ Assome ” Aminata Diatta », la ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises. Poursuivant, ce journal explique que « le Sénégal a abandonné l’administration des prix. Ce qui a entraîné un dérèglement du marché et une hausse généralisée. En face, le ministère du Commerce semble être impuissant à cause d’un manque (criant) de moyens humains et techniques » à quoi s’ajoute « l’option libérale de l’Etat ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur indique que La Poste est « un colis piégé au cœur de l’Etat ». En effet, souligne ce quotidien, la pension de retraite, la bourse familiale et les comptes particuliers constituent des « bombes qui risquent d’emporter la face du régime ».

En tout cas, note L’AS, il y a des soupçons de « détournements de deniers publics à La Poste ». D’après ce journal, « le préjudice est estimé à plus de 4 milliards F CFA » et deux agents de cette société nationale, poursuivis entre autres pour blanchiment de capitaux, faux et usage de faux sur des documents administratifs, « seront déférés aujourd’hui au parquet ».

Dans une autre affaire au parfum de scandale, Le Soleil informe que « Boubacar Biaye et Mamadou Sall (feront) face (ce lundi) au juge d’instruction du deuxième cabinet près le Tribunal de grande instance de Dakar ». Le quotidien national rappelle que ces deux députés sont cités dans une affaire de trafic de passeports diplomatiques.

En sports, Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (Caf) « confirme l’organisation », du 9 janvier au 6 février, de la Coupe d’Afrique des nations, se réjouit Stades. Poursuivant dans Record, le patron de l’instance faîtière du foot africain a affirmé qu’il sera au Cameroun dès « le 7 janvier avec (sa) petite famille ».

Trente-six élèves en visite dans une usine de cimenterie à Abidjan

L’usine de la société de cimenterie LafargeHolcim, à Abidjan, a reçu le 15 décembre 2021, la visite de 36 élèves issus des groupes scolaires de Vridi 3 et Chicago.

Cette visite de ces 36 élèves intervient à quelques jours de la fête de Noël. Ils sont âgés entre 9 ans et 12 ans et ont été sélectionnés sur la base de leurs performances. 

Ces derniers ont eu l’occasion d’apprendre davantage sur la fabrication du ciment Bélier, le produit phare de la société de cimenterie, présent sur le marché depuis 1952. Il a servi à la construction de la majorité des édifices nationaux.

Ils ont également eu l’opportunité de visiter la salle de contrôle et d’échanger avec les techniciens ingénieurs qui y assurent la gestion et la coordination des différentes étapes de la fabrication du ciment.

La fin de leur parcours initiatique à la fabrication de cette marque de ciment a été soldée par une séquence de remise de cadeaux en signe de récompense de leurs excellents résultats scolaires.

« L’éducation étant l’un des axes majeurs de notre stratégie de développement durable, notre objectif principal à travers les initiatives de cette envergure est de promouvoir l’excellence scolaire », a déclaré M. Paul Aney, le responsable développement durable de l’entreprise. 

Pour lui, il était important pour l’entreprise de cimenterie, de pouvoir ouvrir encore cette année ses portes et y accueillir les enfants, toute chose qui participe incontestablement à leur éveil.

Cela leur ouvre, par ailleurs, un vaste champ des possibilités pour entrevoir de brillantes carrières plus tard, s’est-il- réjoui, se félicitant que les enfants soient repartis « satisfaits avec plein d’étoiles dans les yeux » ainsi que le personnel. 

LafargeHolcim Côte d’Ivoire est une filiale du groupe Holcim, leader mondial de la construction durable. Elle propose une large gamme de produits à valeur ajoutée, de services innovants et de solutions de construction complètes. 

Avec une capacité de production annuelle de 2.5 millions de tonnes par an, la filiale assure la distribution du Ciment Bélier en Côte d’Ivoire et dans la sous-région ouest-africaine.

Gbagbo chez Bédié à la veille des débats du dialogue politique

L’ancien président Laurent Gbagbo, s’est rendu lundi au domicile du chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, à la veille des débats de fond du dialogue politique ivoirien.

M. Gbagbo avait à ses côtés plusieurs cadres de sa nouvelle formation politique, le Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI). Selon une source proche des échanges, outre les aspects politiques, il a souhaité une bonne fête de fin d’année à M. Bédié. 

Cette rencontre intervient à la veille des discussions sur les préoccupations de chaque parti à la cinquième phase du dialogue politique ivoirien, ouvert jeudi à la Primature, par le Premier ministre Patrick Achi. 

Le Pdci qui avait prévu se prononcer, ce lundi, au cours d’une conférence de presse sur le découpage électoral en Côte d’Ivoire, a reporté la rencontre avec la presse. Ce sujet, sensible, de manière souterraine, est abordé par des leaders de l’opposition. 

Assurément, cette visite de M. Gbagbo chez le président du Pdci, ex-allié au pouvoir, vient consolider leur point de vue dans les discussions qui auront lieu dès ce mardi 21 décembre 2021 en vue de trouver des consensus pour la présidentielle de 2025. 

M. Patrick Achi s’est réjoui de l’ouverture de la cinquième phase du dialogue politique qui se veut « ouverte, transparente et inclusive ». Pour lui, ce dialogue consacre un élan « irréversible dans notre nation ». 

Le dialogue politique est un cadre permanent de rencontres et d’échanges entre les acteurs de la vie politique en vue de trouver par le débat des idées un « consensus des positions et concerté aux enjeux de l’actualité » socio-politique. 

Côte d’Ivoire: les restaurants et hôtels désormais estampillés

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a lancé lundi à Abidjan l’opération d’estampillage des écriteaux classant les hôtels et restaurants selon les normes et standards internationaux de qualité.

M. Siandou Fofana a indiqué que les hôtels et restaurants de Côte d’Ivoire se verront notamment estampillés des panonceaux indiquant leurs étoiles (1*, 2*, 3*, 4*, 5* et +…),  lors du lancement de la normalisation et du classement des établissements de tourisme. 

L’opération concerne les hôtels battant pavillon aussi bien d’enseignes internationales que de marques africaines qu’ivoiriennes, à travers la ville d’Abidjan; avant que l’intérieur du pays ne soit investi. 

« La normalisation et le classement des hôtels répond à un souci communautaire, mais surtout en période de pandémie (…). Pour que des entités soient rendues viables et exploitent leurs activités de façon pérenne, il faut les installer dans une démarche qualité », a dit M. Siandou Fofana. 

Selon lui, cela va fédérer les forces pour pouvoir préserver la clientèle. En outre, « quand les établissements savent que l’autorité a une main de contrôle rigoureuse derrière, tout le monde se met au pas et c’est le moyen que nous avons pour piloter la compétitivité du secteur ». 

« Si le contrôle n’est pas conforme aux cahiers de charges, vous allez être simplement déclassé, (avec des mesures) allant jusqu’à la fermeture si les fautes constatées sont graves », a fait savoir M. Siandou Fofana. 

Le président du Fonds de développement touristique, Marcel Nguettia, qui pilote l’opération, a relevé qu’qu’elle commence par une mission d’évaluation effectuée par quatre évaluateurs munis chacun d’une tablette.

Il a souligné que 175 critères incorporés dans le logiciel, subdivisés en neuf rubriques, permettent aux techniciens de passer au peigne fin tout l’établissement en attribuant au fur et à mesure des notes dont la synthèse est faite automatiquement sur une cinquième tablette. 

Les  9 rubriques sont : extérieur de l’hôtel; réception et services aux clients; locaux  communs; chambres; restaurants; administration et ressources humaines; équipements et mesures de sécurité; hygiène et développement durable.  

Le total des points est de 520 et tous les hôtels qui obtiennent moins de 286 points sont non classés, a déclaré M. Nguettia, précisant que de 286 à 337 points, soit au moins 55% du total des points est classé 1 étoile, de 338 à 389 points, soit au moins 65% du total des points est classé 2 étoiles. 

« De 390 à 441 points, soit au moins 75% du total des points est classé 3 étoiles; de 442 à 493 points, soit au moins 85% du total des points est classé 4 étoiles; de 494 à 520 points, soit au moins 95% du total des points est classé 5 étoiles », a-t-il ajouté. 

Lancée depuis 2019 conformément aux dispositions du Code du Tourisme édicté en 2014, l’opération de contrôle et d’inspection des établissements de tourisme aux fins de mise aux normes et de classement, connaît ainsi un aboutissement. 

Le processus est effectué avec l’inscription des panonceaux pour les hôtels et restaurants, notamment, qui ont sacrifié à tout le process par des agents assermentés du Ministère du Tourisme et des Loisirs ainsi qu’avec l’expertise de Côte d’Ivoire Normalisation (Codinorm), Office national de codification, normalisation et de qualité. 

Les panonceaux, en fonction du niveau des prestations qualitatives d’hébergement, de gastronomie et autres commodités, seront apposés au frontispice de chaque établissement de tourisme.   

Réouverture du Zoo national d’Abidjan après un an de fermeture

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, a procédé lundi à la réouverture du Zoo national d’Abidjan, fermé depuis le 8 septembre 2020, pour rénovation.

M. Alain-Richard Donwahi a, à l’entrée du zoo, coupé le ruban à 11h57 GMT (heure locale), marquant la réouverture officielle de cet espace animalier, qui s’étend sur une superficie de 19 hectares. 

Pour la réhabilitation, dira-t-il, une première phase de 500 millions Fcfa a été consentie pour créer un cadre de vie agréable aux animaux, tout en faisant savoir qu’en 2022, 500 millions Fcfa d’investissements sont encore prévus pour pouvoir continuer cette rénovation. 

La réhabilitation a été faite grâce au concours de la Première dame de Côte d’Ivoire, a-t-il relevé, avant d’ajouter que son département ministériel a fait appel à des ressources humaines extérieures afin que le zoo d’Abidjan soit au niveau international. 

« Nous allons acquérir plus d’animaux pour permettre aux Ivoiriens d’avoir une palette d’animaux plus importantes d’espèces », a renchéri le ministre des Eaux et forêts, soulignant que la grande innovation, c’est le parc d’attraction.

Ce parc d’attraction devrait permettre aux jeunes et aux enfants de se divertir en plus d’avoir vu le parc animalier, a-t-il affirmé. Il a été construit dans le zoo sept pergolas, six kiosques et un restaurant.   

Les prix des tickets connaissent un léger changement parce qu’il faut entretenir un tel zoo, a indiqué M. Donwahi, mentionnant que le prix de 300 Fcfa auparavant qui va passer a trois prix différenciés: 500 Fcfa, 1000 Fcfa et 1500 Fcfa, pour les plus jeunes, les moins jeunes et les adultes. 

Le ministre des Eaux et forêts a appelé le secteur privé pour pérenniser les actions menées. Cela devrait permet de faire plus d’investissements au sein du zoo qui comprend actuellement 300 animaux et 50 espèces. 

« On espère avoir 1.000 visiteurs par jour », a annoncé le ministre des Eaux et forêts Alain-Richard Donwahi,  qui a rappelé que dans les jours de très grande affluence, le zoo a déjà atteint 10.000 visites. 

 Une extension en interne est prévue dans cet espace animalier. Pour assurer les soins des animaux, une clinique vétérinaire a été construite. Le directeur du Zoo d’Abidjan, Karl Diakité, a assuré à la presse que l’accent sera mis sur le bien-être animal. 

Le zoo profile un projet de conservation des espèces rares offrant une fenêtre pour apprendre la nature, a indiqué M. Karl Diakité. En outre, il est mis en place un protocole d’hygiène pour garantir un cadre sain. 

Le ministère des Eaux et forêts a fermé le zoo d’Abidjan depuis le 8 septembre 2020 pour audit. Et ce, après qu’une hyène qui s’est échappée le 8 septembre 2020, a été capturée sans encombre et remise dans son enclos. 

L’Arabie Saoudite soutiendra la Côte d’Ivoire dans la protection de l’environnement

L’Arabie Saoudite s’engage à soutenir l’Etat de Côte d’Ivoire dans la lutte contre la désertification et l’érosion marine, dans le cadre de la coopération bilatérale entre les deux pays.

Dans cette optique, le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi, a reçu mi-décembre M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie, l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire, à son Cabinet, a appris APA, lundi, à Abidjan. 

Les deux personnalités ont échangé sur « des voies de coopération et d’investissement dans plusieurs domaines environnementaux, notamment la lutte contre la désertification et la lutte contre l’érosion marine en Côte d’Ivoire ».   

Le Royaume d’Arabie Saoudite se dit disposée à investir dans d’importants projets dans le cadre de la coopération bilatérale par le biais du Fonds saoudien pour le développement. Des investissements privés ont également été abordés lors de cette entrevue. 

Côte d’Ivoire: Bernise N’Guessan fait officier dans l’ordre du mérite de la communication

Le directeur exécutif du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP, publique), Mme Bernise N’Guessan, a été fait officier dans l’ordre du mérite de la Communication, lors d’une cérémonie à Abidjan.

Mme Bernise N’guessan a été distinguée par le ministre ivoirien de la Communication, des Médias et de la Francophonie, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, au cours de la cérémonie de distinction dans l’Ordre du mérite de la communication, le jeudi 16 décembre 2021. 

Pour cette nouvelle distinction, elle a « remercié particulièrement » le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, et le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, ainsi que la Grande Chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté, qui ont institué cette distinction.

Selon Mme Bernise N’Guessan, c’est grâce au personnel du FSDP, que les missions sont réalisées quotidiennement. Elle a aussi dit merci à son époux, à ses enfants et toute sa famille pour leur soutien constant. 

« J’encourage les uns et les autres à persévérer dans un travail de qualité », a-t-elle lancé à l’endroit de ses collaborateurs qui ambitionne de continuer de renforcer les performances du FSDP au service du soutien et du développement du secteur des médias privés en Côte d’Ivoire.

Diplômée de l’École Supérieure de Commerce d’Abidjan (ESCA), Mme Bernise N’Guessqn cumule une longue et riche expérience professionnelle dans le secteur privé et au sein de l’administration publique ivoirienne.

Anciennement conseillère technique chargée de la Communication et des médias d’Etat, sous sa conduite, le FSDP apporte aux médias privés des appuis en dons, subventions et garantie d’emprunt.

Sous sa direction, le Fonds de soutien et de développement de la presse a reçu, en 2015, le « Prix ZIMEO d’Excellence dans la catégorie des Institutions publiques africaines qui soutiennent les médias ».

Le directeur exécutif du FSDP a été désignée secrétaire permanente du Réseau des organismes de gestion de financement et d’aide aux médias « ROGAM » de l’espace CEDEAO, adopté par acclamation, les 29 et 30 novembre 2021,  lors d’une Assemblée générale constitutive des membres fondateurs.  

C’était à Abidjan, au cours d’un colloque international organisé par le FSDP, en présence de 11 pays de la CEDEAO et la France. La Côte d’Ivoire abrite, selon la décision de cette instance, le siège de ce réseau.

 « Nous tenons également à remercier le Conseil de Gestion du FSDP présidé par  M. Abdou Abdou », a-t-elle déclaré à cette occasion.  Mme Bernise N’guessan avait été élevée, déjà, le 17 décembre 2019, dans l’ordre du mérite de la communication au grade de chevalier de l’ordre national, par le ministre d’alors, en charge de la communication. 

Burkina : le G5 Sahel accompagne les femmes

Le Secrétariat permanent du G5 Sahel, après un renforcement de capacités en gestion administrative, financière et comptable, a accordé une subvention de 80 millions F CFA à vingt associations féminines.C’est un « appui à la résilience des communautés » du Sahel dans lesquelles les femmes jouent un rôle central, indique un communiqué du Secrétariat permanent du G5 Sahel reçu lundi à APA.

Lors de la cérémonie de remise de chèques, tenue ce week-end dans la capitale burkinabè, Pascal Yembiline, le Responsable pays de la Banque africaine de développement (Bad), a déclaré que « les femmes représentent l’épine dorsale de l’agriculture burkinabè et 65,4 % des activités commerciales dans l’économie parallèle sont dominées par des entreprises dirigées par des femmes ». Pour lui, le choix porté sur cette frange de la population « se justifie ».

Les associations féminines, ayant reçu chacune 3,5 millions F CFA du Secrétariat permanent du G5 Sahel, sont issues de cinq régions du Burkina : la Boucle du Mouhoun, le Centre-Nord, l’Est, le Nord et le Sahel.

Cet appui financier, indique le document, vise notamment à renforcer leurs activités qui ont été « négativement impactées par la Covid-19 ». Sabine Compaoré a remercié le G5 Sahel, la Bad et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) au nom de toutes les associations féminines. La sienne, a-t-elle expliqué, œuvre dans le domaine de la transformation des produits forestiers non ligneux et pourra s’approvisionner en intrants car la pandémie a augmenté le coût des intrants.

Pour sa part, Maurice Azonnankpo, le Représentant  adjoint de l’UNHCR, a exprimé son souhait de voir se renouveler ce genre d’initiative « gage d’une résilience renforcée des communautés ».

Le G5 Sahel regroupe la Mauritanie, le Mali, le Burkina, le Niger et le Tchad. Créée en 2014, cette organisation se veut un « cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité ».

La presse sénégalaise ressuscite Léopold Sédar Senghor

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font un focus sur l’an 20 du décès de l’ancien président de la République.« Il était une fois Senghor », s’exclame Le Soleil. Sur trois pages entièrement consacrées « au fondateur de l’Etat sénégalais », le quotidien national indique qu’il « a un parcours politique atypique : député, maire, Secrétaire d’Etat et président de la République ».

WalfQuotidien se demande « vingt ans après » sa mort, « que reste-t-il de Senghor » ? En tout cas pour ce journal, le natif de Joal (Centre) est « une référence africaine aux oubliettes » parce qu’ « on n’a encore entendu rien de prévu » pour célébrer ce grand homme.

Pour sa part, L’AS diagnostique les deux faces du prédécesseur d’Abdou Diouf : « l’humaniste intégral et la bête politique ». Dans son ouvrage Liberté 1, rappelle ce quotidien, l’ex-membre de l’Académie française a affirmé que le but des religions révélées « est de réaliser la volonté de Dieu » et pour ce faire il faut réaliser ici-bas la fraternité entre les Hommes par la justice pour tous. Toutefois, signale L’AS, le poète était aussi « un homme politique rusé » qui a notamment ferraillé avec Mamadou Dia et Cheikh Anta Diop.

Tout compte fait, Jean-Pierre Langéllier, auteur de la dernière biographie de Léopold Sédar Senghor cité par Vox Populi, déclare que le père de l’indépendance du Sénégal « tout au long de sa vie, a fait de bonnes rencontres avec des gens qui ont tenu à l’aider. Une chance qu’il avait tout fait pour mériter ».

« Senghor, sa nègre attitude », c’est le titre d’un livre récemment paru. Il porte la signature d’Ibou Fall, un journaliste « à la plume truculente et incisive » qui, selon Le Quotidien, permet au lecteur de découvrir « des facettes inédites » de celui qui a dirigé le Sénégal pendant vingt ans.

En sports, Record annonce que « le Sénégal va accueillir la 2e fenêtre des éliminatoires de la Coupe du monde de basketball masculin du 25 au 27 février prochain ». À vingt jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations de football, le débat sur la libération des joueurs par les clubs européens fait couler beaucoup d’encre. Dans Stades, Diomansy Kamara, ancien international sénégalais, soutient qu’ « il est hors de question qu’on exerce une pression malsaine » sur les Africains.

Enfin, en lutte avec frappe, Boy Niang 2 a perdu, hier dimanche à l’Arène nationale, son combat face à Tapha Tine « sur décision arbitrale », informe L’Observateur. À en croire ce journal, il « rate encore » son entrée dans la cour des grands en butant sur le géant du Baol (Centre).

Expert: « Le Forum de Dakar est une belle opportunité »

Analyste politique et docteur en économie, Gilles Yabi est le fondateur et le président de WATHI, think tank citoyen de l’Afrique de l’Ouest (www.wathi.org). Habitué du Forum international de Dakar pour la paix et la sécurité, il dresse le bilan de la dernière édition de cette rencontre qui s’est déroulée récemment dans la capitale sénégalaise.A son lancement, en 2014, le Forum de Dakar ambitionnait de devenir le lieu de rencontre principal sur la paix et la sécurité en Afrique? Y est-il arrivé ?

S’il n’est pas déjà arrivé à l’être, le Forum international de Dakar pour la paix et la sécurité en Afrique semble, manifestement, tout faire pour y parvenir. Depuis sa première édition en 2014, la rencontre se tient chaque année, excepté en 2020 quand l’édition avait été annulée en raison de la pandémie de Covid19. Dans un continent où ce genre d’initiative n’a pas l’habitude de résister longtemps, cette continuité est en soi très remarquable. La qualité des personnes qui chaque année y prennent part est aussi à souligner: chefs d’Etat, ministres, militaires, universitaires, chercheurs, experts, journalistes, etc. En dehors des sessions officielles, tous ces participants venant d’univers très différents, ont d’ailleurs la possibilité d’échanger dans les couloirs, les salons privés, nouer des contacts, etc.

Jusqu’ici quelques rares forums, dont celui de Tana, qui se tient depuis 2012 sur les berges du lac du même nom en Éthiopie, peuvent se prévaloir de faire un travail d’une qualité similaire. 

Depuis sa création, le Forum est co-organisé par le Sénégal et la France. Cette présence de l’ancienne puissance coloniale gêne certains africains. Est-ce votre cas? 

La gêne que provoque la présence de l’une puissance coloniale comme la France dans un événement comme celui du Forum de Dakar est compréhensible. Mais il ne faut pas oublier les origines de ce forum. L’idée a germé en marge d’une rencontre entre l’ancien président français, François Hollande, et certains chefs d’Etat africains dont celui du Sénégal. Son pays avait tous les atouts pour être le pays-hôte d’une telle rencontre: une réputation démocratique méritée, une stabilité politique et institutionnelle reconnues, une expérience d’accueil avérée des sommets et conférences de haut niveau, etc.

Faut-il boycotter un tel événement juste parce qu’il est co-organisé avec l’ancienne puissance coloniale? Le pragmatisme et le réalisme me disent que non. Le seul fait d’avoir une telle rencontre organisé de manière régulière et avec des participants de qualité en Afrique plaide, à mon avis, en faveur de l’organisation de ce genre rendez-vous sur le continent. Peu importe qu’il y ait ou pas une implication étrangère dans son organisation. Dans le contexte actuel où des menaces diverses planent sur certains pays ou régions d’Afrique, le Forum de Dakar est une belle opportunité pour les acteurs de la paix sur le continent. 

Des sujets qui préoccupent beaucoup les opinions africaines, surtout au Sahel, ne figuraient pas dans les thèmes officiels des ateliers du forum. Est-ce logique?

Deux sujets majeurs étaient, en effet, attendus par beaucoup de participants: l’extension de la violence jihadiste au-delà du Sahel, son terrain historique, vers des régions comme celle du Golfe de Guinée. Mais ces deux sujets ont été abordés à l’occasion de discours ou de débats lors des séances de travail. 

La ministre française des Armées, Florence Parly, a évoqué dans son discours, lors de l’ouverture du forum, la question de la fin de Barkhane, l’opération militaire française au Sahel et la transformation de son dispositif dans la région. Elle a aussi réitéré le refus de son pays d’accepter l’arrivée au Mali de la société de sécurité privée russe, Wagner, considérée comme le bras armée extérieur du gouvernement de Vladimir Poutine. Dans les ateliers, les risques d’extension de la menace jihadiste du Sahel vers la région du Golfe de Guinée a aussi été abordée. 

Cela dit, en raison de leur actualité et de leur importance, ces deux questions auraient pu mériter des séances réservées lors de cette édition du Forum de Dakar. 

Presse ivoirienne: Bohoussou Kouassi remporte le Super Ebony 2021

Le journaliste ivoirien, Bohoussou Kouassi, de la Radio Adjamé FM, a remporté samedi le Super prix Ebony, récompensant les meilleurs journalistes de Côte d’Ivoire, lors de la 23e édition des Ebony et de la Nuit de la communication, à Yamoussoukro.

M. Bohoussou Kouassi de Adjamé FM a décroché le prix Ebony du meilleur journaliste radio avec 994 points, soit une moyenne 13,80. Le Super Ebony est  celui qui a obtenu le plus de points sur les 4 catégories en compétition: presse écrite, numérique, radio et télévision. 

L’Ebony de la presse écrite est Gora Mahi Thomas du journal Le Sport avec 958 points, soit une moyenne de 13,31. L’Ebony presse numérique a été décerné à Serge Alain Koffi de l’agence de presse Alerte Info, crédité de 886 points pour une moyenne de 10,31.  

La journaliste Bintou Pekele de la RTI 2, a obtenu 921 points, remportant l’Ebony télévision. Concernant le prix du meilleur présentateur télé, il est revenu à la journaliste Fatou Fofana Camara de la RTI 1, la télévision nationale. 

Le jury de cette 23e édition des Ebony 2021 était présidé par Dr Alfred Dan Moussa, le directeur général de l’Institut polytechnique des sciences et techniques de la communication (ISTC). Vingt-huit journalistes étaient en lice. 

Le jury, selon Dr Dan Moussa, a recherché auprès des instances de régulation et de surveillance du secteur des médias, ceux des 28 nominés qui ont commis des « manquements dans l’exercice du métier du journalisme » et « nous avons réexaminé la liste des nominés ». 

« Au terme du marathon, des observations s’imposent. Des nominés qui auraient pu être lauréats, ont été disqualifiés par le jury puisque, en conflit avec la réglementation en vigueur », a-t-il dit, ajoutant que « le journalisme est un métier qui a ses règles d’écriture, d’éthique et de déontologie ».

« Ces règles et ces démarches gagneraient à être pris en compte aussi bien par les candidats que par leurs rédactions. Un journaliste ne doit pas devenir un membre de l’équipe éditoriale, seulement et si seulement il revient avec des lauriers », a-t-il poursuivi, sans autres précisions.

Le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, représentant le Premier ministre et le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, a salué cette initiative visant la quête de l’excellence. 

Face aux défis de rentabilité de la presse, en général, il a appelé les professionnels du secteur des médias à se « réinventer » afin de satisfaire les différentes cibles, notamment portées sur les nouveaux modes de communication.

Plusieurs candidats ont obtenu des prix spéciaux. Le prix de la meilleure enquête a été attribué à Amy Cissoko de la RTI 1, le prix de la meilleure interview à Bohoussou Kouassi, le prix du meilleur reportage à Bohoussou Kouassi. 

À cette édition des Ebony, les past présidents de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, initiatrice de cet évènement, ont été honorés pour leur contribution à la vie de l’organisation. 

L’UE « satisfaite » de la mise en oeuvre de l’APE avec la Côte d’Ivoire

Le chef d’équipe croissance inclusive et durable de la délégation de l’Union européenne (UE), Stéphane Brossard, a exprimé vendredi à Abidjan la « satisfaction » de l’UE dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Accord de partenariat économique (APE) Intérimaire.

« C’est une satisfaction la mise en œuvre, parce que c’est vraiment très compliqué au niveau des douanes », a dit M. Stéphane Brossard, en marge du deuxième forum de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) sur l’APE Intérimaire. 

Ce deuxième forum, tenu autour du thème général sur « l’Accord de Partenariat économique intérimaire Côte d’Ivoire – Union européenne : Quelles opportunités pour le secteur agricole ?, a enregistré une forte participation des Organisations professionnelles agricoles (OPA).  

« L’APE Intérimaire a été signé en 2008 et on est dans les libéralisations tarifaires. Depuis plusieurs années le marché de l’UE est ouvert aux produits  ivoiriens et depuis 2019, a commencé l’ouverture du marché ivoirien pour les produits européens », a-t-il renseigné.  

Selon M. Stéphane Brossard, « cela permet d’augmenter les échanges et la qualité du partenariat entre l’UE et la Côte d’Ivoire, et c’est la principale satisfaction pour nous ». L’UE, dans cet élan, accompagne l’Etat ivoirien en termes d’appui au secteur privé et agricole 

« On a des initiatives qui se mettent en place au niveau du cacao pour que la proportion de la Côte d’Ivoire puisse augmenter dans des partenariats entre Européens et Ivoiriens », a fait observer M. Stéphane Brossard.  

L’APE à terme, vise à ce que chaque partie puisse faire tomber les taxes à zéro pour augmenter les échanges entre la Côte d’Ivoire et l’UE selon un calendrier et une liste de produits. Depuis 2019, la Côte d’Ivoire a commencé à démanteler certaines lignes tarifaires. 

« Le démantèlement tarifaire veut dire faire tomber certaines taxes au niveau des droits d’entrée de douanes », a expliqué le chef d’équipe croissance inclusive et durable de la délégation de l’UE, avant d’ajouter qu' »aujourd’hui, on a eu deux libéralisations tarifaires ».     

Mme Ndri Alida Tanoh, chef projet APE Intérimaire à la CSCI, a relevé qu’il s’agit d » »un accord commercial qui a été signé entre la Côte d’Ivoire et l’UE pour garantir le libre accès de 80% de nos produits sur le marché de l’UE et le libre accès des produits européens sur le territoire ivoirien ». 

Dans la mise en oeuvre de l’APE Intérimaire, la levée des barrières tarifaires se fait progressivement et ces différentes étapes vont jusqu’en 2029, a-t-elle indiqué, ajoutant que « nous sommes à la deuxième étape et la troisième étape va intervenir en 2024 ». 

Les deux deux premières étapes, fera-t-elle observer, ont concerné des produits à faibles consommation. Mais à partir de 2024, l’étape de démantèlement tarifaire va connaître une grande importance parce que plusieurs produits seront concernés.

C’est dans ce cadre que ce forum se tient pour attirer l’attention des populations cibles, à savoir les Organisations professionnelles agricoles, a-t-elle expliqué, soulignant qu’il vise à montrer les secteurs d’activités au niveau du monde agricoles qui vont connaître les étapes du démantèlement. 

Cela devrait permettre aux entreprises opérant dans le secteur agricole de saisir des opportunités sur les démantèlements tarifaires, Ce qui est l’un des défis de l’APE qui à terme doit permettre au producteur de pouvoir être lui-même un exportateur à travers des chaînes de valeurs. 

Selon le coordonnateur national de la CSCI, M. Mahamadou Kouma, le développement du secteur agricole constitue un enjeu important et par conséquent la société civile ivoirienne ne ménage aucun effort pour que ce domaine tire la plus-value dans cette relation commerciale.  

Les négociations sur l’APE n’ayant pas pu aboutir à la signature d’un accord d’étape sur le bloc commerce des marchandises avec des sous-groupes ou des pays de la région ouest-africaine, ont conduit à la signature d’un APE Intérimaire avec la Côte d’Ivoire et le Ghana.

Ces différentes signatures ont suscité des débats et des réflexions de certains acteurs ouest-africains sur les enjeux et les impacts réels d’un tel accord sur les économies des pays africains concernés, notamment ceux de l’Afrique de l’Ouest. 

Dans l’optique de s’assurer que la mise en oeuvre de l’accord est effectivement un véritable levier de croissance et de développement, la Convention de la société civile ivoirienne s’est engagée à faire le suivi citoyen dudit accord à travers le projet « Appui au renforcement des capacités ».   

La Convention de la société civile bénéficie dans ce projet du co-financement de l’Union européenne et de l’appui technique du Groupe de recherche et d’échanges technologiques (GRET), une organisation de la société civile basée en France. 

La reprise du dialogue politique ivoirien, un nouvel espoir pour la réconciliation

La cinquième phase du dialogue politique ivoirien, fortement saluée par toute la classe politique en Côte d’Ivoire, s’affiche comme un nouvel espoir pour la stabilité du pays et la réconciliation nationale.Sur instruction du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, le Premier ministre Patrick Achi, a rencontré le 16 décembre 2021 l’opposition dans le cadre de la reprise du dialogue politique, une réunion qui visait à poursuivre l’apaisement du jeu politique ivoirien.

Annoncée le 08 décembre par le chef du gouvernement, la rencontre a bien eu lieu. Plusieurs signaux semblaient d’ailleurs indiquer, depuis quelques semaines, que la situation était « mûre » pour une reprise du dialogue. 

En novembre, à l’occasion du 20e anniversaire de son parti, l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), l’opposant Albert Toikeusse Mabri avait déjà appelé à « un processus de dialogue politique inclusif », promettant s’y engager « personnellement ».  

De son côté, Affi N’Guessan, le leader du Front populaire ivoirien (FPI), avait indiqué sa volonté d’une reprise du dialogue afin d’atteindre un consensus avant la présidentielle de 2025. Dans cet élan, il a eu une rencontre avec le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, au palais présidentiel.  

L’ouverture de la 5e phase du dialogue politique a réuni les principaux partis de l’opposition, le Pdci d’Henri Konan Bédié, le Ppa-ci de Laurent Gbagbo ainsi que le Fpi de Pascal Affi N’Guessan et l’Udpci de Toikeusse Mabri. Plusieurs ministres et des représentants du Rhdp (pouvoir) étaient aussi présents. 

Vingt-et-une formations politiques étaient présentes. M. Patrick Achi, à l’ouverture de la session, a invité les acteurs de la classe politique à transmettre au ministre de l’Intérieur leurs préoccupations qui seront débattus dès le 21 décembre 2021, une démarche acceptée par tous.

Les partis politiques souhaitent des échanges inclusifs et sans tabou. Assurément des sujets comme le découpage électoral ainsi que la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) seront abordés. Les élections locales de 2023 serviront, en ligne de mire, de test de ces résolutions. 

Parallèlement à ce dialogue politique, le gouvernement ivoirien rencontre la société civile. Ce 16 décembre, après la rencontre, dans la matinée avec les groupements et partis politiques, M. Patrick Achi a ouvert aussi le dialogue, dans l’après-midi avec la société civile. 

Cette assise se situe notamment dans la filiation de la politique de réconciliation menée par le président Ouattara. Celui-ci est conscient des tensions politiques et communautaires du pays quand il arrive au pouvoir en 2011. 

Depuis, une large partie de sa politique est irriguée par une volonté d’apaisement. On peut décliner dans plusieurs domaines l’action présidentielle en faveur de la réconciliation et la cohésion sociale: l’amnistie et les rencontres avec les principaux leaders de l’opposition.  

La stabilité politique est ostensiblement un ferment du développement socio-économique. Par exemple en 2011, seuls 40% des citoyens avaient accès à l’électricité, mais aujourd’hui ils sont 95%. L’inclusivité passe d’abord par l’égalité d’accès des populations à ce type de service et de confort.

Politiquement, plusieurs retours d’exils ont été organisés. Comme celui de l’ancien maire du Plateau, Akossi Bendjo, cadre du Pdci. Et bien entendu le retour, cet été, de l’ancien président Laurent Gbagbo, qui a en outre été reçu par M. Ouattara le 27 juillet 2021. 

L’armée aussi a été l’objet de la volonté de concorde du gouvernement. On peut citer dans cette optique le retour de plusieurs cadres supérieurs, anciennement pro-Gbagbo, a des fonctions de commandement.  

D’un point de vue institutionnel, plusieurs indicateurs montrent une bonne santé démocratique : comme la participation en hausse aux législatives de mars 2021, ce qui témoigne de l’émergence progressive d’une notion de destinée nationale commune qui transcende les rivalités communautaires.

Aujourd’hui, M. Patrick Achi continue de mettre en œuvre cette vision politique avec volontarisme. À l’image de ses prédécesseurs, feu Hamed Bakayoko et Amadou Gon Coulibaly afin d’en convaincre l’opposition.

Le Premier ministre ivoirien a bien rappelé « la main tendue » du président et son « cœur ouvert ». Un appel qui semble avoir été entendu par tous les acteurs politiques qui veulent léguer une nation stable, unie et prospère aux futures générations. 

La presse sénégalaise à fond sur le procès de la Justice

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, traitent principalement de la lutte pour l’indépendance de la Justice et des nouveaux rebondissements dans une autre affaire de trafic de passeports diplomatiques.Le Quotidien se fait l’écho du rassemblement initié par Y en a marre et le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp). Ce journal informe que « tous les indignés s’étaient donné rendez-vous, hier vendredi, sur les allées du Centenaire pour clouer au pilori le régime de Macky Sall ».

D’après Les Échos, les discours étaient « musclés ». Dans les colonnes de ce quotidien, l’activiste Guy Marius Sagna déclare : « Une Justice au service du développement, c’est une Justice qui protège nos deniers publics. Une Justice ne serait pas spectatrice devant la spoliation foncière. Une Justice au service du développement, c’est une Justice qui protège les agriculteurs et les éleveurs contre les bandits fonciers qui gravitent autour du président Macky Sall ».

« La Justice (était) au banc des accusés », rapporte Bés Bi. En effet, précise ce journal, à travers le slogan « Yoona ngui jëng », les manifestants ont dénoncé « une Justice à deux vitesses ».

Pour sa part, L’AS fait savoir que « l’opposition et les organisations citoyennes déchirent la charte de non-violence » proposée notamment par des religieux pour pacifier le champ politique en perspective des élections locales du 23 janvier 2022.

Cité par ce journal, Dame Mbodj estime que « toute personne qui veut la paix ne doit pas tenter de faire signer aux Sénégalais une charte. Le chef de l’État doit arrêter le forcing (sinon) le peuple va continuer à résister ».

Tout compte fait, EnQuête souligne qu’on assiste à « la montée de la fronde sociale » parce que « le mécontentement touche plusieurs corps professionnels et sociaux inquiets de leur avenir politique ». Pour Me Masokhna Kane, président de SOS Consommateurs interviewé par ce quotidien, il y a « une agrégation des colères susceptibles de constituer un cocktail explosif ».

Dans Vox Populi, Docteur Mamadou Bodian, chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan), affirme que « les insuffisances de la Justice découlent de (son) assujettissement à l’exécutif » et « dans un pays où les criminels sont acquittés et les innocents emprisonnés, appliquer la loi n’est pas forcément rendre la justice ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur remarque que dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques, « plus l’enquête avance, plus la Division des investigations criminelles (Dic) découvre des ramifications à des niveaux insoupçonnés ». En tout cas, signale ce journal, l’Adjudant-chef de Gendarmerie, Ousmane Bâ, en poste au palais de la République, a été déféré hier vendredi au Parquet ainsi qu’un de ses collègues.

À en croire Libération, ces arrestations ont été faites grâce aux « révélations explosives de Limamou Laye Seck » présenté comme le cerveau de cette mafia. De l’avis de ce journal, les membres de l’organisation passent aux aveux car « ils n’avaient pas trop le choix » avec l’infiltration de leur réseau par un élément de la Dic.

Secteur halieutique: l’approche écosystémique des pêches

Le responsable des opérations et analyste de projets du Programme Nansen, Kyriakos Kourkouliotis, soutient dans une analyse, une approche de développement « holistique » pour créer les bases d’un développement harmonieux et consensuel, et proposer un accompagnement efficient aux récipiendaires.

L’approche écosystémique des pêches (AEP) considère les interactions entre les dimensions biologiques, environnementales, économiques et sociales du « système pêche » et place la personne au centre du développement.

Le Programme Nansen exécuté par la Division de la pêche et de l’aquaculture l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), collabore avec 30 pays d’Afrique, dont la Côte d’Ivoire, et 5 pays du sud-est Asiatique pour améliorer les connaissances scientifiques des ressources halieutiques et de l’impact du changement climatique et pollution sur l’environnement marin. Il vise en outre à renforcer les mécanismes de gestion des ressources halieutiques et les capacités nationales.

Dans cette analyse, M. Kyriakos Kourkouliotis, estime qu’agir uniquement sur les aspects biologiques des ressources ne peut répondre positivement aux aspirations des communautés qui vivent de la pêche, ni de l’administration en charge de la gestion du secteur. Il y a lieu d’intégrer d’autres aspects et les combiner pour apporter aux défis une réponse plus holistique. Il juge par ailleurs que les financements externes pour les actions de développement ne peuvent à eux seuls suffire et nécessitent la mise à disposition de fonds nationaux de contrepartie pour garantir la pérennité.

Il émet l’idée que dans les pays qui ont un fort potentiel halieutique, il pourrait être envisagé de créer un mécanisme de financement, tel qu’un Fonds de développement alimenté par les redevances et autres revenus du secteur pour cofinancer et garantir la pérennité des actions menées avec les bailleurs de fonds dans le secteur halieutique.

La création de mécanismes de financement et leur gestion rigoureuse peuvent être considérées comme une preuve tangible de l’engagement et la volonté des pays en tant qu’entité centrale responsable de leur développement.

De ce fait, il est attendu des autorités nationales que cette forme de « taxation » soit équitablement prélevée et distribuée, et l’allocation des fonds transparente pour appuyer les initiatives au développement du secteur de la pêche. Toute chose qui favoriserait une synergie des parties prenantes et permettrait de prendre la relève et poursuivre les actions au départ du bailleur.

Il note que la gestion des pêcheries est notamment une prérogative de chaque pays et ne peut être mise en œuvre à travers des projets financés et exécutés exclusivement par des bailleurs de fonds sans l’implication des pays par un investissement propre tant au niveau financier qu’humain.

Il devient fondamental de renforcer le sentiment national d’appropriation du processus. Cela requiert certaines aptitudes et compétences au niveau des administrations de pêches, ainsi que des modalités de mise en œuvre et de suivi nationales.

L’idée étant d’absorber les apports techniques apportés par l’aide extérieure en vue de les intégrer dans un modèle national de gestion des pêches pour une utilisation plus large visant la pérennisation institutionnelle. Pour ce qui est des études techniques en appui à la gestion des pêches et des initiatives d’accompagnement des communautés pour rehausser leur moyens d’existence et niveau de vie, il devient impératif de se doter de gestionnaires capables d’administrer les actions et projets nationaux.

Nul ne peut contester l’évidence que les politiques d’aide au développement menées jusqu’à ce jour, et en particulier dans le secteur de la pêche, ont produit des résultats utiles, mais il est tout aussi évident qu’ils n’ont pas été en mesure de réduire significativement la pauvreté.

Un changement d’approche est indispensable au risque de faire perdurer l’ancien modèle désuet. Le Programme Nansen a mis en place dans certains pays, dont la Côte d’Ivoire, des projets qui promeuvent une approche holistique à travers l’approche écosystémique des pêches et des modalités de gestion nationales pour l’exécution de ces projets pour encourager des pratiques de gestion des pêches plus durables.

Le Programme a privilégié une approche guidée par la demande répondant aux priorités locales. Ces projets s’inscrivent dans le temps et s’intègrent dans les institutions sectorielles nationales. Ces projets nationaux jouent par ailleurs un rôle catalyseur, permettant d’utiliser leurs assises pour lancer d’autres initiatives locales.

Le problème des déchets marins se pose aujourd’hui dans le monde entier, avec des impacts qu’il engendre au niveau social, économique et écologique. L’objectif était de lancer une étude à travers ces projets pour mieux comprendre les impacts des déchets marins sur les pêcheries appuyées par le Programme Nansen. Les résultats attendus permettront de faire progresser les connaissances sur la présence de débris marins et de microplastiques dans les écosystèmes marins et contribuer à améliorer les politiques et les pratiques nationales.

Le Programme Nansen n’a pas la vocation de répondre directement à cette problématique des déchets marins mais à travers les projets nationaux, il a la capacité de déclencher une prise de conscience de l’impact de ces déchets sur les pêcheries et les écosystèmes et mobiliser les acteurs nationaux et internationaux, qui ont un mandat dans ce domaine, et ainsi inclure le secteur des pêches dans les politiques nationales de gestion des déchets.

L’économiste rappelle que la prise de conscience de l’importance de l’aide au développement et la reconstruction des États s’est développée avant la fin de la seconde guerre mondiale. Initialement, l’objectif était d’aider les pays d’Europe, dévastés par la guerre à se remettre sur pieds.

Le renforcement des institutions et les initiatives d’accompagnement économiques et sociales ont permis progressivement d’avancer et rehausser le niveau sociétal. Il en est de même avec les pays du Sud, qui doivent devenir les protagonistes à part entière de leur propre développement et non le subir, pour pouvoir progresser. 

M. Kyriakos Kourkouliotis fait observer que les instabilités politiques et l’interruption de la continuité des actions suite aux changements de gouvernements ne peuvent qu’affecter la performance du secteur public qui reste faible, dans les pays en développement.

N’étant pas en mesure de renforcer la capacité des agents et des institutions, ni de faciliter le développement du bien-être sociétal, le développement économique s’amorce difficilement.

Le caractère persistant du sous-développement, ne peut être défini comme une fatalité, mais plutôt un ensemble de prises de décisions et d’approches désormais dépassées sur le choix de modèle de développement.

Le développement, selon lui, exige une approche méthodologique et plurisectorielle à travers des processus économiques et sociaux intégrés impliquant tous les acteurs de la société. Apporter une aide à la population n’a de sens d’un point de vue efficacité que si d’une part elle intègre toutes les autres dimensions sociales, écologiques, éducatives, de la santé, du transport, etc, dit-il.

 Le développement économique et social doit toucher divers secteurs en même temps et créer des complémentarités et synergies. Seulement si arrivé à une masse critique, un pays pourra monter d’un cran dans l’échelle du bien-être sociétal.

 Un quart de la population mondiale continue à vivre avec moins de 1,50 USD par jour et les écarts de richesse entre les pays développés et en développement ne cesse de s’accroitre. Les pays avec des faibles capacités institutionnelles et politiques, où le tissu économique productif et social est fragile restent particulièrement vulnérables.

 Il est urgent de prendre conscience que les pays développés et ceux dits émergents sont actuellement en phase de mutation stratégique et technologique. Les décisions stratégiques d’investissements vers le numérique, l’intelligence artificielle et les énergies renouvelables vont créer des nouveaux marchés avec des réseaux où les pays en développement risquent d’être écartés.

Il y a lieu de répondre urgemment aux écarts et disparités qui ne cessent de s’accroitre entre pays développés et pays en développement, que ce soit en matière de croissance, de revenu, scientifique, économique, technique, ou autres, poursuit-il.

A défaut d’actions concertées à travers une nouvelle approche pour faire converger les pays en développement vers le nouveau dessein mondial risquerait de les écarter davantage, mentionne l’analyste gestionnaire Kourkouliotis.

Ports ivoiriens: les dockers suspendent leur grève suite à une « conciliation »

La Fédération nationale des dockers de Côte d’Ivoire (FENAD-CI) a suspendu vendredi son mot d’ordre de grève en vue du respect du champ d’application du décret portant statut particulier des dockers, à la suite d’un accord de « conciliation ».

La déclaration a été faite par le premier secrétaire général de la Fédération nationale des dockers de Côte d’Ivoire, Guehi Adehi Ka Plike, à l’issue d’une réunion de « conciliation » impliquant la direction générale du Port d’Abidjan et le ministère des Transports. 

« La Fédération nationale des dockers de Côte d’Ivoire suspend à compter de ce vendredi 17 décembre 2021 la grève et demande par conséquent aux dockers des ports de Côte d’Ivoire de reprendre le travail dès cet instant », a dit M. Guehi Adehi Ka Plike. 

Le 8 décembre 2021, la FENAD-CI a déposé un préavis de grève auprès du syndicat des entreprises de manutention des ports d’Abidjan et de San-Pedro (SAMPA) pour exiger le respect du champ d’application du décret portant statut particulier des dockers. 

Suite à ce préavis de grève, la direction du SAMPA a convié les dockers à une réunion de « conciliation », mais certains points n’ayant pas trouvé d’accord ce vendredi, la fédération a maintenu son mot d’ordre de grève. 

Ensuite, une réunion impliquant la direction générale du Port d’Abidjan sous l’égide du ministère des Transports qui a eu lieu, en présence de l’inspection du travail, a permis des « avancées réelles sur l’ensemble des revendications ».

« Nous notons avec satisfaction la décision prise qui est la mise en place d’une Commission de réflexion », au sein de laquelle participeront cinq représentants de la FENAD-CI, a-t-il ajouté. La Commission tient sa première réunion le 22 décembre 2021 à la direction générale du port d’Abidjan.

Les conclusions de la commission sont attendues « dans un délai d’un mois ». Cette plateforme permettra de traiter des points restés en suspens, notamment le respect du champ d’application du décret no 2019-102 du 30 janvier 2019 portant statut particulier des dockers.

Ils discuteront sur l’article 27 alinéa 2 du décret,  resté en suspens, au sujet de l’emploi des dockers sur les quais et navires pétroliers ainsi que l’emploi des dockers dans les cimenteries et les moulins jouxtant l’enceinte portuaire. 

Sur le point de la création de façon consensuelle et de la gestion paritaire de l’organisme de gestion de la main d’oeuvre docker dans les ports ivoiriens, les autorités portuaires ont proposé une représentation des dockers dans un comité de suivi de l’organisme qui sera créé.

Cet organisme devrait être créé par la convention de cession de la gestion de l’activité docker. Les travailleurs ont réitéré leur volonté de siéger paritairement dans le Conseil de gestion de l’organisme de gestion de la main d’oeuvre docker.

La Fédération des dockers a proposé par ailleurs la création d’un Groupement d’intérêt économique  (GIE) et a demandé le paiement de leurs indemnités de fin de carrière qui seront versés sur un compte séquestre. Mais, ce point n’a pu faire l’objet d’accord.

La grève des dockers dans les ports d’Abidjan et de San-Pedro avait « bloqué » les activités portuaires.  Entamée le 17 décembre à minuit, elle devrait s’étendre sur une semaine, pour s’achever le 23 décembre 2021. 

Déchets plastiques: une start-up ivoirienne va former 6 000 pré-collecteurs

Coliba, une start-up ayant remporté le Prix du jeune entrepreneur de CGECI Academy 2021, le forum économique du Patronat ivoirien, envisage de former 6 000 pré-collecteurs de déchets plastiques en 2022.

Spécialisée dans la collecte et la valorisation des déchets plastiques, cette start-up élargit le spectre de son réseau. Dans cet élan, elle a signé le 10 décembre 2021 à Abidjan un partenariat avec la société pétrolière, Petro Ivoire, pour collecter les déchets plastiques dans ses stations. 

Au cours d’une cérémonie, tenue sous des chapiteaux, dans une station-service de la société pétrolière à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, la compagnie de distribution de produits pétroliers et dérivés, et la start-up, se sont engagées dans la protection de l’environnement.

« A partir de l’année prochaine, on a un projet de formation des pré-collecteurs, l’idée, c’est de pouvoir former 6 000 pré-collecteurs en mettant en place un département spécialisé », a dit l’Ivoirien Yaya Koné, co-fondateur de cette start-up. 

Selon M. Yaya Koné, le projet est que chaque pré-collecteur devienne un auto-entrepreneur. La pré-collecte concerne notamment toutes les opérations précédant le ramassage des déchets par un service d’enlèvement. 

Yaya et son associé, le Nigérian Genesis Ehimegbe, veulent mailler le District d’Abidjan avec des conteneurs maritimes qui seront déployés dans des endroits stratégiques, où seront commis des pré-collecteurs de déchets plastiques et un gestionnaire du conteneur. 

« Les personnes qui ramènent les déchets plastiques vers ces conteneurs sont payées. Donc, vous ramenez les déchets plastiques vers ces conteneurs qui sont pesés et payés », a-t-il indiqué, ajoutant « on est présent dans tout le District d’Abidjan ». 

Le directeur général de Petro Ivoire, la première compagnie de distribution de gaz emballés en Côte d’Ivoire, Sébastien Kadio-Morokro, s’est réjoui d’accompagner cette start-up dans la collecte des déchets plastiques et par ricochet, la réduction de l’empreinte carbone. 

A travers l’éclosion de ces jeunes talents, M. Sébastien Kadio-Morokro, veut par le biais de son entreprise qui se veut citoyenne, « résoudre cette problématique d’émission de carbone » et garantir un environnement sain aux générations futures. 

Sur le réseau des 77 stations-services de la société pétrolière, la start-up pourra déposer un bac de ramassage des déchets plastiques. Avec cette matière, la jeune entreprise produit,  entre autres, des flocons qui sont cédés à des industriels ou à l’international. 

Depuis 2018, cette start-up qui dispose d’une usine de recyclage à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, ambitionne de mettre en place une usine hautement industrielle, en cours d’installation, et à terme, collecter 15.000 tonnes de déchets plastiques. 

Décès à Paris de Mme Djénéba Gon, DGA du Port d’Abidjan

La directrice générale adjointe du Port autonome d’Abidjan (PAA), Mme Djénéba Gon Coulibaly épouse Okou, est décédée vendredi à Paris, selon une source interne de la société portuaire.

Son décès intervient cinq mois après sa nomination au poste de directrice générale adjointe du Port d’Abidjan. 

Mme Djénéba Gon Okou, restée longtemps directrice commerciale et marketing en charge de la communication, a été promue DGA le 6 août 2021. 

Mme Djénéba Gon Coulibaly Okou est la sœur cadette de feu le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon.  

Sénégal : un deuxième navire de forage offshore attendu mi-2022

Ce bateau devrait permettre d’accélérer le processus de creusage des puits pour produire du pétrole en 2023.Aller plus vite ! Le groupe Woodside Sénégal et la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen), son partenaire dans la joint-venture Rufisque offshore Sangomar offshore et Sangomar deep offshore, veulent hâter le pas vers la production d’hydrocarbures.

« D’ici à mi-2022, nous espérons avoir deux navires de forage de Diamond Offshore travaillant en parallèle, forant à des profondeurs de 2000 mètres avec des opérations fonctionnant 24h/24 et 7j/7, avec des équipes de support basées à Dakar et à Perth (Australie) », a annoncé le Directeur pays de Woodside au Sénégal, Andy Demetriou.

S’exprimant ce vendredi, au deuxième jour de la conférence-exposition MSGBC Oil, Gas & Power 2021, qui s’est tenue dans la capitale sénégalaise, M. Demetriou a présenté un aperçu détaillé des derniers progrès du développement du champ pétro-gazier de Sangomar.

« La partie centrale de nos efforts à Sangomar est structurée autour de notre grande campagne de forage. Le FPSO Ocean Black Rhino, exploité par Diamond Offshore, fait des forages actuellement dans une des plus grandes campagnes de forage au monde aujourd’hui. Vingt-trois puits sont forés par lots. Différentes actions se déroulent simultanément sur quatre puits à la fois afin de maximiser l’efficacité du forage », a-t-il indiqué.

Situé à 100 kilomètres au Sud de Dakar dans les blocs Rufisque, Sangomar et Sangomar Deep (RSSD), ce champ contient à la fois du pétrole et du gaz couvrant une superficie totale de 7 490 km2 dans la partie sénégalaise du bassin MSGBC.

Il cible environ 230 millions de barils de pétrole brut. La première phase de son développement permettra de développer les réservoirs du complexe et de tester leur capacité à soutenir l’exportation de gaz vers la côte.

Cet ensemble comprendra une unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), 23 puits sous-marins et une infrastructure de soutien. Le navire FPSO sera amarré à une profondeur d’eau d’environ 780 mètres et pourra traiter 100.000 barils de pétrole brut par jour, 130 millions de pieds cubes standard de gaz par jour. Il aura une capacité minimale de 1.300.000 barils de pétrole brut.

Selon Andy Demetriou, la maximisation de la formation et du renforcement des capacités ainsi que le développement durable à long terme de ce projet contribueront au développement du Sénégal pour les décennies à venir.

Ce spécialiste a, par ailleurs, souligné la nécessité pour son entreprise de travailler en étroite collaboration avec les sociétés locales pour mener à bien l’exploitation. Dans ce projet, Woodside, responsable du développement du champ Sangomar, est l’opérateur de la coentreprise RSSD avec une participation de 82 % tandis que la participation restante de 18 % est détenue par Petrosen.

Côte d’Ivoire: 18 agents de radio formés en community manager

Dix-huit agents de radios privées non commerciales ont reçu jeudi à la Maison de la presse d’Abidjan leurs certificats de formation de community manager, lors d’une cérémonie.

Cette formation, selon le président du Conseil exécutif de l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (Urpci), Éric Gohou, est un « cadeau » du ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie. 

L’idée est de faire en sorte que les radios de proximité puissent « s’adapter à l’évolution de la technologie et du numérique » en affichant la présence de leurs organes sur les réseaux sociaux, a indiqué M. Éric Gohou, en marge de la cérémonie. 

« La technique de l’information évolue très vite, alors il était important pour nous que nos radios puissent s’adapter », a-t-il soutenu, faisant savoir que sur 20 agents de radio ayant subi la formation, 18 ont été admis par le Cabinet de formation.

Il s’agit d’une « formation qualifiante », a déclaré le président du Conseil exécutif de l’Urpci, M. Éric Gohou, soulignant que « les apprenants ont un certificat qui leur permet d’être capables de pouvoir gérer une page Facebook ». 

L’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire envisage d' »élargir » en 2022 cette formation à l’ensemble des radios privées non commerciales à travers le pays, où l’on compte 174 radios de proximité officiellement reconnues. 

Guinée : la gestion de la pandémie globalement satisfaisante (Bad)

Toutes les ressources allouées à la lutte contre la crise sanitaire ont été décaissées et tous les produits du Programme d’appui à la réponse à la Covid-19 ont été réalisés, selon la Banque africaine de développement (Bad).La Guinée a moins souffert de la pandémie que certains pays de la sous-région. Cette situation serait-elle le fait des mesures prises par le gouvernement ? C’est ce que laisse entendre le rapport sur l’état d’exécution et sur les résultats de la Bad.

En effet, rappelle un communiqué reçu vendredi à APA, dans le cadre du Programme d’appui à la réponse à la Covid-19, le gouvernement guinéen a pris en urgence d’importantes mesures sanitaires pour contrecarrer la tendance observée et/ou éviter une détérioration de la situation.

Par ailleurs, poursuit le document, les autorités ont mis en œuvre la stratégie « STOP Covid-19 » en 60 jours dans le but d’interrompre la chaîne de transmission dans la région de Conakry, la capitale.

Les autres décisions prises par le gouvernement ont consisté à consolider le système sanitaire du pays afin d’améliorer la prise en charge des personnes infectées tout en maintenant fonctionnel les autres services de santé, ajoute la note.

L’État guinéen a également exonéré de droits et taxes les importations d’équipements de santé et des produits assimilés. Cela a facilité l’accroissement des capacités d’accueil avec 1715 nouveaux lits installés dans les centres dotés d’équipements de dépistage et de prise en charge des personnes infectées.

Afin d’atténuer les effets de la pandémie sur les populations, le gouvernement a déroulé un programme de transfert monétaire aux ménages les plus démunis. En outre, il a pris en charge les factures d’eau et d’électricité d’avril à juin 2020 pour les abonnés au tarif social pour plus de 450.000 bénéficiaires.

Le secteur privé, fortement affecté par notamment la fermeture des frontières décidées au début de la pandémie, a aussi bénéficié d’un plan de relance des activités économiques et commerciales.

Selon la Bad, le gouvernement a accordé le report, pour un trimestre, des charges fiscales et procédé à l’apurement de plus de 1,1 milliard de francs guinéens (118.000 dollars) de créances envers les fournisseurs intérieurs.

Enfin, plus de 5000 Petites et Moyennes Entreprises ont joui d’avantages fiscaux et 252 entreprises ont reçu des financements permettant de sauver quelque 3693 emplois directs et environ 10.000 emplois indirects.

Ces résultats ont été atteints en partie grâce à l’appui budgétaire de 34,56 millions de dollars de la Banque panafricaine.

Sénégal : 161,6 millions d’euros de la Bad pour le désenclavement

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé, vendredi à Abidjan (Côte d’Ivoire), ce financement pour la construction de 483 kilomètres de routes.Le gouvernement sénégalais a sollicité le soutien de la Banque africaine de développement (Bad) pour la mise en œuvre de la phase 1 du Programme de désenclavement des zones agricoles et minières (Pdzam-1).

La réponse est un prêt composé de « 117,62 millions d’euros de la Bad et 44 millions d’euros de l’Africa Growing Together Fund (AGTF), un fonds créé (avec le concours de) la Banque populaire de Chine », indique un communiqué reçu à APA.

Au total, 483 kilomètres de routes seront construites principalement dans le Nord du pays : Kidira-Bakel (65 kilomètres), Boucle du riz (172,44 kilomètres), Louga-Keur Momar Sarr-Richard Toll (116,27 kilomètres), Orofondé-Matam dans le Dandé Mayo Nord (104,23 kilomètres) et 25 kilomètres de la RN2 entre Thiès et Kébémer.

« Certains tronçons font partie du corridor routier transafricain entre Nouakchott et Dakar et/ou ont des vocations nationales de désenclavement », informe la Banque africaine de développement. Ce projet, ajoute la source, inclut également la réalisation des aménagements intégrés constitués de voiries et de pistes rurales, d’infrastructures socioéconomiques et marchandes, et des appuis aux groupements de femmes et de jeunes, notamment pour la transformation des productions agricoles.

À terme, le programme doit contribuer à la mise en valeur et à la transformation des potentialités économiques des régions du Nord du Sénégal par la réduction des coûts de transport. De ce fait, « la production rizicole et minière devrait ainsi augmenter grâce à la hausse du trafic, la réduction des coûts généralisés du transport et la résilience climatique des infrastructures routières », se félicite l’institution financière.

Le portefeuille actif de la Bad au Sénégal, au 31 juillet 2021, comprenait 28 opérations pour un total de 899,43 millions d’euros d’engagements.

Sommet Turquie- Afrique : Ankara veut s’affirmer davantage sur le continent

Le troisième sommet entre la Turquie et l’Afrique qui s’ouvre ce vendredi à Ankara (Turquie) est l’occasion pour Recep Tayyip Erdogan de d’affirmer la percée de son pays sur le continent.Une présence tous azimuts sur le continent, plusieurs accords de coopération signés ces dernières années, et une influence de plus en plus grandissante sur le continent africain. La Turquie est en train de trouver en l’Afrique, une opportunité gigantesque après son isolement de la scène internationale.

Conscient des enjeux économiques et géopolitiques, Ankara entend conforter sa percée fulgurante sur le continent africain avec ce troisième sommet qui va réunir une quarantaine de hauts responsables dont treize chefs d’Etat.

Pendant deux jours (17 et 18 décembre), l’Afrique sera à l’honneur avec des thématiques sur l’économie et la sécurité qui seront au cœur des échanges. Face à l’isolationnisme européen et la chute vertigineuse de sa devise qui a perdu depuis le début de l’année 45% de sa valeur par rapport au dollar, l’Afrique apparaît marché vital pour Erdogan pour étendre son influence diplomatique et surtout donner un second souffle à son économie.

L’Afrique, un terrain que le président turc connaît à merveille ces dernières années pour y avoir effectué plus d’une trentaine de visites en 2021. Recep Tayyip Erdogan déroule sa « politique d’ouverture » vers le continent adoptée par son prédécesseur en 1998 en tissant de solides liens avec plusieurs pays africains.

Coopération économique et sécurité au cœur des échanges

Lors de la dernière décennie, le nombre d’ambassades turques en Afrique est passé de 12 à 42 ambassades, l’aide au développement turc a été revue à la hausse et la compagnie aérienne Turkish Airlines qui ne desservait que 4 destinations africaines en 2008, propose aujourd’hui 51 destinations dans 33 pays du continent.

Au plan économique, la présence industrielle turque peut se mesurer dans le secteur des infrastructures, de l’énergie, du textile, de la machinerie, des meubles, des appareils domestiques et des mines. Selon les données officielles de la Turquie, l’Afrique représente aujourd’hui 21% du chiffre d’affaires des entrepreneurs turcs qui ont pu, ces dernières années, réaliser 1 150 projets pour une valeur cumulée de 65 milliards de dollars dans différents pays africains. A l’instar des grandes puissances qui considèrent l’Afrique comme un marché en pleine croissance, la Turquie veut à son tour étendre ses tentacules.

Au plan sécuritaire, Ankara compte sur ses drones de combat et ses équipements militaires à moindre coût pour s’ouvrir davantage au marché africain. Une occasion pour la 17ème puissance économique mondiale de promouvoir ses équipements militaires et ses armements auprès des Etats africains avec des conditions d’acquisition plus souples. La sécurité est l’autre point phare de ce troisième sommet avec les dirigeants africains après l’économie.

L’objectif d’Erdogan au sortir de ce sommet, est de valider un nouveau programme sur cinq ans qui permettra de doubler les échanges commerciaux (25,3 milliards en 2020) pour le faire porter à 50 milliards de dollars.

Côte d’Ivoire: des équipements agricoles au profit de plus de 300 femmes

La Fondation MTN Côte d’Ivoire a offert à plus de 300 femmes de sociétés coopératives des villes de Soubré et San-Pedro, dans le sud-ouest ivoirien, des équipements agricoles pour un investissement de plus de 54 millions Fcfa.

La remise des équipements s’est tenue les 15 et 17 décembre 2021, dans le cadre de sa convention commerciale et sociale signée en janvier 2021 avec son partenaire la Fédération nationale des coopératives de vivriers de Côte d’Ivoire (FENASCOVICI).

Les entités ayant bénéficié de ces appuis sont la Société coopérative simplifié, la Société coopératrice les Merveilles de Soubré (SCOOPS SOCOMES) et la Société coopérative pour la production, l’achat et la vente de produits vivriers, de l’anacarde et du café, cacao de Côte d’Ivoire (SCOPCOVI-CI) de San-Pedro.

L’investissement total de ce projet dénommé « Techno Agri Women », d’un montant total de plus de 54 millions de F CFA est destiné à plus de 300 femmes et sur une superficie de plus de 65 hectares pour l’ensemble des deux villes. 

Le matériel offert dans les deux villes est composé notamment de motopompes, de tricycle, de pulvérisateurs, de machettes, de bottes, d’arrosoirs et dabas ainsi que des combinaisons de protection pour la bonne marche des cultures agricoles.  

La ville de Soubré a accueilli mercredi, la délégation de la Fondation avec à sa tête Mme Natenin Coulibaly, secrétaire exécutif pour remettre officiellement l’ensemble des équipements et matériels agricoles aux 200 adhérents de la Coopérative SCOOPS SOCOMES.

Cela a eu lieu en présence des encadreurs de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), des délégués de la FENASCOVICI ainsi que des autorités administratives et traditionnelles.

Après la ville de Soubré, la délégation de la Fondation de la société de téléphonie s’est rendue ce vendredi 17 décembre 2021 à San-Pedro pour procéder également à la remise des équipements aux femmes de la Coopérative SCOPCOVI-CI. 

Lors de la cérémonie, la secrétaire générale de préfecture, Mme Fatoumata Koné épouse Sanogo s’est réjouie de l’investissement social de l’entreprise de téléphonie qui va dans la droite ligne du plan national de développement du gouvernement.

Une formation pratique de l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) pour le renforcement de capacité ayant ciblé 300 femmes des villes de Soubré et San-Pedro a débuté depuis le mois de septembre 2021 et concerne les techniques agricoles, l’organisation et fonctionnement d’une société coopérative, la responsabilité des délégués de section, la vie associative et les techniques de commercialisation.

Cette initiative de la Fondation vient réaffirmer l’ambition de l’entreprise de téléphonie de venir en aide aux femmes, afin de contribuer efficacement à l’autonomisation des femmes en Côte d’Ivoire. 

Ce fut l’occasion pour les autorités administratives présentes aux remises de don de rappeler les efforts de l’Etat ivoirien en matière d’autonomisation de la femme et de saluer l’initiative de la Fondation.

Un volet numérique comprenait le projet « Techno Agri Women » qui a permis la formation et l’utilisation des femmes aux services de mobile money pour les transactions et la commercialisation de leurs produits. 

Selon l’accord de partenariat avec la FENASCOVICI, la Fondation s’est engagée à appuyer deux coopératives agricoles de femmes pour la formation, l’équipement et la mise en place d’un système de crédit intrants à travers le mobile money.

Et ce, pour l’acquisition de semences, herbicides et pesticides pour les cultures maraichères de l’aubergine, du gombo et du piment, du manioc, du maïs et du riz de bas fond. La Fondation est assistée dans cette mission par l’ANADER.

Lancée en 2006, la Fondation soutient les projets contribuant durablement à l’amélioration de la qualité de vie des populations de Côte d’Ivoire, principalement dans les domaines de l’autonomisation des jeunes, des femmes et des jeunes filles et les priorités nationales.

A travers sa Fondation, l’entreprise de téléphonie, leader de l’Internet, affiche un grand intérêt à l’autonomisation de la femme en Côte d’Ivoire et a fait de l’autonomisation de la femme une de ses priorités en 2021.

Sénégal : Macky Sall et divers autres sujets à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA reviennent la sortie de Macky Sall l’exploitation du pétrole et du gaz et divers autres sujets.Dans Le Quotidien, Macky Sall « enflamme » le débat sur l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. « Il n’y a pas un seul expert qui maîtrise toute la chaîne de valeur » déclare le président de la République. Dans Le Soleil, le chef de l’Etat enfonce le clou : « ce n’est ni une fatalité ni une malédiction ». Le président Sall, ingénieur géologue de formation estime que « dans le domaine du pétrole, ceux qui parlent ne connaissent pas ».

Et nous parlons de la sortie de Macky Sall jeudi sur le « recrutement anarchique » dans l’administration. Pour Walfadjri, « Macky Sall fait son propre procès ». Faut-il en rire ou en pleurer s’interroge le journal, qui estime que le président de la République nomme aux « emplois civils et militaires » et qu’il devrait lui-même revoir sa copie dans ses nominations.

L’Observateur perçoit les « dessous de la colère du président » dans ce recrutement anarchique. Le journal livre les chiffres et estime de 91.401 agents en 2011, l’effectif de la fonction publique est passée à 160.367 en 2021. Cela s’accompagne d’une explosion de la masse salariale passée de 428 milliards de F CFA à 904 milliards, qui va atteindre 952 milliards en 2022 et 1040 milliards en 2023.

L’AS revient sur ce projet de loi de l’opposition pour « criminaliser l’homosexualité ». Le journal indique que cinq députés de l’opposition ont déposé, le 14 décembre dernier, la proposition de loi. Ces parlementaires estiment que « le phénomène de la déviance sexuelle prend des proportions inquiétantes et dangereuses au Sénégal ».

Vox Populi reparle « des confrontations pas diplomatiques » à la Division des investigations criminelles entre civils et gendarmes dans l’affaire des passeports diplomatiques. Deux gendarmes sont en garde à vue, tous les interpellés déférés au parquet ce matin, renchérit le journal.

En Sport, Record revient sur la 17ème journée de Premier League marquée par la victoire de Liverpool de Sadio Mané (3-1) devant Newcastle. Les Reds collent à City en tête, pendant que Chelsea et Edouard Mendy perdent du terrain en concédant le nul à domicile devant Everton (1-1).

Stades pour sa part, lance son compte à rebours pour la Can 2022. Le journal fait un focus sur Sadio Mané, Idrissa Gana Guèye et Cheikh Kouyaté, les « fidèles compagnons d’Aliou Cissé ». Ces joueurs inamovibles sont présents en sélection depuis 2012, disputant au passage les Jeux olympiques de 2012 à Londres, la Can 2015, 17, et 19 et le Mondial 2018 en Russie.

L’aéroport d’Abidjan teste son plan d’urgence simulant une crise de sécurité et de sûreté

L’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a testé mercredi son plan d’urgence d’aérodrome simulant une crise de sécurité et de sûreté.

Le scénario de cet exercice général du plan d’urgence de l’aéroport d’Abidjan, a mis en scène une sortie de piste d’un avion de la compagnie imaginaire Tako Airlines avec à bord 16 personnes, dont trois membres d’équipage, suivi d’un début d’incendie à bord. 

L’intervention des équipes de secours de l’aéroport a permis de circonscrire l’incendie et de porter secours aux occupants de l’aéronef, parmi lesquels on dénombre quatre décès, huit blessés et quatre personnes sorties indemnes. 

La deuxième situation concerne, un bagage abandonné, qui a été découvert dans le hall public de l’aéroport. Une gestion de cette alerte de sûreté a permis une intervention rapide des autorités compétentes. 

L’ensemble de cet exercice géré par le Comité de rédaction et de planification, a permis d’évaluer le dispositif documentaire et opérationnel ainsi que le mécanisme de coordination d’AERIA, gestionnaire de l’Aéroport international Félix Houphouët- Boigny d’Abidjan, en situation de crise.

Dans le cadre de l’amélioration continue du plan d’urgence de l’aéroport d’Abidjan, le plus grand du pays, un rapport final de l’exercice a été élaboré par les parties prenantes aux fins d’en informer les autorités et les partenaires. 

L’élaboration d’un plan d’urgence d’aérodrome et son déploiement en situation réelle ou simulée est une exigence réglementaire nationale et internationale aéronautique pour tout aéroport international certifié.

Cette simulation de crise a pour objectif de limiter le plus possible les effets d’une situation d’urgence en sauvant les vies humaines, en protégeant les avions et les infrastructures en vue de maintenir les opérations aériennes. 

Ce plan d’urgence d’aérodrome intervient trois ans après celui de mars 2018. Il vise un an après le déclenchement de la pandémie de Covid-19, à réévaluer le dispositif documentaire et opérationnel arrêté d’accord parties entre Aeria et ses partenaires de la plateforme aéroportuaire.

Avec environ 2,3 millions de passagers à fin 2019, l’aéroport d’Abidjan veut reconquérir sa place de hub naturel de l’Afrique de l’Ouest. Le pays envisage de faire de cette plateforme une référence internationale attractive, verte et à la pointe de la technologie. 

L’aéroport d’Abidjan a obtenu en 2015 sa première certification américaine, la TSA. En juillet 2017,  l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC) l’a certifié comme étant conforme aux normes de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI). 

Il a été classé, en 2018, comme étant le premier aéroport du continent africain à obtenir l’accréditation Carbone 3+. Cette même année, l’aéroport d’Abidjan a été consacré meilleur aéroport en matière d’amélioration de qualité de service pour la Région Afrique. 

Côte d’Ivoire: 18 spécialités des cadres supérieurs de la santé reconnues

La Fonction publique ivoirienne qui reconnaît désormais 18 spécialités des cadres supérieurs de la santé, a remis officiellement jeudi 221 actes de reconnaissance à des acteurs du secteur médical.

Ces spécialités ont été dévoilées à l’occasion d’une cérémonie de décoration des agents de la santé, et des agents du ministère de l’Economie numérique et ceux du ministère de la Fonction publique, dans le cadre des « Journées de la fonction publique ». 

Jusque-là, la Fonction publique attribuait le titre de médecin aux cadres supérieurs de la santé. Désormais, elle prend en compte 18 spécialités: Anesthésie-Réanimation; Biologie; Cardiologie; Chirurgie; Dermatologie; Gastro-enterologie, Gyneco-obstétrique; Imagerie médicale. 

Elle prend également en compte les spécialités de Néphrologie; Neurologie; Nutrition ; Ophtalmologie; Oto-Rhino-Laryngologie; Pédiatrie;  Pneumologie; Psychiatrie; Santé publique; stomatologie et de Chirurgie.  

Cent quarante (140) agents du ministère de la Santé, du ministère de l’Economie numérique et celui du ministère de la Fonction publique ont été décorés, notamment 22 au rang de commandeur, 51 au rang d’officier et 67 au rang de chevalier. 

Un panel autour du thème « Contributions du service public au traitement des défis imposés par la pandémie de la Covid-19 : cas des ministères en charge de la Santé, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration » a été animé par le secrétaire d’Etat Brice Kouassi.

Le ministère de la Santé était représenté par Dr Edith Kouassi. A ce panel, l’on enregistrait aussi un représentant du ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation. 

Le ministre ivoirien de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a déclaré à l’endroit des récipiendaires qu' »une chose est d’être décorée devant la nation, mais une autre est de rester constant et de démontrer à nos concitoyens que la Fonction publique a en son sein des acteurs de grande qualité, des hommes et des femmes compétents ». 

« Soyons tous des gardiens du service public. Partout où vous êtes, partout où vous irez, soyez fiers d’être des fonctionnaires et des agents de l’Etat au service de vos concitoyens », a lancé le ministre ivoirien de la Fonction publique de la modernisation de l’administration. 

Il y a une semaine, le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a annoncé à son Cabinet la tenue de la première édition des « Journées de la fonction publique », du 13 au 17 décembre 2021. 

Cet événement, selon le ministre Anne Désirée Ouloto, vise « la promotion du service public » et se veut une occasion de « valorisation de l’action publique et de ses animateurs que sont les fonctionnaires et les agents de l’Etat ».

Ces journées visent notamment une meilleure connaissance par les populations du service public, ainsi qu’une prise de conscience plus renforcée chez les fonctionnaires et agents de l’Etat, à travers le pays.