Congo : l’E2C manque du personnel outillé aux nouvelles technologies

C’est ce qui ressort de la réunion du comité technique des ingénieurs de la société Electrique du Congo (E2C), tenue le 13 décembre à Brazzaville.

 

Le comité technique des ingénieurs de la société Electrique du Congo (E2C) a présenté, le 13 décembre à Brazzaville, un rapport sur l’état des lieux des installations et équipements du système électrique interconnecté. Il s’est agi aussi  de ressortir les problèmes rencontrés dans l’exploitation et la gestion dudit système.

Réalisé sur instruction du ministère de tutelle, l’état des lieux de vingt-deux postes de haute tension visités indique : l’obsolescence et la défectuosité des réducteurs mesures ; l’avarie des relais de protection, la défectuosité de plusieurs armoires de commande des disjoncteurs, la désuétude des modules de redressement des services auxiliaires de courant continu.

Il est également constaté dans le système électrique national, l’absence des groupes électrogènes de secours dans la quasi-totalité des postes haute tension, l’usure des serveurs Scada, du système d’exploitation Unix, des swiths et BCU puis le dépassement de la durée de vie des équipements actifs de télécommunication.

En matière d’exploitation, soulignons que les trois unités de production hydroélectrique (Moukoukoulou, Imboulou  et Liouesso) accusent les même maux.

A cela s’ajoutent l’absence d’une politique soutenue de maintenance et d’exploitation des centrales thermiques de secours ; l’instabilité sur l’ensemble du réseau en régime séparé avec le réseau de la République démocratique du Congo.

Par ailleurs, faute de formation adéquate, E2C manque un personnel outillé aux nouvelles technologies.