Interdiction à Abidjan de deux manifestations simultanées du FPI et des victimes

Le préfet d’Abidjan Adama Doumbia a pris un arrêté portant interdiction de deux réunions simultanées du Front populaire ivoirien (FPI) et du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire prévues ce samedi au stade au stade de Gonzagueville dans le sud de la capitale économique ivoirienne, évoquant des «risques d’affrontements et de trouble à l’ordre public ».

 « Considérant que les deux réunions sont programmées pour se tenir sur le même site, le même jour et aux mêmes heures, considérant les risques d’affrontements et trouble à l’ordre public, la réunion du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire prévue le samedi 15 mai 2021 au stade de Gonzagueville est interdite », stipule l’arrêté.

Le meeting de  « mobilisation pour le retour de Laurent Gbagbo »  organisé au stade de Gonzagueville, commune de Port-Bouët, le samedi 15 mai 2021 est également interdit, selon le préfet d’Abidjan.

L’administrateur civil a par ailleurs, précisé à l’article 3 de cet arrêté que  « tout contrevenant à ces interdictions est passible des sanctions prévues par la législation en vigueur  ».

Côte d’Ivoire: démarrage du concours du CAFOP 2021 avec 55 000 candidats

La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a lancé samedi à Abidjan le Concours du CAFOP (Centre d’animation et de formations pédagogiques) session 2021 qui met en compétition plus de 55 000 candidats.

« Il y a un peu plus de 55 000 candidats pour 5 000 places. Seul le mérite devrait pouvoir nous aider à distinguer les candidats », a déclaré Mme Mariatou Koné à la suite d’une visite des centres du Lycée moderne de Treichville et du Lycée classique d’Abidjan.

Sur plus de 55 000 candidats enregistrés pour le concours de CAFOP session 2021, l’on dénombre 27 000 femmes, a fait savoir la ministre, indiquant que tous les candidats sont répartis dans 113 centres à travers le pays.

« C’est par le travail que les candidats seront admis (…) Peu importe le statut social des parents », a-t-elle lancé, estimant que « quand on a bien travaillé à ce concours, c’est-à-dire qu’ on a eu le maximum de points, on devrait réussir ». 

« Beaucoup de candidats à l’approche du concours, au lieu de se concentrer sur les matières requises à l’épreuves, cherchent des parrains. Je ne vous dis pas, moi-même en tant que ministre, le nombre d’appels que j’ai reçu hier », a révélé le ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation. 

Pour Mme Mariatou Koné, « seul le travail paie ». Et il n’est pas question de faire du favoritisme à des candidats, car « ce sont eux qui vont former les enfants; il n’y a pas de mauvais élèves, il y a de mauvais enseignants ». 

« Si on a de bons enseignants, des enseignants responsables, les enfants devront bien travailler à l’école », a-t-elle poursuivi, rappelant que les résultats des épreuves écrites tenues ce jour sont attendus pour le mois de juillet.

Suite à une question d’un journaliste, elle a répondu qu’il y aura des réformes du concours du CAFOP, mais dans le cadre des états généraux de l’éducation annoncés, où « chaque Ivoirien sa s’exprimer sur ce qu’ il souhaite voir changer dans le système éducatif ».

Yves Zogbo nommé président du Comité de normalisation de l’Africa sports d’Abidjan

Le célèbre animateur Yves Zogbo Junior a été nommé nouveau président du Comité de normalisation de l’Africa sports d’Abidjan, l’un des plus grands clubs de football de la capitale économique ivoirienne qui connaît un bicéphalisme à sa tête depuis quelques années.

L’information a été donnée vendredi par la Fédération ivoirienne de football ( FIF).  M. Zogbo dirigera une équipe de cinq personnes dont la mission principale de réunifier le club « Vert et Rouge  » devrait s’achever le 31 août prochain.

Ce Comité de normalisation est composé de quatre membres à savoir Guillaume Zé, Alain Gouamené, Anna Dié, Noël Yapi et du secrétaire général Assemien Yapi.

 L’Africa sports d’Abidjan, l’un des mythique clubs ivoiriens de football est en proie à des querelles intestines avec deux présidents, notamment Vagba Alexis et Bahi Antoine qui se disputent la gestion du Club.

C’est fin avril dernier que le comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football ( CN-FIF) a décidé de mettre l’Africa sports d’Abidjan sous normalisation pour aider ce club à régler la crise qu’il traverse.

Côte d’Ivoire: Alain Lobognon démissionne du parti MVCI à l’approche de son procès

L’ancien ministre ivoirien des Sports, Alain Lobognon, a démissionné du Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI), un parti proche de Guillaume Soro, à l’approche de son procès pour atteinte à la sûreté de l’Etat, a rapporté vendredi son porte-parole Jean Paul Beugrefoh.

« Par courrier en date du 13 mai 2021, adressé au Dr Louis Ouattara, secrétaire général du MVCI, l’ex-ministre des Sports, Alain Lobognon a rendu sa démission de toutes les instances de ce parti auquel il était lié politiquement », écrit M. Jean Paul Beugrefoh.

Selon M. Beugrefoh, porte-parole de Alain Lobognon, « prisonnier politique », il a « décidé de mettre fin à son engagement au sein du MVCI pour une volonté personnelle de disposer de sa totale liberté, au moment où va s’ouvrir le procès devant le tribunal criminel d’Abidjan ». 

M. Lobognon, ex-député de Fresco (Sud- Ouest), « comparaîtra en compagnie des autres prévenus arrêtés le 23 décembre 2019″, mentionne le communiqué qui ajoute qu' »il entend ainsi comparaître en homme politique affublé d’aucune appartenance politique ». 

L’ex-ministre qui a « partagé joie et plaisir de militer aux côtés de plusieurs amis, frères et camarades pour l’engagement commun en faveur de valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire quitte le MVCI le cœur léger, sans regret, ni rancœurs », conclut le communiqué.

La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples avait ordonné le 22 avril 2020 à l’Etat de Côte d’Ivoire de surseoir à l’exécution du mandat de dépôt contre Guillaume Soro et ceux décernés à ses proches ainsi que leur mise en liberté provisoire, dans un arrêt.

Dans l’arrêt, la Cour demandait à l’Etat de Côte d’Ivoire de « surseoir à l’exécution des mandats de dépôts » décernés contre des pro-Soro comprenant des parlementaires: Alain Lobognon, Camara Loukimane, Kanigui Soro, Yao Soumaila, Soumahoro Kando, Kamaraté Souleymane.

Pour les avocats de la Cote d’Ivoire, les mesures provisoires sollicitées par la Cour excèdent largement le champ des mesures provisoires et sont de nature à « entraver le fonctionnement normal de la justice nationale ». 

Un mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de M. Guillaume Soro en décembre 2019. Le 23 et le 24 décembre de cette même année, ses proches ont été arrêtés et placés en détention préventive dans différents centres de détention à Abidjan et d’autres villes du pays.

 

Côte d’Ivoire: une part belle aux meilleurs élèves dans les affectations

Les affectations en ligne des élèves admis en classe de 6e en Côte d’Ivoire sont désormais prévues sur 24h pour les meilleurs admis au CEPE avec 153 points et plus (au moins 18/20 de moyenne), et trois semaines pour ceux ayant obtenu 85 à 152 points.

Il s’agit d’une « affectation préférentielle » au profit de ceux qui ont au moins 18/20 de moyenne, a dit le Directeur de l’orientation et des bourses (DOB), Jérôme Ayekoé, lors du lancement de la campagne des affectations en ligne des élèves admis en 6e pour la rentrée scolaire 2021-2022. 

La Direction des orientations et des bourses a lancé vendredi cette campagne au Lycée Sainte-Marie de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, notamment prévue du 14 mai au 5 juin 2021 « dans la perspective d’améliorer le pourcentage d’élèves affectés en ligne ».

La rencontre a réuni des délégations de la communauté éducative dans les directions régionales et départementales. A l’attention des parents, M. Jérôme Ayekoé, a insisté que l’affectation en ligne de l’élève est réservée aux tuteurs et aux géniteurs de l’enfant. 

Selon M. Jérôme Ayekoé, les parents des élèves ayant obtenu au moins 153 points, auront la latitude de faire le premier jour (de 23h59 au lendemain 23h30), l’affectation de leurs enfants. Et le jour suivant, et ce sur trois semaines, les autres admis au CEPE feront leur affectation. 

L’affectation en ligne se fait via le téléphone mobile. Le parent devra disposer du matricule de l’enfant, envoyer DOB au 9991 et suivre les instructions de l’opérateur de téléphonie mobile de son choix. 

« Cette année, pour tenir compte des observations des parents d’élèves », l’affectation en ligne sera consacrée pour la première journée aux excellents et à partir de la deuxième journée à ceux ayant obtenu au moins 85 points, a-t-il relevé. 

En 2019 et 2020, la DOB a réalisé respectivement des taux d‘exécution de 85% et de 90%. L’année précédente, 10h après le démarrage, 300 000 élèves ont pu être affectés en ligne.

« Malgré ces résultats, nous devons maintenir nos efforts car il y a encore, environ 10% des élèves, au plan national, qui ont échappé à l’affectation en ligne », a fait observer M. Ayekoé. 

Dans la DREN (Direction régionale de l’Éducation nationale) d’Abidjan1, qui a servi de pilote au projet d’affectation en ligne, ce taux est de 14, 38%, soit 2967 élèves sur 20.636 admis. 

Les années antérieures les affectations en ligne des élèves admis au CEPE se faisait pour tous, dès l’ouverture du processus d’affectation. Certains parents avaient critiqué le processus, souhaitant une exception pour les élèves excellents.  

Côte d’Ivoire : promotion du métier de statisticien auprès de la gent féminine

Quinze jeunes filles de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Cameroun et du Burkina Faso admises au concours d’entrée à l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan ont reçu chacune, vendredi, un ordinateur au cours d’une cérémonie présidée par Nialé Kaba, la ministre ivoirienne du Plan et du développement.

Ces 15  lauréates ont été admises aux filières de formation d’ingénieur statisticien économiste et d’ingénieur de travaux statistiques. Cette initiative qui est à sa quatrième édition, s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation et la promotion de l’équité et du genre dans la formation statistique.

Selon la ministre Nialé Kaba, le concours d’entrée dans les filières d’ingénieur statisticien économiste et d’ingénieur des travaux statistiques de l’ENSEA est très sélectif d’où le mérite de ces jeunes filles. Elle a salué, par ailleurs,  leur « travail et leur engagement personnel » dans la recherche de l’excellence.

 « Je voudrais les féliciter et les encourager à persévérer dans l’effort parce que le succès est au bout de l’effort », a estimé la ministre du Plan et du développement qui est la première femme ingénieure statisticienne en Côte d’Ivoire.

Avant elle, Dr Hugues Kouadio, le directeur général de l’ENSEA a indiqué que l’ambition de son établissement est de porter la proportion des filles, qui est de 20%  dans son effectif actuel, à 30%.

C’est pourquoi, il dit être conscient de ce que « des efforts restent à faire ». «  L’ordinateur est un outil indispensable à notre formation. Il nous permettra de travailler aisément. Nous sommes plus qu’honorées par la reconnaissance de nos efforts », a dit à son tour, Olivia Adou, au nom des 15 récipiendaires.

Poursuivant, elle a appelé les jeunes filles à se lancer dans la formation scientifique, surtout dans le métier de statisticien. Depuis sa création en 1961, l’ENSEA a formé plus de 4000 statisticiens pour les pays africains.

Une ONG invite Ouattara et Bédié au « dialogue » pour une « stabilité » du pays

La Plate-forme pour l’engagement citoyen de Côte d’Ivoire (PEC-CI) a invité jeudi au « dialogue » le chef de l’Etat Aĺassane Ouattara et Henri Konan Bédié en vue d’une « stabilité » du pays, dans une déclaration.

La PEC-CI demande à M. Ouattara « d’accepter la main tendue du doyen d’âge de la politique ivoirienne, Henri Konan Bédié à travers le dialogue national inclusif, seul gage d’une paix durable et pour la stabilité » du pays, indique la déclaration.

Cette plateforme qui regroupe 35 organisations de la société civile appelle à « la libération sans condition de tous les prisonniers politiques, militaires et de la société civile depuis la crise post-électorale de 2010 jusqu’à nos jours ».

Elle demande en outre au chef de l’Etat de « mettre tout en œuvre » afin que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, qui ont été définitivement acquittés de tous les crimes par la Cour pénale internationale (CPI) puissent rentrer en Côte d’Ivoire. 

Pour la Plate-forme pour l’engagement citoyen de Côte d’Ivoire, ils constituent « la clé essentielle de la réconciliation nationale tant recherchée » de même « le retour effectif de toutes les filles et de tous les fils encore en exil sans exception ».

Le Comité exécutif de la PEC-CI et ses 35 organisations de la société civile demande à M. Ouattara « d’associer toutes les forces de la Nation à la gestion du pays à travers la mise en place d’un Gouvernement de large ouverture ».

Selon le Comité exécutif et ces organisations de la société civile ivoirienne, cela devrait permettre de « trouver ensemble des solutions idoines aux nombreux problèmes qui minent notre société ces dernières années ». 

« Nous invitons M. Ouattara à privilégier la voie du dialogue, du pardon en mettant tout en œuvre au nom du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, feu Félix Houphouët-Boigny afin de reprendre sans délais le dialogue direct et franc entamé » avec M. Bédié, poursuit le texte.

 Et ce, « en associant tous les partis politiques y compris la société civile significative, afin de préserver l’unité Nationale garant d’une paix durable, car tous les regards sont tournés vers eux ».  

Le Plateforme invite « tous les acteurs politiques ivoiriens sans exceptions à éviter les prises de positions de va-t’en guerre, afin de garantir l’avenir de la jeunesse ivoirienne, dont plus de 80% croupissent sous le poids de la misère », note la déclaration. 

La PEC-CI demande au chef de l’Etat « d’accepter de faire le sacrifice suprême en signant un décret pour une loi d’amnistie pour libérer tous les prisonniers politiques », mentionne la déclaration. 

L’organisation estime que cet acte pourrait « atténuer le climat socio-politique » qui de son point de vue « reste non favorable à la réconciliation de toutes les filles et de tous les fils » de la Côte Ivoire.

Crise énergétique: l’Etat ivoirien plafonne les prix du ciment

Le ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a dans le cadre de la crise énergétique que traverse le pays, fixé les prix maxima de la tonne du ciment sur toute l’étendue du territoire.

Selon un communiqué, signé du ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, le prix sortie usine du ciment CPJ 32.5 est de 73.000 TTC la tonne. 

Le prix de détail du ciment CPJ 32.5, lui, a été fixé à 80.000 Fcfa TTC/tonne à Abidjan et San-Pedro puis les villes environnantes dans un rayon de 300 Km. Au-delà de 300 Km le coût est fixé à 95.000 Fcfa. 

Quant au ciment CPJ 42.5, le prix maxima de la tonne revient à 75.000 Fcfa TTC au sortie de l’usine. Pour le prix de détail à Abidjan, San-Pedro et les villes de 300 Km, le prix est de  90.000 Fcfa contre 95.000 Fcfa TTC au-delà de 300 Km. 

Dans le communiqué, le ministre du Commerce et de l’industrie rassure que « toutes les dispositions sont prises avec les industriels pour assurer l’approvisionnement du marché ». 

« Le non-respect des prix indiqués expose les contrevenants à des sanctions prévues par la réglementation », conclut le communiqué.

Les sociétés de production de ciment ont augmenté ces derniers jours le prix du ciment, évoquant entre autre les coupures électriques, ce qui a entraîné une flambée des prix sur le marché ivoirien.  

Fête de ramadan: Ouattara appelle à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire

Le président ivoirien Alassane a appelé, mercredi à Abidjan, au pardon entre les ivoiriens et à la consolidation du climat de paix dans le pays, à l’occasion de la fête de ramadan.

« A tous les habitants de la Côte d’Ivoire, nous souhaitons que ce climat de paix se consolide davantage, que la concorde nous anime et que le pardon soit la chose essentielle pour nous permettre de nous retrouver en tant que frères et sœurs pour penser uniquement à notre beau pays la Côte d’Ivoire qui est en progrès », a souhaité M. Ouattara.

Il  s’exprimait à la grande mosquée de la Riviera Golf, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan où il a fait la prière de l’Aid-El-Fitr marquant la fin du jeûne musulman. Poursuivant, le chef de l’exécutif ivoirien a estimé que  « la Côte d’Ivoire a besoin de paix et de fraternité pour avancer et les ivoiriens ont besoin d’amour entre les uns et les autres ».

Avant lui, dans un sermon, l’imam El Hadj Bachir Ouattara, s’est félicité de l’apaisement du climat politique en Côte d’Ivoire.

 « Nous notons avec satisfaction et espoir un véritable apaisement du climat politique, facteur de consolidation de la paix  et de la cohésion sociale, éléments majeurs propices à un développement harmonieux pour les habitants de notre chère Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué notant avec satisfaction depuis quelques semaines la réalisation d’actions d’apaisement posées par le gouvernement.

Au nombre desdites actions, il a cité entre autres, la facilitation et le retour effectif d’exilés de la crise post-électorale de 2011. 

« Nous formulons le vœu que ces actions connaissent un aboutissement heureux pour le bonheur des ivoiriens. J’exhorte tous les acteurs politiques, de façon solennelle, à privilégier l’intérêt supérieur de la nation et à œuvrer en faveur de la paix et de la cohésion sociale », a encouragé l’imam Ouattara.

 La communauté musulmane ivoirienne célèbre ce jour la fête de ramadan marquant la fin du mois de jeûne après l’observation du croissant lunaire mardi soir dans plusieurs localités du pays dont Gonaté dans le centre-ouest.

La Poste de Côte d’Ivoire reconceptualisée face à la concurrence

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Félix Adom, a visité mardi un bureau de la poste, reconceptualisé dans la « nouvelle vision de la poste » et qui devrait être ouvert dans moins de deux semaines.

« J’ai été agréablement surpris par la qualité des travaux, du concept futuriste», s’est félicité M. Roger Adom à la presse, annonçant la réouverture de ce bureau dans moins de deux semaines au sein de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Ce modèle futuriste « va permettre de développer les activités postales », a indiqué M. Roger Adom, soulignant qu’ il y aura des services postaux digitaux, des applications pour faire acheminer des actes.

Il comprend également un cyber café où pourront se connecter à Internet, des centres de reprographie. Selon M. Roger Adom, la nouvelle poste, équipée d’outils technologiques, est « prête à faire face à la concurrence ».

Le directeur général de la poste de Côte d’Ivoire, Isaac Gnamba Yao, a laissé entendre que « dans sa réouverture, nous avons pensé qu’il fallait le reconceptualiser à partir de ce bureau, présenter la nouvelle vision de la Poste ».

M. Gnamba a relevé que cette poste futuriste se veut « multitâche, qui met le digital au cœur de sa politique ». En dehors des facilitations sur le e-commerce et les actes, il est doté d’un business center et un espace co-working pour ceux qui ont des idées d’entrepreneuriat.

Côte d’Ivoire: les musulmans célèbrent mercredi la fête de ramadan

La communauté musulmane ivoirienne célèbre mercredi la fête de ramadan ou l’aid-el-fitr marquant la fin du jeûne musulman après l’observation du croissant lunaire dans plusieurs localités du pays dont Gonaté (Centre-Ouest).

L’annonce a été faite, mardi soir, par l’imam Sekou Sylla, le porte-parole du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en  Côte d’Ivoire (COSIM). 

« Le COSIM et la CODIS informent la communauté nationale que le croissant lunaire marquant la fin du mois de ramadan 2021 a été observé à Gonaté, Kato dans la région de Séguéla. Ce même croissant a été observé à N’Dotré, Anyama et Plateau Dokui. Par conséquent, la fête de ramadan en Côte d’Ivoire sera célébrée le mercredi 12 mai 2021», a rapporté l’imam Sylla dans ce communiqué conjoint du COSIM et du Conseil des imams sunnites de Côte d’Ivoire (CODIS).   

Dans la tradition musulmane, cette fête de ramadan  sera essentiellement marquée par la prière de l’Aïd, mais sera également l’occasion pour les fidèles musulmans de faire preuve de générosité envers les nécessiteux à travers la « zakat-el-fitr» qui est une aumône versée à cette occasion.

Bédié reconduit Guikahué à la tête du secrétariat exécutif du Pdci

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) Henri Konan Bédié a reconduit à la tête du secrétariat exécutif de la formation politique, Kakou Guikahué, qui est désormais coiffé par un Comité politique.

Dans le cadre de la « modernisation » du Pdci annoncée le 10 avril 2021 visant à « Impliquer et responsabiliser davantage l’important vivier de cadres compétents et des jeunes dynamiques dans toutes les Instances de décisions du Parti », M. Bédié a réorganisé le parti.

De ce fait, le président du Pdci a procédé à « la restructuration du Secrétariat exécutif du parti », nommant M. Maurice Kakou en qualité de secrétaire exécutif en chef du Pdci. 

Cette restructuration du Secrétariat Exécutif est principalement caractérisée par l’entrée de sept (7) personnalités: Junior GOUALI DODO; Raoul ABY AKROBOU; Jacques Gabriel EHOUO; Jean Michel AMONKOU; Seraphin YAO KOUAME; Euphrasie Chantal NGUESSAN; Jean Baptiste KOUAME. 

Dans le cadre de la réforme du Pdci, M. Bédié a créé un Comité politique, un Comité de gestion et de suivi des élections et un Comité de mobilisation et du développement des ressources. 

Voici la liste du nouveau secrétariat exécutif du Pdci 

1-Secrétaire Exécutif du Parti, Chef du Secrétariat Exécutif :

Maurice KAKOU GUIKAHUE

2-Secrétaire Exécutif Chargé de l’Organisation et de la Mobilisation :

Noel AKOSSI BENDJO

3-Secrétaire Exécutif Chargé des Sections, des Délégations Départementales et Communales 

Privat SERI BI NGUESSAN

4-Secrétaire Exécutif Chargé de la formation 

Robert NIAMKEY Koffi

5-Secrétaire Exécutif Chargé des Élections 

François Roland ADIKO

6-Secrétaire Exécutif Chargé des Commissions Techniques Nationales :

Narcisse Pierre KOUADIO NDRI

7-Secrétaire Exécutif Chargé des Finances

Thierry TANOH

8-Secrétaire Exécutif Chargé des Affaires Juridiques

Me Emile Gohoré SUY BI

9-Secrétaire Exécutif Chargé de la Communication et de la propagande :

Jean Louis Eugene BILLON

10-Secrétaire Exécutif Chargé des Relations Extérieures

Joseph Youssouf BAMBA

11-Secrétaire Exécutif Chargé des Délégations Générales

Bernard EHOUMAN

12-Secrétaire Exécutif chargé du Patrimoine

Barthelemy NDRI NGUESSAN

13-Secrétaire Exécutif Chargé de la Sécurité et du Service d’Ordre

Emmanuel KOUASSI LENOIR

14-Secrétaire Exécutif Chargé des Affaires Sociales

Louise Aminata DIOP(Mme)

15-Secrétaire Exécutif Chargé des études et de la Prospective-  Porte-parole 

Séraphin YAO KOUAME

16-Secrétaire Exécutif chargé des Relations avec les structures du Parti 

Theodore KOUASSI BODI

17-Secrétaire Exécutif chargé de l’Innovation, des réformes et de la vie du Parti 

GBA Daouda

18-Secrétaire Exécutif chargé de l’Information et de l’Economie Numérique- 

Porte-parole Adjoint 

Dénis KAH ZION

19-Secrétaire Exécutif Chargé des Relations avec les Partis Politiques Nationaux :

Georges Philippe EZALEY

20-Secrétaire Exécutif Chargé des Femmes 

Adèle AMON Epse N’DABIAN (Mme)

21-Secrétaire Exécutif Chargé des Jeunes 

Brahima KAMAGATE

22-Secrétaire Exécutif chargé du Bulletin de liaison du PDCI-RDA.

Adèle Aya NDIORE(Mme)

23-Secrétaire Exécutif Chargé des Nouvelles Adhésions et du Recrutement

Ange Isaac APPIA AKA

24-Secrétaire Exécutif Chargé des Relations avec les Groupes Parlementaires du PDCI-RDA

Raoul ABY AKROBOU

25-Secrétaire Exécutif Chargé des Relations avec les Elus locaux du Parti

Jacques Gabriel OHOUO

26-Secrétaire Exécutif Chargé des Relations avec les Enseignants militants du PDCI-RDA- Porte-parole Adjoint

Junior GOUALI DODO

27-Secrétaire Exécutif Chargé des Relations avec les Syndicats et les Organisations Non Gouvernementales 

Aminata NDIAYE(Mme)

28-Secrétaire Exécutif chargé des Relations avec les Communautés

Racine MBENGUE ABDOULAYE

29-Secrétaire Exécutif chargé de la Culture et de la Francophonie

Valérie YAPO ADAI(Mme)

30-Secrétaire Exécutif Chargé de l’Insertion Professionnelle des Jeunes

DOULAYE COULIBALY

31-Secrétaire Exécutif chargé des groupes socioprofessionnels et des Mouvements Associatifs

Jean Michel AMONKOU

32-Secrétaire Exécutif Chargé du suivi de l’Action Gouvernementale

COULIBALY Lazeni

33-Secrétaire Exécutif chargé de la Famille et de la Promotion du Genre- porte-parole Adjointe 

NGUESSAN Euphrasie Liliane Chantal(Mme)

34-Secrétaire Exécutif Chargé des Relations avec le Secteur Privé

Jean Paul AMETHIER

35-Secrétaire Exécutif Chargé du Monde Rural

Soumahila KOUASSI BREDOUMY TRAORE

36-Secrétaire Exécutif Chargé des changements climatiques et du développement durable

Ahmadou OUATTARA

37-Secrétaire Exécutif Chargé des grands travaux et de l’Aménagement du Territoire

Lancina KOUAME KOUAKOU

38-Secrétaire Exécutif, Secrétaire des séances

Jean Baptiste KOUAME

Bédié remet les feuilles de route aux nouvelles instances du Pdci

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié a remis lundi les feuilles de route des coordonnateurs généraux des trois nouvelles instances du parti, créées dans le cadre de la modernisation de la formation politique.

Ces comités ont été mis en place pour « une gestion plus efficiente et efficace de notre grand parti », a déclaré Henri Konan Bédié, qui recevait les différents membres à son domicile, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Il a créé un Comité politique dont le coordonnateur général est Rémi Allah Kouadio, un Comité de gestion et de suivi des élections, dont le coordonnateur général est Niamkey Koffi et un Comité de la mobilisation et du développement des ressources, dirigé par Bernard Ehouman. 

« Je vous ai choisi, car j’ai la ferme conviction que vous serez à la hauteur (…) », a affirmé M. Bédié.

L’objectif selon M. Bédié est de « remobiliser toutes les composantes du parti pour relever les grands défis » à venir, « impliquer et responsabiliser davantage l’important viviers de cadres compétents et dynamiques dans toutes les instances de décision du parti ». 

M. Bédié a noté que le Comité politique aura la « responsabilité de la conception et de la définition des stratégies de développement du parti, pendant que le secrétariat exécutif se chargera de la mise en oeuvre du cahier de charges soumis par le Comité politique et validé » par lui-même.

Quant au Comité de gestion et de suivi des élections, il devra « affiner une expertise en matière électorale pour permettre au Pdci d’améliorer ses résultats au cours des échéances électorales à venir », a-t -il ajouté.  

Le Comité de mobilisation et de développement des ressources sera « le maître d’oeuvre en matière financière en vue de faciliter le financement de toutes les activités du parti », a poursuivi le président du Pdci.  

Cette réforme vise en outre à « améliorer la démocratie interne, mettre en place les dispositifs stratégiques et novateurs en vue d’anticiper sur les événements et enjeux du futurs, capitaliser et valoriser les ressources et moyens dont dispose le parti pour assurer son autonomie financière ». 

Prenant la parole, Rémi Allah Kouadio a exprimé la reconnaissance des coordonnateurs nommés au président du Pdci, tout en assurant travailler avec M. Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Pdci, qui coiffait précédemment toutes instances du parti.

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M. Rémi Allah qui a révélé connaître M. Guikahué depuis son enfance, s’est réjoui que ce dernier lui ai décerné ses félicitations. Après une rencontre avec le secrétaire exécutif en chef, il a lancé : « nous avons convenu de travailler main dans la main » pour que le Pdci revienne aux affaires. 

Le Comité politique comprend le richissime homme d’Affaires, Jean-Louis Billon, coordonnateur général délégué chargé des régions du Grand Nord. Ce dernier a été élu député de la circonscription de Dabakala. 

M. Thierry Tanoh, un autre cadre du Pdci, est membre d’un Comité. Ce brillant économiste est coordonnateur général délégué chargé des cadres et secteurs de l’économie. 

M. Bédié avait annoncé à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du 75e anniversaire du Pdci, « la nécessité de procéder à la modernisation continue du parti pour le mettre au standard des grands partis politiques d’Afrique et du monde ».  

Système éducatif ivoirien: les élèves de 6è seront « désormais » évalués

Le ministre ivoirien de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Pr Mariatou Koné, a indiqué lundi que les élèves de 6e seront « désormais » évalués.

Mme Mariatou Koné s’exprimait à Abidjan à l’occasion d’une rencontre avec les directeurs régionaux, départementaux et les Inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire (IEPP).

« Désormais, nous allons faire des évaluations des élèves de sixième afin de savoir leur niveau réel », a annoncé la nouvelle ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné.

Elle a fait savoir que « ce sera désormais l’évaluation des différents directeurs régionaux de l’Education nationale et de l’alphabétisation, des Inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire et leurs directeurs d’école ».

« Nous prendront des sanctions contre tous ceux qui seront comptables » de résultats falsifiés, a-t-elle poursuivi, ajoutant,  pour que « les objectifs à chaque niveau » soient  ‘’atteints au cours préparatoire, au cours élémentaire et au cours moyen ».

« C’est au prix de la rigueur et de la transparence que nous saurons relever le défi de la qualité », a soutenu Mme Mariatou Koné, qui a dit vouloir compter sur « l’engagement de chacune et de chacun » des acteurs du corps enseignant.

« Pour la gestion des examens qui marquent la fin des activités pédagogiques, nous avons l’obligation de relever le grand défi de la recherche de la qualité de notre système éducatif », a-t-elle ajouté.

La ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation a sans ambages, affirmé attendre d’eux « une mobilisation importante, un engagement sans faille et une implication accrue pour une organisation parfaite de ces examens ».

« Je souhaite que ces examens traduisent la réalité des compétences acquises par nos élèves. Ces examens doivent se passer dans la transparence inédite qui reflète les réalités d’apprentissage », a-t-elle insisté.

Pr Mariatou Koné a déploré que les derniers résultats de l’évaluation du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Confemen (PASEC) propulsent le système scolaire de la Côte d’Ivoire « au rang des derniers », avant d’ajouter « nous sommes tous responsables de ces résultats ».

« Pourquoi les manuels offerts par la Banque Mondiale ne sont-ils pas distribués aux élèves? Pourquoi nos fournitures scolaires se retrouvent-ils sur les marchés ? Pourquoi 100% de nos écoliers ne reçoivent-ils pas les kits scolaires alors que nous achetons beaucoup plus de kits que le nombre des élèves ? », s’est-elle interrogée.

« Voilà quelques interrogations auxquelles les Ivoiriens et nos partenaires aimeraient avoir des réponses. Nous avons l’obligation d’inverser la tendance par la rigueur dans nos actions de gouvernance », a dit la ministre qui a annoncé à sa prise de fonction des états généraux de l’éducation.

Le président de l’Association des directeurs départementaux et régionaux de l’éducation nationale de Côte d’Ivoire (ADDRENACI), Albert Bosson Kouamenan, a souhaité la bienvenue à la nouvelle ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation.

« Nous avons notre lettre de mission qui définit clairement notre mission, notre fonction, aussi mettons-nous à votre disposition nos organisations pour en faire un creuset de réflexion et de proposition dans la dynamique constructive du système scolaire », a-t-il relevé.

Les principes du « rationnement » de l’électricité en Côte d’Ivoire connus

Le directeur général adjoint de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Mathias Kouassi, a dévoilé lundi les principes du « rationnement » et le début du programme des coupures d’électricité à travers le pays, confronté à un déficit d’énergie électrique.

M. Mathias Kouassi a rapporté que dans le but de minimiser les désagréments subis par les populations, il a été demandé à la compagnie d’organiser ce programme de rationnement à partir du lundi 10 mai 2021.

Pour la semaine du 10 au 15 mai, deux plages horaires ont été retenues dans le cadre du rationnement, allant de « 6 heures à 12 heures ou 12 heures à 18 heures », a souligné M. Kouassi.   

« Que vous soyez à l’intérieur ou Abidjan, si la fourniture d’électricité est interrompue dans votre quartier de 6 heures à 12h, alors de 12h à 18h vous aurez de l’électricité et c’est dans un autre quartier que la fourniture sera interrompue », a-t-il expliqué. 

Trois grands principes, dira-t-il, ont été établis pour ce programme de rationnement qui est en cours. Concernant « la plage de 18h à 06h, tout est mis en œuvre pour éviter une interruption de l’électricité ».

« Chaque semaine, les tranches horaires seront alternées par zone, ce qui veut dire que si dans la première semaine, votre quartier est rationné de 6h à 12h, la semaine qui suit, vous constaterez chez vous que le rationnement de l’électricité se produit de 12h à 18 heures », a-t-il ajouté. 

Selon M. Kouassi « les dimanches sont exclus de ce plan de rationnement » parce que le niveau de consommation global étant généralement faible le dimanche du fait que l’administration et les activités économiques sont majoritairement à l’arrêt.

De ce fait, « le déficit est amoindri et ne nécessite donc pas que la population soit privées d’électricité » le dimanche,  a-t-il poursuivi. Pour faciliter l’accès à l’information sur le programme de rationnement, un site web spécial a été conçu.

Lors du point de presse du ministre des Mines, du pétrole et de l’Energie, le 7 mai 2021, la décision a été prise de mettre en œuvre un programme de rationnement de la fourniture de l’électricité pour le grand public.

La Côte d’Ivoire fait actuellement face à un déficit d’électricité de plus de 200 Mgw dû à une insuffisance d’eau dans les barrages hydroélectriques du pays, en raison de la sécheresse et à des pannes sur des ouvrages. 

Mariatou Koné échange avec les éditeurs de Côte d’Ivoire sur la qualité des ouvrages

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Pr Mariatou Koné a échangé, lundi à Abidjan, avec les éditeurs de Côte d’Ivoire.

Outre la prise de contact, les échanges ont porté notamment sur l’amélioration de la collaboration pour la qualité de l’enseignement, l’amélioration de la qualité des ouvrages et manuels scolaires, l’assainissement du secteur des éditions.

 Saluant la démarche et l’initiative de la ministre, les éditeurs ont fait part des difficultés qu’ils rencontrent. Il s’agit entre autres de  la conception, la contrefaçon, les problèmes liés à la distribution et de la concurrence déloyale. 

En réaction aux préoccupations présentées par les éditeurs, la ministre s’est voulue rassurante.  « Je veux m’engager dans la transparence et dans l’équité. Ensemble nous essaierons de trouver des solutions », a dit Mariatou Koné.

Poursuivant, les éditeurs ont souhaité également la création d’une maison de formation des éditeurs à l’instar de plusieurs pays. 

FMI: Kristalina Georgieva loue les mérites d’Alassane Ouattara

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a affirmé lundi «qu’il n’y a personne d’autres qui ait autant fait pour le département Afrique ou pour le FMI ou pour son pays et le continent africain comme Alassane Ouattara ».

Mme Georgieva s’exprimait par visioconférence dans un échange avec le président ivoirien Alassane Ouattara à l’occasion des festivités commémoratives du 60è anniversaire du département Afrique du  FMI.

Le  chef de l’Etat ivoirien a été directeur général du département Afrique du FMI de 1984 à 1988 avant d’être le directeur général adjoint de cette institution de 1994 à 1999.

« En conclusion, je dois dire qu’il n’y a personne d’autre, qui ait fait autant pour le département Afrique ou pour le FMI ou pour son pays et pour le continent  comme Alassane Ouattara », a dit la directrice générale du FMI dans une allocution retransmise par visioconférence.

 «  Nous devons travailler en harmonie avec les dirigeants africains… L’Afrique est en  mouvement et doit rester en mouvement », a indiqué Mme  Georgieva, se réjouissant de « notre partenariat pour la prospérité ». 

A son tour, le président ivoirien qui était l’invité de ces festivités commémoratives, a estimé que beaucoup de chemin reste à faire  pour améliorer la représentativité du continent africain au FMI.

De son avis, il est fondamental que le FMI continue de rester à l’écoute des autorités des pays membres surtout lorsque ceux-ci font face à des chocs intérieurs et extérieurs.

Poursuivant, M. Ouattara a salué «l’excellent travail » accompli par le département Afrique du FMI pour aider les pays africains à contenir les effets de la pandémie à coronavirus. 

« Le FMI est devenu aujourd’hui comme un filet de sécurité pour l’Afrique », a soutenu le président ivoirien, se félicitant de «l’excellente collaboration » entre le FMI et la Côte d’Ivoire.

Les députés du Pdci demandent un débat parlementaire sur le déficit d’électricité

Le Groupe parlementaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Parti ) a indiqué lundi avoir demandé au président de l’Assemblée nationale une session « questions orales avec débat » sur le déficit d’énergie impliquant le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie.

« Au nom du Groupe parlementaire Pdci, une question orale avec débat est proposée au gouvernement à l’occasion des travaux de la présente session ordinaire », a dit Yasmina Ouégnin, vice-présidente, lors d’un point de presse.  

Cette requête adressée au président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, demande l’intervention du ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, afin d’apporter un « éclairage » sur la situation de déficit de l’électricité en Côte d’Ivoire.

Les députés du Pdci exigent notamment un éclairage « sur les causes réelles des perturbations actuelles que connaît le réseau électrique; quel est l’impact de ces perturbations sur l’économie nationale » et les « mesures prises pour atténuer les souffrances des usagers », a-t-il dit. 

Dans cette optique, le député de Bouaflé sous-préfecture, Richmond Abi Koffi, a au nom du Groupe parlementaire Pdci écrit au ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, lui demandant d’instruire le peuple sur les dispositions pour résoudre et prévenir des crises similaires.

La Côte d’Ivoire fait face à une grave crise énergétique depuis le début du mois d’avril 2021, caractérisées notamment par des coupures d’électricité de longue durée, affectant les ménages, les entreprises et le fonctionnement des administrations. 

Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Thomas Camara a expliqué que ce déficit d’électricité a lieu à la suite d’une insuffisance d’eau dans les barrages hydroélectriques du pays due à la sécheresse et des pannes survenues dans une centrale thermique. 

Il a annoncé que l’électricité sera « rationnée » dans les ménages et dans les entreprises. Cependant, avec les investissements engagés d’urgence, la situation devrait se stabiliser dans deux mois, soit en juillet 2021. 

Côte d’Ivoire: entrée en vigueur de la vidéo-verbalisation fin 2021

Le directeur général de Quipux Afrique, Ibrahima Koné, a annoncé lundi l’entrée en vigueur de la vidéo-verbalisation sur les axes routiers en Côte d’Ivoire au plus tard fin 2021, lors d’une conférence de presse à Abidjan.

Pour l’entrée en vigueur du projet, « ce qui est prévu dans le chronogramme, c’est en fonction des avancées au niveau des textes (législatifs), mais d’ici à la fin de l’année (2021) au plus tard, nous aurons (le lancement) du dispositif », a dit M. Ibrahima Koné.

Dans la même veine, Quipux Afrique, l’opérateur technique, continuera à avancer sur les aspects opérationnels de déploiement et de mobilisation, a ajouté M. Ibrahima Koné, indiquant que l’investissement initial du projet est « autour de 10 milliards Fcfa/ prévu pour 2021 ».

« Sur l’investissement, il y a la partie des équipements à déployer, il y a la partie logiciel et la fourrière administrative du ministère des Transports qui sera l’une des plus grandes fourrières en Afrique Subsaharienne et va couvrir 5 ha et dont le terrain est déjà acquis », a-t-il fait savoir.

« A l’entrée en vigueur du projet, ce sont 74 sites accidentogènes qui seront couverts sur l’ensemble du Grand Abidjan, où nous aurons à déployer exactement 173 radars et une trentaine de radars pédagogiques », a-t-il précisé.

Ces radars pédagogiques « auront pour objectif d’informer les populations sans les verbaliser, de leur vitesse, de les amener à savoir que l’administration est capable aujourd’hui de savoir quel comportement ils ont sur la voie publique et leur adresser des mises en garde », a-t-il noté.

Les coûts des amendes sont liés au cadre institutionnel et « il y a des discussions » en cours de même que les encaissements, a-t-il dit, relevant que le Centre de gestion intégré (CGI), chargé des titres de transports, le trésor public, seront mobilisés.

Toutefois, insistera-t-il, qu’il sera prévu des « possibilités de recours pour des personnes qui ont des réclamations ou qui se retrouveraient dans des situations » particulière, par exemple quelqu’un qui transporte une femme enceinte.

Une phase pilote réalisée de juin 2018 à janvier 2019 a permis de poser les premiers jalons d’un Système de transport intelligent (STI) à travers le déploiement d’une infrastructure logicielle et physique installée sur la voie publique constituée de caméras radar de gestion.

Ces caméras radars sont équipées de système de lecture automatique des plaques, de panneaux d’affichage de vitesse, d’équipement de comptage, de classification de véhicules et de relevé de vitesse.

Évoquant les moyens de notification, M. Ibrahima Koné a fait savoir qu’ il y aura des SMS envoyés aux propriétaires des véhicules, une notification électronique principalement pour les entreprises et une notification physique où le contrevenant reçoit la contravention à domicile.

Le projet Système de transport intelligent vise à faire respecter le code de la route, à permettre la régularisation des pièces automobiles chez les propriétaires des engins, a expliqué M. Koné, soulignant qu’un centre a été mis en place pour faciliter la mutation pour les véhicules acquis.

« Le contrevenant est notifié dans la même journée. Depuis le 6 mai nous avons lancé cette phase (de sensibilisation) et sur 1,3 million de véhicules (enregistrés) nous sommes à peu près à 30% d’infractions dont 25% des véhicules appartenant à des entreprises et 75% des particuliers », a-t-il dit.

Le projet vise à éviter les accidents en forte croissance. Il est conclu sous forme de BOT (Built, operate and tranfer) et intègre la police spéciale en charge de la sécurité routière « au cœur du dispositif de vidéo-verbalisation ».

Des victimes de la crise post-électorale manifestent à Abidjan contre l’impunité

Des victimes des crises ivoiriennes ont manifesté lundi devant le Tribunal de première instance d’Abidjan pour dénoncer l’impunité dans le pays.

Ces victimes réunies au sein du collectif des victimes des crises en Côte d’Ivoire (CVCI) et des parents de victimes de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, voient en l’acquittement définitif de l’ex-président Laurent Gbagbo par le Cour pénale internationale (CPI) une impunité.

De l’avis d’Issiaka Diaby, le président du CVCI qui haranguait une foule de victimes surexcitées et brandissant des pancartes avec des messages hostiles à M. Gbagbo, l’ancien président ivoirien n’est pas une solution pour la réconciliation en Côte d’Ivoire.

Laurent Gbagbo  «n’est pas une solution pour la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, mais plutôt un problème», a-t-il soutenu.

 Après cette manifestation de colère des membres du CVCI, M. Diaby a été reçu en audience par le procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan Plateau, Adou Richard Christophe. 

« Nous sommes allés dire au procureur notre ras-le-bol à cette politique d’impunité érigée en mode de gouvernance en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies », a rapporté M. Diaby à la presse au sortir de cette rencontre. 

« On est allé demander au procureur de se soustraire du processus de réconciliation », a-t-il poursuivi,  estimant que le procureur ne doit pas agir pour la réconciliation au détriment des victimes.

 Par ailleurs, M. Diaby dit avoir traduit au procureur la détermination des victimes de la crise post-électorale ivoirienne à faire appliquer les condamnations de la justice ivoirienne à l’encontre de M. Gbagbo. Notamment, sa condamnation à 20 ans de prison pour l’affaire dite « casse de la BCEAO ». 

« Le procureur nous parle de la réconciliation nationale. Mais nous l’avons interpellé sur les agissements des personnes qui  viennent d’exil et qui mettent de l’huile sur le feu », a regretté  le président du CVCI, annonçant que son organisation va se  « radicaliser  »  dans les jours à venir et mener des actions citoyennes.   « Les lois et les ordonnances d’amnistie, on n’en veut plus en Côte d’Ivoire », a insisté M. Diaby.

Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien et Charles Blé Goudé, son ex-ministre de la jeunesse, ont été acquittés le 31 mars dernier par la Cour pénale internationale des faits de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

Depuis lors, leur retour est imminent en Côte d’Ivoire où leurs partisans s’activent pour les accueillir.

CPI/Affaire Gbagbo: un réseau veut l’extension des investigations à toutes les parties

Les coalitions de l’Afrique Francophone pour la Cour pénale internationale (CPI) appellent à l’extension des « investigations à toutes les parties » impliquées dans l’affaire Laurent Gbagbo, à la suite de l’acquittement de l’ex-président ivoirien.

Ces coalitions, dans une déclaration signée par le coordonnateur,  Ali Ouattara, point focal Afrique de l’Ouest du Réseau Africain pour la Justice Pénale Internationale, estiment que  cela permettra de « situer les responsabilités des uns et des autres pour l’éclatement de la vérité ».  

A l’endroit du procureur de la juridiction pénale internationale, elles appellent à  l’extension des « investigations à toutes les parties impliquées dans le conflit ivoirien, ce qui permettra de situer les responsabilités des uns et des autres pour l’éclatement de la vérité ».

Pour l’organisation, « la confirmation par la CPI de l’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé (son co-accusé) met fin à tout espoir des victimes des violences postélectorales de connaître la vérité et d’obtenir justice ».

Réagissant à cette décision, les coalitions de l’Afrique Francophone pour la CPI déclarent que « ce verdict ne permet pas aux victimes de connaître la vérité, d’obtenir justice et réparations ».

« Cette décision victimise une deuxième fois les victimes qui se sentent totalement abandonnées et perdent ainsi tout espoir », clame l’organisation qui face à cette situation, demande un « fonds au profit des victimes ». 

Les coalitions se disent favorables à l’accélération de la mise en œuvre du programme d’assistance aux victimes en Côte d’Ivoire afin qu’elles puissent être rapidement soulagées, tout en révisant à la hausse le budget de ce programme et en élargissant le nombre de victimes bénéficiaires.

La crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 a engendré plus de 3000 morts et abouti à l’ouverture d’une enquête par la CPI en Côte d’Ivoire. Trois mandats d’arrêt émis visaient M. Gbagbo, Charles Blé Goudé et Simone Ehivet Gbagbo.

Remis à la CPI, MM. Gbagbo et Blé Goudé ont fait l’objet d’un procès. Jugés par la CPI pour crimes contre l’humanité commis lors des violences post-électorales de 2010-2011, ils ont été acquittés définitivement le 31 mars 2021 après l’appel du procureur.

Les coalitions pour la Cour pénale internationale (CPI) signataires de cette déclaration sont sept, notamment celles de Burundi, de Centrafrique,  de Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Maroc et du Tchad.

Boycott électoral: « 50 millions Fcfa en espèces et en nature » pour les « martyrs » du Pdci

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a annoncé dimanche avoir collecté « 50 millions Fcfa à peu près en espèces et en nature » au profit de ses « martyrs » à la suite du boycott de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Ce bilan qui selon Aby Raoul, vice-président du Pdci, qui a fait un point aux journalistes, est « partiel » et l’opération lancée officiellement le 5 mai 2021 par le chef du parti, Henri Konan Bédié, a permis de mobiliser « 50 millions Fcfa à peu près en espèces et en nature ».

M. Aby Raoul a indiqué que cet apport en numéraire et en nature vise à nous « occuper de nos prisonniers et tous ceux qui sont morts ou qui ont subi des dégâts » à l’issue de la « désobéissance civile » lancée par les partis de l’opposition lors de la présidentielle du 31 octobre 2021.

« La semaine prochaine, nous allons commencer à faire la répartition de ce que nous avons reçu, mais l’opération en elle-même va continuer encore pendant quelques semaines pour permettre à tous ceux qui n’ont pas encore réagi de réagir » au niveau du parti, a-t-il ajouté.

Le chef du Pdci a marqué de sa présence la cérémonie de lancement de la « campagne solidarité et recueillement » en hommage aux martyrs du parti, un moment au cours duquel il a exprimé sa libéralité et  offert la somme de 1 million de Fcfa pour soutenir les parents et les victimes.

Cette solidarité, avait-il déclaré, est adressée « à nos frères qui ont été violemment arrachés à notre affection, grièvement atteints dans leurs chairs ou qui ont perdu tous leurs biens à cause de leur combat pour la démocratie et pour la liberté d’expression ».

M. Bédié avait exhorté les militants à continuer à manifester leur « amour pour leur sacrifice pour la Nation », tout en se félicitant de « l’engagement pour le non à la violation de notre constitution par un 3e mandat présidentiel anticonstitutionnel en octobre dernier ».

Les violences liées à l’élection présidentielle précédente ont « couté la vie à plus d’une centaine de nos frères et sœurs ou les a privés de leurs capacités physiques », avait laissé entendre le président du Pdci, Henri Konan Bédié.

Média ivoirien: Emmanuel Koffi élu président de l’Amicale des anciens de la RTI

Emmanuel Koffi, ancien animateur des programmes, reporter et présentateur du journal parlé puis journaliste sportif à Radio Côte d’ivoire, a été élu samedi président de l’Amicale des anciens de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (2ARTI ).

M. Emmanuel Koffi est le premier président de l’Amicale des anciens de la Radio télévision ivoirienne (2 ARTI). Il a été porté à la tête de cette organisation, à l’issue d’une Assemblée générale.  

Cette association qui réunit désormais tous les ex-agents de la « Maison bleue », la Radiodiffusion télévision ivoirienne, a été portée sur les fonds baptismaux au cours d’une Assemblée générale qui s’est tenue à l’Institut des sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique). 

Avant de prendre sa retraite, Emmanuel Koffi a servi de 2000 à 2003 comme sous-directeur d’administration centrale en charge de la communication au ministère des Transports et des Infrastructures économiques.

Il a en outre officié au ministère du Tourisme de 2003 à 2011 en qualité de directeur de la communication et du marketing puis Conseiller du directeur général de la Sotra (Société des transports abidjanais) d’alors, Philippe Attey.

L’amicale qui se veut apolitique, se donne pour objet de répondre aux besoins et aux aspirations de ses membres en matière de solidarité et d’entraide. Les actions de l’organisation couvrent les événements heureux ou malheureux, les activités festives ou de retrouvailles.

Côte d’Ivoire: prière des musulmans pour la fin de la perturbation de l’électricité

La communauté musulmane ivoirienne a fait une « prière spéciale » dans la nuit de samedi à dimanche à Abidjan pour mettre fin à la perturbation de la fourniture de l’électricité en Côte d’Ivoire.

« (…) Ce sont les eaux qui manquent dans les barrages. Du moins, c’est ce que les techniciens nous ont dit. En cette nuit bénie, nous allons demander à l’imam Ali Ouattara de faire une prière spéciale afin que Dieu déverse sa miséricorde, une pluie bienfaisante sur la Côte d’Ivoire», a indiqué Cheick Aïma Ousmane Diakité, le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (COSIM).

L’Imam Diakité s’exprimait dans une cérémonie de célébration officielle de la nuit du Qadr (Nuit du destin) en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et d’un parterre de personnalités.

La fourniture de l’électricité est perturbée depuis quelques semaines à Abidjan et à L’intérieur du pays. Une situation qui créé un gros préjudice pour les ménages et les entreprises.

Vendredi dernier, Amadou Bakayoko, le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a annoncé dans une conférence de presse que  la fourniture d’électricité sera « rationnée » dès lundi prochain dans les ménages et dans le secteur industriel.

 Dans un autre registre, le guide de la communauté musulmane ivoirienne a demandé à M. Ouattara de  persévérer dans la recherche de la paix et de la cohésion sociale dans le pays.

Réagissant auparavant au thème de cette nuit du destin qui était intitulé: « La rumeur et ses conséquences : la position de l’islam », Cheïck Ousmane Diakité  a souligné que  « le musulman ne doit pas être le point de départ d’une rumeur encore moins celui qui la propage ».

 Avant lui, dans une communication sur le même thème, le professeur Yahaya Karamoko, a soutenu dans la même veine que le musulman ne doit pas atteindre ses objectifs dans la calomnie et le mensonge. 

« Le musulmans ne doit pas utiliser le mensonge et la calomnie pour atteindre ses objectifs. Nous sommes invités à la pondération. Réfléchir avant d’agir vient d’Allah alors que la précipitation vient de Satan», a affirmé Pr Karamoko selon qui la rumeur a un lien important avec les crises et est souvent à la base des crises.

La nuit du Destin ou nuit du Qadr, est l’un des temps forts du mois de jeûne de Ramadan. C’est au cours de cette nuit que le Saint Coran a été révélé au prophète de l’Islam Muhammad (Paix et salut d’Allah sur lui).

Côte d’Ivoire: un député interpelle l’Etat sur les risques d’inondation

Kety Soumahoro (EDS, opposition), député de Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, a invité samedi l’Etat de Côte d’Ivoire à des actions de résilience pour éviter des inondations, à l’approche de la saison des pluies, lors d’un point de presse.

« J’interpelle le gouvernement ivoirien sur la situation qui prévaut dans nos villes et quartiers pendant la saison des pluies, et sur la quasi absence et l’inefficacité des interventions de l’Etat », a déclaré le député Kety Lansiné Soumahoro.

Le député de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), une organisation politique dont le référent est Laurent Gbagbo, a relevé l’obligation qui incombe au gouvernement d’expliquer aux populations sa politique en matière d’assainissement et de drainage. 

Il a en outre interpellé le gouvernement sur « la nécessité d’indemniser » les compatriotes impactés par les dégâts dus aux pluies torrentielles, faisant observer que de fortes pluies antérieures ont « dégradé » le cadre de vie partout dans le pays.

« A cela, s’ajoutent malheureusement, les pertes en vies humaines, surtout dans le District d’Abidjan avec plus de 18 personnes décédées en 2018, notamment dans les communes d’Abobo (nord) et de Cocody », a-t-il souligné.

« Comme l’ensemble des Ivoiriens, je constate lors des inondations à Abidjan que le manque criard de moyens déployés par l’Etat, oblige les populations en détresse à dormir à la belle étoile, les plus chanceux bénéficient de la générosité de mécènes », a-t-il mentionné.

Pour le député ivoirien, « il est de la responsabilité de l’Etat de prendre toutes les mesures pour protéger les Ivoiriens des dégâts causés par les catastrophes naturelles ». Cependant, il reste « sourd en permanence aux demandes d’indemnisation de certains syndics de copropriété, victimes des inondations ».

« Si ces informations se confirment, il s’agirait là d’un manque de résilience de la part des pouvoirs publics et ceci est contraire aux principes de bonne gouvernance », a poursuivi le député Kety Soumahoro.

Il s’est par la suite interrogé « où sont passés les fonds publics prévus pour la réalisation des infrastructures d’assainissement et de drainage, et quelle politique de protection civile le gouvernement met-il en oeuvre ? ».

En Côte d’Ivoire, l’organisme compétent pour prévenir, secourir et assister les populations avant, pendant et après les catastrophes naturelles est l’Office national de la protection civile (ONPC), mais celui-ci est selon M. Soumahoro « courcicuité par des multitudes d’autres services de l’Etat ».

Par ailleurs, dira-t-il, l’Office national de la protection civile (ONPC) est « souffrant d’une instabilité chronique de son cadre juridique et institutionnel; et ne peut jouer pleinement son rôle. Il n’est donc pas étonnant que le gouvernement soit si inefficace en matière de protection civile ».

A quelques semaines de la prochaine saison des pluies, « j’invite instamment les pouvoirs publics à informer les populations sur les mesures de prévention (…), renseigner les Ivoiriens sur le système indemnisation en cas de dégâts engendrés par les inondations en particulier », a-t-il lancé.

M. Kety Soumahoro appelle aussi le gouvernement à « expliquer aux populations la nature, les coûts et les objectifs des infrastructures d’assainissement et de drainage réalisées dans le District d’Abidjan et notamment à Cocody ». 

Les boulangers ivoiriens demandent l’interdiction de la vente du pain dans les boutiques

Les boulangers ivoiriens ont demandé samedi à Abidjan à l’Etat de Côte d’Ivoire de veiller à l’application des lois interdisant d’une part la vente du pain dans les boutiques de quartier et d’autre part, le transport du pain sur les charrettes et les motos.

Les boulangers ont en outre annoncé le maintien du prix de la baguette de pain «sorti boulangerie» à 150 FCFA, menaçant de sanctions les boulangers qui vendront la baguette de pain en deçà de ce prix à des grossistes.

 Ces décisions ont été annoncées à l’issue d’une réunion d’information du Haut patronat des boulangeries et pâtisseries de Côte d’Ivoire ( HBPCI), de la Fédération interprofessionnelle des patrons artisans boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire ( FIPABPCI) et de la Fédération des coordinations des boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire ( FCBPCI),  trois faîtières du secteur de la boulangerie présidées respectivement par Amadou Coulibaly, Abey Marius et Issouf Barry.

Cette réunion tenue dans la commune d’Abobo, au nord d’Abidjan, était destinée à faire des propositions au gouvernement en vue de résorber les difficultés qui jalonnent ce secteur.

«Nous vous demandons d’appliquer le prix sorti boulangerie de la baguette de pain à 150 FCFA sur toute l’étendue du territoire national à partir du 12 mai 2021. Les boulangeries qui ne respecteront pas ce prix seront fermées », a prévenu Abey Marius, le président de la FIPABPCI.

« Nous demandons à l’Etat de jouer son rôle en veillant au respect de l’interdiction de la vente du pain dans les boutiques de quartier et de veiller également à l’interdiction du transport du pain sur les charrettes et les motos », a-t-il ajouté.

De son côté, Amadou Coulibaly, le président du HBPCI a demandé aux boulangers de  demeurer mobilisés et de rester à l’écoute de l’issue des négociations en cours entre les faitières du secteur de la boulangerie et le gouvernement ivoirien relativement au prix de la baguette de pain.

 «  Un prix bas de la baguette de pain ne garantit pas forcément la qualité. Il faut un prix juste », a estimé M. Coulibaly soulignant « qu’il faut que le consommateur et le gouvernement soient solidaires de nous ».

 Abondant dans le même sens que ses pairs quant aux difficultés traversées par les boulangers, Issouf Barry, le président de la FCBPCI  a soutenu que la situation «  est intenable » pour les boulangers.

Poursuivant, il a dénoncé l’augmentation du prix des intrants dans la production du pain alors que le prix de la baguette de pain, lui  est resté inchangé depuis des années. C’est pourquoi, il a appelé lui-aussi les boulangers à rester à l’écoute des négociations en cours avec le gouvernement.

Côte d’Ivoire : l’Arabie Saoudite annonce une grande école islamique

L’Arabie Saoudite va construire en Côte d’Ivoire une grande école islamique de différentes spécialités avec toutes les commodités et un campus, a annoncé jeudi soir à Abidjan, son ambassadeur accrédité dans le pays, Abdullah Bin Hamad Alsobaiee.

Le diplomate saoudien s’exprimait à l’occasion d’une rupture collective de jeûne du ramadan qu’il avait organisé à sa résidence sise à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan, avec des journalistes et communicateurs ivoiriens.

« (…) Il y a d’autres projets importants qui sont en phase de préparation dont la construction d’un lycée islamique pour les filles et les garçons. C’est une grande école avec un campus et différentes spécialités de sorte à ce que les ivoiriens puissent se former sur place », a révélé l’émissaire du roi Sa Majesté  Bin Abdel Aziz Al Saud.

Poursuivant, il a annoncé également plusieurs autres projets exécutés ou en cours d’exécution par son pays en Côte d’Ivoire. Notamment, la création d’un centre islamique en Côte d’Ivoire, un projet qui verra le jour bientôt, dira-t-il et  la réhabilitation et la construction de mosquées, etc.

Par ailleurs, Abdullah Bin Hamad a insisté sur l’engagement de son pays à aider dans l’exécution des projets que présentera la Côte d’Ivoire dans le cadre de la coopération bilatérale.

«Il y a des accords en préparation dont celui de la protection des investissements entre les deux pays. Il y a aussi la coopération culturelle et technique. Il y a en outre des projets qui ont été conclus à travers le fonds saoudien de développement », a énuméré le diplomate saoudien saluant l’excellence de la coopération entre son pays et la Côte d’Ivoire.

Hadj 2021: l’âge plafond des pèlerins passe de 60 à 50 ans

L’âge des candidats à l’édition 2021 du pèlerinage à la Mecque qui avait été fixé entre 18 et 60 ans a été ramené à la tranche de 18 à 50 ans en raison des normes sanitaires de la COVID-19 arrêtées par les autorités saoudiennes.

L’information a été donnée jeudi à Abidjan, par Abdullah Bin Hamad Alsobaiee, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire qui s’exprimait en marge d’une cérémonie de rupture collective de jeûne à sa résidence à Cocody (Est d’Abidjan) avec des journalistes.

La tenue du Hadj 2021 n’a pas encore été confirmée ni infirmée par l’Arabie Saoudite qui continue «d’analyser » la situation par rapport à la Covid-19.

« Le retard dans la déclaration finale des autorités saoudiennes sur la tenue ou non du Hadj s’explique par le fait qu’ils sont toujours en train d’analyser la situation par rapport à la Covid-19 », a expliqué le diplomate saoudien.

« Dès que les choses seront claires, si le Hadj a lieu, le nombre de pèlerins sera très limité. Et l’âge des pèlerins variera entre 18 et 50 », a-t-il ajouté, assurant cependant qu’incessamment «  il y aura un éclaircissement sur la tenue ou non du Hadj 2021 ».

 Des millions de personnes en provenance des quatre coins du monde se rendent chaque année en Arabie Saoudite pour accomplir le Hadj, le cinquième pilier de l’Islam. En raison de la crise sanitaire de la Covid-19, l’édition 2020 n’a pu se tenir.

Côte d’Ivoire: l’électricité sera « rationnée » dans les ménages dès lundi

La fourniture d’électricité sera « rationnée » dès lundi dans les ménages et dans le secteur industriel, a annoncé vendredi le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Ahmadou Bakayoko, face à la presse.

Face à l’indisponibilité prolongée de certains ouvrages au niveau de la production d’énergie électrique, des mesures ont été prises et la fourniture de l’électricité sera rationnée dès la semaine prochaine dans les ménages pouvant aller à jusqu’à 06h de coupure. 

Concernant les industriels, la compagnie a tenu compte des rythmes de production, a fait savoir M. Ahmadou Bakayoko, soulignant qu’avec le secteur privé représenté au sein d’un Comité de veille, il a été convenu qu’il y ait « des blocs de jours de travail et des blocs où ils ne travailleront pas ».

Au niveau des ménages, « la priorité va être donnée à ce que les coupures se fassent essentiellement dans la journée, a-t-il relevé, annonçant le programme d’interruption d’électricité à partir de lundi. Les coupures pourraient se faire dans les plages horaires de 06h à 12h, de 12h à 18h ou de 18h à 24h.   

Présent à ce moment d’échange avec la presse, le ministre en charge des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a indiqué que cette situation de déficit d’électricité est due à une insuffisance d’eau dans les barrages hydroélectriques causée par la sécheresse. La Côte d’Ivoire accuse actuellement un déficit de près de 200 Mgw.

En outre, des incidents ont eu lieu, notamment le 12 avril 2021, le 20 avril et le 30 avril sur les outils de production et les lignes hautes tension, a fait remarquer M. Thomas Camara, évoquant une explosion de transformateur à deux reprise et des vibrations dans une turbine à gaz.

De ce fait, il y a eu une réduction considérable de la production d’électricité hydroélectrique, amenant les techniciens à faire fonctionner au maximum les centrales thermiques, a ajouté le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, présentant les excuses aux populations pour les désagréments causés par ce problème «conjoncturel».

M. Camara a noté que la Côte d’Ivoire qui exporte de l’énergie électrique dans la sous-région à hauteur de 200 Mgw, a réduit sa fourniture à 60 Mgw, créant du coup un gap dans ces pays alimentés.

Le Premier ministre ivoirien a instruit le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie à l’effet d’accélérer la construction d’une nouvelle centrale thermique qui devrait rentrer en production rapidement, selon les projections.

Les prévisions ressortent que le pays aura un retour à la normal dans deux mois, au mois de juillet, une période qui coïncide avec la saison des pluies, a rassuré le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie.

« Nous sommes amenés à rationnaliser la disponibilité de l’électricité et nous mettrons tout en œuvre pour réduire le temps d’indisponibilité », a-t-il poursuivi, insinuant qu’il a été demandé aux sociétés minières de faire un effort interne pour utiliser d’autres sources d’énergie.

Attaque base militaire Abidjan: l’interpellation de Libériens n’est pas une « traque » (ministre)

L’interpellation de Liberiens lors de l’attaque de la base militaire de N’Dotré, dans le Nord d’Abidjan, en avril 2021, n’est pas une « traque », a dit vendredi le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, face à la presse.

M. Téné Birahima s’exprimait à l’issue d’une rencontre, à son Cabinet à Abidjan, avec une délégation conduite par le ministre libérien des Affaires étrangères, Dee-Maxwell Saah Kemayah, venue s’enquérir de la situation concernant l’implication de Libériens dans cette affaire.

 « Nous avons pensé qu’il était bon de rassurer nos frères Libériens qu’il n’est pas question et il n’a jamais été dans nos intentions de faire la traque de Libériens en Côte d’Ivoire », a déclaré le ministre ivoirien de la Défense.

Téné Birahima Ouattara a rappelé que la Côte d’Ivoire et le Libéria sont deux pays frères qui ont une histoire et des cultures communes, et ces deux peuples ont le devoir défaire en sorte que leurs populations vivent dans la sérénité.  

Pour lui, « cette visite vient à point nommé », car elle permet de « définir ensemble les règles pour assurer une sécurité au niveau des frontières communes » pour éviter à l’avenir cette situation vécue à Abidjan.

Le chef de la diplomatie libérienne, Dee-Maxwell Saah, a fait savoir que le président de la République du Libéria, George Weah ayant eu écho de ce qui s’est passé concernant l’attaque du camp militaire de Ndotré, a dépêché cette délégation pour s’imprégner des faits.

M. Dee-Maxell a indiqué que pendant les échanges, le ministre ivoirien de la Défense les a rassuré qu’ « il ne s’agit pas de chasse aux sorcières, il ne s’agit pas de poursuivre les Libériens » qui peuvent vaquer à leurs occupations en Côte d’Ivoire.

« Ce qui s’est produit ne vas pas nous diviser, bien au contraire, cela va renforcer nos relations », a-t-il dit, rassurant les autorités ivoiriennes que le Libéria « ne va pas servir de base arrière pour les terroristes et les groupes armés aux fins de déstabiliser la Côte d’Ivoire ».

Le Libéria travaille en vue d’un raffermissement des relations entre les deux pays, a-t-il ajouté, invitant les Libériens vivant en Côte d’Ivoire à être tranquille car il ne s’agit pas de les poursuivre, toutefois  ils devront respecter les règles et lois du pays.

Le diplomate libérien a relevé que le président George Weah est « un symbole de la paix », parce qu’avant même qu’ il soit chef d’Etat, « il a toujours été pour la paix et pour lui, c’est une continuité ».

Le commissaire du gouvernement ivoirien, le contre-amiral Ange Kessy, avait démontré que l’attaque ayant visé le camp militaire de Ndotré, dans le Nord d’Abidjan, ne provenait « pas de djihadistes ».

« Nous avons les premiers éléments de l’enquête (…) », avait dit le magistrat, révélant l’identité des assaillants appréhendés, notamment « Bedel Rickens (Libéria), Kana Djimi (Libéria) et Gnepa Valentin (Ivoirien), le quatrième n’ayant pas de pièce.

Au regard de ces données et des appels persistants en provenance du Libéria sur le champ des opérations « nous sommes dits que ce sont des gens qui ont leur base au Libéria », a soutenu le procurer militaire, soulignant qu' »un seul portable crépitait 20 ou 30 fois ».

Certainement leurs complices « appelaient pour savoir la suite des opérations », a estimé le commissaire du gouvernement, ajoutant que des armes blanches comme des armes létales ont été saisies ainsi que des portables sur les corps des assaillants.

Ces portables qui appartenaient à ces assaillants « crépitaient et les numéros qui sortaient de ces portables étaient en provenance du Libéria », a poursuivi le commissaire du gouvernement ivoirien.

Sur le champ de bataille, trois personnes ont été tuées, un quatrième assaillants a été blessé, a dit M. Ange Kessy, mentionnant que les enquêteurs ont interrogé pendant 10 à 15 minutes le blessé avant qu’ il ne succombe de ses blessures » à l’hôpital militaire d’Abidjan.

L’attaque, survenue dans la nuit du 20 au 21 avril 2021, a visé un poste de police de l’entrée principale du camp militaire de Ndotré qui accueille le bataillon ayant pour objectif d’assurer la relève du contingent ivoirien à Tombouctou, au Mali.