Caf : le président intérimaire Constant Omari prolongé

La Confédération africaine de football (Caf) prolonge l’intérim du Congolais suite à la suspension du président Ahmad Ahmad.Premier vice-président de la Caf, Constant Omari assurait déjà l’intérim à la tête de l’instance après qu’Ahmad a été diagnostiqué positif à la Covid-19. Ses médecins lui avaient recommandé un repos de 20 jours. Ce faisant, la mission de M. Omari devait courir jusqu’au 30 novembre 2020.

Toutefois, la Caf vient de prendre une nouvelle décision pour le maintenir au poste. Car la Commission d’éthique indépendante de la Fédération internationale de football association (Fifa) a suspendu Ahmad Ahmad pour cinq ans.

« La Caf et le président de la Caf prennent acte de cette décision qui met Ahmad Ahmad en position de ne plus pouvoir exercer ses responsabilités. En application de ses statuts, la Caf annonce que l’intérim actuel de Constant Selemani Omari comme président de la Caf est de fait prolongé », souligne le communiqué reçu peu après la délibération de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa.

Sa chambre de jugement a estimé ce lundi que le président de la Caf, Ahmad, a violé le Code d’éthique de l’instance faîtière du football mondial. Ainsi, le Malgache est interdit « de toute activité liée au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans ».

En fait, la Caf « s’inquiète des conséquences de cette longue procédure
sur sa réputation ». En outre, le gouvernement du foot africain « maintient le calendrier de l’ensemble de ses activités et programmes ». Ahmad Ahmad, qui n’a pas encore réagi à sa suspension, peut faire appel.  

Le désormais président intérimaire de la Caf, Constant Omari, 62 ans, est par ailleurs le président de la Fédération congolaise de football (Fecofa). Il a occupé plusieurs fonctions au sein de la Caf : membre du Comité exécutif et des Commissions d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can), du Championnat d’Afrique U-20, des compétitions interclubs et de la gestion du système de licence des clubs.

Guinée: interdit de manifester, le FNDC dénonce « une décision absurde et ridicule »

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), affirme, dans un communiqué publié ce lundi, qu’il « ne saurait obéir à cette décision illégale » et dit travailler sur un schéma adapté au contexte de « répression, d’abus de pouvoir et de totalitarisme ».La Guinée risque-t-elle de sombrer à nouveau dans le cycle infernal des manifestations socio-politiques ? Tout porte à le croire. Car, la réélection d’Alpha Condé lors de la présidentielle du 18 octobre dernier, au lieu de taire les divergences politiques, les a aggravées. Plusieurs dirigeants du principal parti d’opposition, l’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG) ont ainsi été emprisonnés.

L’UFDG qui réfute la victoire d’Alpha Condé a appelé à manifester le 25 novembre prochain pour « exiger la vérité des urnes et la libération des prisonniers politiques ». De son côté, le gouvernement a annoncé ce dimanche la suspension, « pour raison sanitaire », des manifestations de masse sur toute l’étendue du territoire national.

Et c’est contre cette décision que se dresse le mouvement anti-troisième mandat. Dans son communiqué, « le FNDC dénonce cette décision absurde et ridicule du gouvernement guinéen, quand on sait que la crise sanitaire que notre pays peine à endiguer a été provoquée et entretenue par ce clan qui s’est servi de la Covid-19 comme un instrument politique contre les opposants au projet de 3ème mandat ».

Selon les responsables du mouvement contestataire, « le Gouvernement continue de profiter de cette pandémie pour tuer, kidnapper et emprisonner des leaders et militants du FNDC ».

Tout en rappelant que depuis mars 2020, tous ses appels à manifester ont été systématiquement interdits, le FNDC affirme qu’il « ne saurait obéir à cette interdiction illégale » et dit travailler sur un schéma adapté « au contexte de répression, d’abus de pouvoir et de totalitarisme ».

Foot : Ahmad Ahmad suspendu pour 5 ans

Le président de la Confédération africaine de football (Caf) a violé le Code d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa) selon la chambre de jugement de la Commission d’éthique de l’instance du foot mondial.Coup de tonnerre ! Ahmad Ahmad était candidat à sa succession à la tête de la Caf. Cette décision fait suite à une longue audition. La Fifa dit avoir établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que le Malgache a manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de l’instance faîtière du football africain.

Par conséquent, la Fifa a prononcé à son encontre une interdiction de toute activité relative au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international. En outre, il devra s’acquitter d’une amende s’élevant à 185.000 euros, soit plus de 120 millions F Cfa.

L’enquête sur le comportement de M. Ahmad entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la Caf – l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra) – ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités, lit-on sur le site de la Fifa.

Le dirigeant malgache avait déjà été placé en garde à vue en France pour des soupçons de corruption en juin 2019. A quatre mois de l’élection du président de la Caf, les cartes sont rebattues. L’Ivoirien Jacques Anouma, le Sud-africain Patrice Motsepe, le Mauritanien Ahmed Ould Yahya et le Sénégalais Augustin Senghor ont déjà officialisé leur candidature.

Mauritanie: décès de l’ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi

L’ancien président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier président du pays démocratiquement élu en 2007, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à Nouakchott à l’âge de 82 ans, a appris APA auprès de la présidence mauritanienne.Le défunt avait été renversé par un coup d’État le 6 août 2008, un an seulement après son élection, avant de renoncer volontairement au pouvoir pour apaiser le climat politique dans le pays.

Le communiqué de la présidence rajoute qu’un deuil national de trois a été décrété après cette triste nouvelle.

Sidi Ould Cheikh Abdallahi était un homme du sérail puisqu’il avait occupé entre 1971 et 1978 le poste de ministre d’Etat, ministre de l’Economie dans le gouvernement de Moktar Ould Daddah. Il avait été promu en 1986 ministre de l’Hydraulique et de l’Energie puis ministre des Pêches et des affaires maritimes par Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.

Politique et santé au menu des quotidiens marocains

Les relations maroco-mauritaniennes, la responsabilité de l’Algérie dans le différend régional sur le Sahara marocain et le déploiement par le Royaume de l’opération de vaccination anti-Covid en Afrique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Bayane Al Yaoum+ souligne que l’entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, intervient dans une conjoncture particulière marquée notamment par les derniers développements que connaît la région.

Cet appel, poursuit le journal, est révélateur de plusieurs messages et vient par la même insuffler une nouvelle dynamique aux relations maroco-mauritaniennes.

Au-delà des liens historiques, religieux et stratégiques … unissant les deux pays et les deux peuples frères, la Mauritanie représente sans nul doute une profondeur stratégique pour le Maroc, rappelle-t-il, notant qu’après la sécurisation du passage d’El Guerguarat, le Maroc œuvre à réussir le lancement de nouveaux projets structurants dans les Provinces du Sud et souhaite que la Mauritanie voisine contribue à cette dynamique stratégique.

Pour sa part, +L’Opinion+ écrit que l’Algérie dévoile son jeu et se proclame désormais partie prenante et agissante dans le conflit artificiel du Sahara marocain, faisant savoir que l’information a été révélée par des médias algériens.

Ces médias de propagande ont répercuté les déclarations en off d’un haut responsable algérien selon lequel la libération par le Maroc du passage d’El Guerguarat, aurait amené l’Algérie à réviser sa doctrine sur ce différend régional, ajoute la publication.

Vue du Maroc, cette énième volteface du pouvoir algérien est la bienvenue puisqu’elle va exactement dans le sens des revendications du Royaume qui n’a eu de cesse de clamer l’implication jusqu’au cou de l’Algérie dans ce conflit créé, soutient le quotidien.

« Maintenant que les masques sont tombés, la question est de savoir pourquoi l’Algérie a décidé de sortir, aujourd’hui et pas avant, de derrière le buisson polisarien qui lui servait de paravent ? », se demande-t-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ estime que le Maroc sera probablement une tête de pont pour faciliter le déploiement rapide de l’opération de vaccination contre le Coronavirus sur le continent africain, rappelant qu’il s’était très tôt impliqué aux côtés des différents laboratoires en course pour le développement des vaccins.

Le Royaume, en plus de sécuriser les doses en quantités suffisantes pour ses propres citoyens, sera d’une précieuse aide sur le continent, relève la publication, expliquant cet état de fait par son industrie pharmaceutique développée, sa connaissance du terrain et la reconnaissance de son savoir-faire qu’il partage depuis toujours avec les pays amis.

Tous ces éléments sont « l’illustration de plus du leadership que s’est construit le Maroc à travers le continent grâce à sa démarche basée sur l’entraide et le sens du partenariat gagnant-gagnant », affirme-t-il.

Le sucre alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de la polémique autour de l’importation de cette denrée de première nécessité.Sud Quotidien informe qu’il y a un « micmac » dans la délivrance du certificat de Déclaration d’importation de produits alimentaires (Dipa). De ce fait, rapporte ce journal, les travailleurs de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) ont organisé, samedi dernier, une marche de protestation à Richard-Toll (nord). Dans Sud Quotidien, les syndicalistes de cette entreprise soutiennent que « plus de 150.000 tonnes de sucre importées inondent le marché national ».

S’exprimant dans Le Quotidien, ces derniers font savoir que « cette situation risque d’avoir de fâcheuses conséquences sur les activités de production de la CSS qui, à terme, (peut) fermer son usine à cause du stock important de sucre qui dort dans (ses) entrepôts ».

En tout cas, « la polémique enfle », note EnQuête.  Dans les colonnes de ce journal, Cheikhou Name, Coordinateur du collège des délégués de la CSS explique que leur entreprise est censée écouler son sucre importé « au mois d’octobre ».

Mais des commerçants, autorisés à importer ce produit pour résorber le gap de production de la CSS, ont déjà constitué leur stock afin d’approvisionner le marché local. Cela autorise Amary Diouf, porte-parole des travailleurs de la CSS, à soutenir dans WalfQuotidien que leur société « est à un tournant décisif de son existence (du fait) de la mévente totale ». Ce journal souligne également que « le ministère du Commerce est en train de jeter en pâture (d’anciens agents) partis depuis plusieurs mois ».

A propos « de la maladie des pêcheurs », Le Soleil renseigne que « les recherches (sont) orientées vers les filets de pêche ». En effet, le quotidien national annonce que « le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, écarte toute pollution chimique » des zones concernées. En outre, il a affirmé que « les ressources halieutiques ne sont pas contaminées. (Par conséquent), il faut que les populations continuent à manger le poisson ».

Quant aux pêcheurs, mentionne L’AS, ils « vont devoir prendre leur mal en patience avant de connaître l’origine de la maladie qui touche certains d’entre eux ». Pour tirer cette affaire au clair, L’Observateur précise que « dix échantillons prélevés en mer » ont fait l’objet d’analyses. Celles-ci révèlent « la présence de substances chimiques dans quatre échantillons d’eau ». En attendant la conclusion de l’enquête, ajoute ce quotidien, « les pêcheurs seront à la place de la nation (ex-Obélisque), le 4 décembre prochain, pour obliger l’Etat à se pencher sur les problèmes qu’ils rencontrent en mer ».

Enfin, Vox Populi indique que « l’Espagne se radicalise » sur la question de l’émigration clandestine avec la résurgence du phénomène Barça ou Barsax (Barcelone ou la mort). En visite à Dakar, Arancha Gonzalez Laya, la ministre espagnole des Affaires étrangères a déclaré : « Quiconque utilise les moyens illégaux devra rentrer dans son pays. Les portes de l’Espagne seront ouvertes aux Sénégalais qui souhaitent migrer de manière légale et ordonnée ».

Décès à Abidjan du journaliste ivoirien Mamadou Doumbia dit Doumbes

Le journaliste ivoirien, Mamadou Doumbia dit Doumbes, un membre du Cabinet du ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré, est décédé dimanche à Abidjan, des suites d’une longue maladie, selon son entourage.M. Doumbia Mamadou, sous-directeur de la communication et des relations publiques dudit ministère, atteint d’une anémie sévère, a tiré sa révérence à la polyclinique de l’Indénié, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Selon un proche collaborateur, il était souffrant depuis un temps et même avant la campagne pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020. Son décès intervient après plusieurs semaines d’absence au Cabinet.

Émérite journaliste et membre fondateur de l’Union des journalistes et communicateurs musulmans de Côte d’Ivoire (UJCOMCI), El Hadj Mamadou Doumbia a exercé dans les quotidiens Le Patriote, Nord-Sud et L’Expression avant de rejoindre le Cabinet du ministère de la Communication et des médias.

Doumbes était le président du Réseau des acteurs des médias pour les droits de l’enfant en Côte d’Ivoire (RAMEDE-CI), une organisation associative regroupant des professionnels de la communication et des personnes sensibles à la cause des enfants.

Le Maroc produit près de 7 millions de déchets ménagers par an avec un taux faible de valorisation (expert)

Propos recueillis par Hicham Alaoui — Le Maroc produit près de 7 millions de tonnes de déchets ménagers par an et entre 1,5 et 2 millions de tonnes de déchets industriels, dont 350.000 tonnes de déchets industriels dangereux, a fait savoir le président de l’Association marocaine des experts en gestion des déchets et en environnement, Hassan Chouaouta.Dans un entretien accordé à APA, M. Chouaouta, également président du Centre de compétences dans le domaine du développement durable, le Maroc produit entre 6 et 7 millions de gravats et 300.000 tonnes de boue, relevant que malgré les efforts déployés par les différents partenaires, le taux d’enfouissement dans les décharges contrôlées est de 60%.

Pour lui, le problème réside dans le fait que presque la totalité des déchets est envoyée à l’enfouissement, notant que le taux de valorisation est « pratiquement faible », ce qui signifie que 93% des déchets urbains sont envoyés vers des décharges enfouies et donc « on perd un grand potentiel de valorisation des déchets ménagers ».

« Aujourd’hui, le taux de valorisation du plastique au Maroc est de 11% contrairement en Allemagne où il est entre 38% et 40% et en France de 24%. Et donc on est loin des objectifs fixés par l’Etat de 20% de valorisation à l’horizon de 2022-2023 », a-t-il fait observer.

Même constat pour les déchets industriels dont le taux de valorisation se situe entre 8 à 10%. Ainsi, sur les 350.000 tonnes de déchets industriels produits annuellement par le Royaume, « on peut valoriser 40% et on devrait enfouir de 10 à 15% dans des décharges contrôlées de classe 3, c’est-à-dire dédiées aux déchets dangereux. Des installations qui n’existent pas aujourd’hui au Maroc », a-t-il encore souligné.

Pour les déchets industriels non dangereux, un grand retard est accusé dans l’élaboration et l’adoption des plans régionaux des déchets industriels inertes et agricoles du fait que « les régions ne disposent pas de suffisamment de compétences et de ressources dans ce domaine ».

M. Chouaouta a, à cet égard, appelé à redoubler d’efforts pour inverser la tendance et valoriser le maximum de déchets.

Mais, comment peut-on valoriser les déchets ? Pour l’expert marocain, il est impératif d’élaborer des stratégies concrètes pour promouvoir les déchets avec une implication agissante des communes et des citoyens.

« Pour les déchets industriels, nous avons besoin de mettre en œuvre le principe de responsabilité élargie des opérateurs et exportateurs et d’opérationnaliser des filières. Il y a besoin aussi d’impliquer les citoyens, à travers des campagnes sensibilisation et de communication massives », a-t-il recommandé

Quant aux industriels, ils doivent mettre la main dans la poche pour prendre en charge leurs déchets de la production jusqu’à la valorisation et l’élimination. Aussi, l’Etat devra mettre en place les textes nécessaires et renforcer le contrôle des installations.

Pour les déchets médicaux, le Maroc produit entre 18.000 et 20.000 tonnes annuellement, a-t-il fait savoir, soulignant qu’avec la pandémie de la Covid-19 la situation est préoccupante concernant les déchets produits par les hôpitaux et les cliniques. Le ministère de la santé a fourni des efforts considérables en la matière mais ces déchets doivent être éliminer dans des installations autorisées, a-t-il précisé.

Actuellement, les personnes contaminées au Maroc produisent entre 4 et 5 tonnes par jour de déchets médicaux et donc ce sont des quantités énormes qui doivent être contrôlées avec une traçabilité pour s’assurer de leur élimination dans des installations autorisées, a-t-il insisté.

Selon lui, le problème se pose pour les cliniques avec les tests effectués quotidiennement. En effet, les laboratoires et cliniques doivent être conscients que ces déchets ne doivent pas être jetés dans des bacs à déchets ménagers, ce qui pourrait exposer leur récupérateur au risque de contamination.

« Il est impératif d’éliminer ces déchets dans les règles de l’art et les ministères de la santé et de l’environnement ont la pleine responsabilité de contrôler l’élimination de ces déchets », a-t-il lancé.

Burkina Faso/Présidentielle et législatives : 5000 burkinabé votent dans le calme en Côte d’Ivoire

La diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire a voté dimanche dans le calme à son consulat général à Abidjan pour l’élection présidentielle du Burkina Faso où 13 candidats sont en lice dont le président sortant Roch Marc Christian Kaboré.Environ 5000  ressortissants burkinabé sur près de quatre millions vivant en Côte d’Ivoire, se sont inscrits sur le fichier électoral pour prendre part à cette élection couplée présidentielle et législatives.

En plus d’Abidjan, la diaspora burkinabé vote pour cette élection couplée dans les villes ivoirienne de Soubré (Sud-Ouest) et de Bouaké (Centre Nord).

 « Nous nous avons 12 bureaux de vote à Abidjan dont au consulat et 06 à l’ambassade. Les bureaux de vote ont ouvert à 06h00 (Heure locale et GMT) et devraient refermer à 18h00 ( Heure locale et GMT). Il n’y a aucune difficulté et le scrutin se déroule bien», a assuré à APA,  Michel Bado, le président de la  Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le consulat du Burkina Faso en Côte d’Ivoire.

 Selon les autorités électorales burkinabè, environ 6,5 millions d’électeurs sont inscrits sur le fichier électoral dont 18 563 à l’étranger. Treize candidats sont en lice pour la présidentielle et 127 postes de députés sont à pourvoir pour les législatives. 

Le président sortant Roch Marc Christian Kaboré et les opposants Zéphirin Diabré, Isaac Yacouba Zida, Monique Yéli Kam et Désiré Kadré Ouédraogo  sont notamment candidats à la magistrature suprême. C’est la première fois que les burkinabé vivants à l’étranger prennent part à l’élection présidentielle de leur pays.

Côte d’Ivoire: le Rhdp invite le gouvernement à poursuivre les enquêtes liées aux violences électorales

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), invite le gouvernement ivoirien à demeurer ouvert au dialogue engagé avec l’opposition, mais à poursuivre les enquêtes liées aux violences électorales, a déclaré dimanche son porte-parole principal, Adjoumani Kouassi, lors d’un point de presse. »Le Rhdp invite le gouvernement à demeurer ouvert au dialogue, sans toutefois renoncer à poursuivre les enquêtes liées aux violences électorales, (et) à rechercher tous les auteurs et leurs complices quel que soit leur rang », a dit M. Adjoumani Kouassi, face à la presse. 

Selon le porte-parole principal du Rhdp, Adjoumani Kouassi, cela devrait permettre de « faire émerger la vérité sur ce qui s’est effectivement passé », alors que l’opposition appelle à la libération de ses responsables avant la poursuite du dialogue lié à la crise électorale.  

Il a fait savoir, sans ambages, que le parti assure le président de la République, Alassane Ouattara, élu pour un nouveau mandat, de « son soutien total et sans faille dans la poursuite des enquêtes en cours et dans sa quête du dialogue pour une paix sincère et durable ». 

M. Adjoumani a en outre invité le gouvernement à prendre toutes les mesures en vue du maintien d’un climat de paix durable, estimant que « l’opposition veut prendre en otage à nouveau (les Ivoiriens), en se servant de cette paix comme un instrument de chantage ».  

Le porte-parole principal du Rhdp a par ailleurs qualifié d' »odieux » les crimes perpétrés pendant la période électorale, à la suite de l’appel à la désobéissance civile et au boycott actif du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, lancé par l’opposition.

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, et celui du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan ont refusé de participer à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, soutenant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible. 

Suite au scrutin présidentiel, émaillé de violences, M. Bédié et le président Ouattara se sont rencontrés, brisant le mur de glace, et devraient poursuivre le dialogue afin de permettre un retour à la paix. 

M. Bédié (86 ans), le doyen d’âge de l’opposition, a posé des préalables avant la poursuite du dialogue, entre autres la libération des responsables de l’opposition dont Affi Nguessan et le secrétaire exécutif en chef du Pdci,  Kakou Guikahué. 

Le chef du Pdci « n’est-il pas en train d’abuser des privilèges de son âge ou de la retenue dont font preuve les autorités compétentes à son égard du fait de cet âge avancé; veut-il pousser ces dernières à lui appliquer la loi dans toute sa rigueur ? », s’est-il interrogé. 

Pour M. Adjoumani, on ne peut pas raisonnablement exiger les retombées d’un dialogue avant même de l’engager. En tout état de cause, le Rhdp encourage M. Ouattara à « continuer à œuvrer pour la paix par le dialogue, sans faiblesse ».   

Maroc : le marathon international de Marrakech reporté à septembre 2021 à cause de la Covid-19

La 32e édition du marathon international de Marrakech (MIM), prévue initialement le 31 janvier 2021, est reportée au 19 septembre 2021 en raison de la pandémie de Covid-19, a annoncé l’Association le Grand Atlas (AGA) organisatrice de l’événement.Manifestation sportive d’envergure internationale, le MIM réunit annuellement quelque 12.000 participants venus des cinq continents en plus de 50 Top coureurs et de nombreux directeurs et de responsables de marathons étrangers et plusieurs invités de marque.

 Au fil des 31 années, le Marathon International de Marrakech est devenu une école de promotion et de lancement de grandes stars de cette discipline ayant marqué la scène internationale et en particulier au niveau des athlètes marocains.

 Depuis 2015, le marathon international de Marrakech a reçu le label lui permettant d’être qualifiant pour les championnats du Monde et pour les jeux olympiques.

Burkina : ces élections sont « un tournant important » (Kaboré)

Roch Marc Christian Kaboré (RMCK), le président sortant, est persuadé que le scrutin couplé de ce dimanche 22 novembre (présidentielle et législatives) participe de « la consolidation de (la) démocratie » burkinabè.Il est 7h37 à l’école primaire Patte d’Oie B de Ouagadougou. Roch Marc Christian Kaboré franchit le portail de cet établissement de la capitale burkinabè sous bonne escorte. Il se dirige immédiatement vers le bureau de vote 1. 

Vêtu d’un faso dan fani (pagne traditionnel) à rayures bleues et blanches et portant un masque, le candidat du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) s’est adressé à ses concitoyens après avoir accompli son devoir civique : « Je suis venu poser un acte patriotique. J’appelle tous les Burkinabè, quelles que soient leurs tendances, à ne pas faire preuve de paresse. Parce qu’il s’agit de (notre) démocratie, de (notre) développement et de la paix dans notre pays ».

Sur Twitter, Roch Marc Christian Kaboré a souligné que « l’ensemble de la classe politique burkinabè (a) œuvré à ce que cet exercice républicain soit transparent, équitable et juste ». Car tous les aspirants ont préalablement « fait le choix des urnes comme seul mode de dévolution du pouvoir ».

Son principal challenger, Zéphirin Diabré, a invité les Burkinabè à « être témoins du comptage des (voix) ». Classé deuxième à l’élection présidentielle de 2015, le chef de file de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) promet de « prendre acte » des résultats finals s’ils sont « sincères ». M. Diabré a glissé son bulletin dans l’urne du bureau 1 de l’école franco-arable de Zogona, à Ouagadougou. 

Les centres de vote ont ouvert à l’aurore pour permettre au plus grand nombre de s’exprimer. Toutefois, il n’y a pas d’élection dans 17,70% du territoire national à cause de la menace jihadiste permanente. Ces cinq dernières années, le Burkina Faso a payé un lourd tribut avec un millier de morts et un million de déplacés. 

Burkina Faso : ouverture des bureaux de vote pour la présidentielle et les législatives

Les bureaux de vote ont ouvert, dimanche matin, au Burkina Faso où près de 6,5 millions d’électeurs votent pour le scrutin couplé de la présidentielle et des législatifs pour élire leur nouveau président et leurs nouveaux députés.Ils sont au total treize candidats, dont le chef de l’Etat sortant, Roch Marc Christian Kaboré à briguer la magistrature suprême du pays.

Ces élections couplées pour lesquelles, 21 155 kits de matériel (bulletins de vote et procès-verbaux) ont été distribués, devront également permettre d’élire 127 députés. L’organisation de ces élections coûtera  à 90 milliards de francs CFA.

La MS-Médias, la mutuelle de la presse privée ivoirienne, lance un projet immobilier

La Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (Ms-Médias), a lancé samedi un projet immobilier au profit de ses membres, lors d’une séance de présentation du projet, à la Maison de la presse, à Abidjan.Ce projet, initié par les dirigeants de cette mutuelle sociale, a été présenté aux membres, notamment ceux ayant renseigné la fiche de manifestation d’intérêt (soit 200 mutualistes). Il vise à permettre aux journalistes de la presse privée d’acquérir un toit à un coût social.

Des sites avaient été proposés, à Angré extension, Ebimpé, Adzopé et Jacqueville, mais pour obtenir des terrains sécurisés afin d’impulser le projet, la mutuelle a préféré des lots avec ACD (arrêté de concession définitive, le titre définitif de propriété), exigé par les banques pour traiter tout dossier immobilier.  

Le président du Conseil d’administration de la MS-Médias, Cissé Sindou, a annoncé qu’un site d’une cinquantaine d’hectares a été trouvé à Bingerville, une banlieue à l’Est d’Abidjan, auprès d’un opérateur immobilier disposant d’un ACD. La mutuelle a négocié 5 hectares. 

Il a relevé que le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), mis en place par l’Etat ivoirien, accompagne la MS-Médias et devrait payer les surfaces identifiées, permettant ensuite aux souscripteurs d’acquérir des lots.  

Les souscripteurs pourront acquérir des lots de 200 mètres carrés (m2), 300 m2 ou 500 m2. Pour chacune de ces surfaces, il est requis des frais de dossiers de 150.000 Fcfa, non remboursable, et payable avec l’apport initial estimé à 10% du prix de vente du terrain.  

Le prix de vente du lot de 200 m2 (75 lots) est de 6,3 millions Fcfa y compris un apport initial de 630.000 Fcfa, payable à hauteur de 120.000 Fcfa par mois et sur 48 mois (quatre ans), a indiqué M. Cissé Sindou. 

La valeur du lot de 300 m2 (20 lots) est de 9,3 millions Fcfa y compris un apport initial de 930 000 Fcfa, soit 175.000 Fcfa par mois et sur quatre ans, puis le lot de 500 m2 (3 lots), d’un coût de 15 millions Fcfa  y compris un apport initial de 1,5 million soit 282.000 Fcfa par mois et sur quatre ans. 

M. Cissé Sindou a fait observer que les terrains villageois sans ACD sont souvent litigieux. Toutefois, la mutuelle explore cette voie avec un notaire avec la plus grande attention, et ce,  pour ne pas prendre de gros risques.  

Il existe, au total, 98 lots pour les mutualistes et 35 lots pour les personnels des structures sous tutelle, tel que le Fonds de soutien et de développement de la presse. Le terrain sollicité est, selon le président du Conseil d’administration de la MS-Médias, situé dans le champ derrière l’Hôpital mère-enfant de Bingerville. 

Pour souscrire au projet, il faut être mutualiste et avoir adhéré au produit de l’assurance santé et au fonds de solidarité, les deux conditions étant « cumulatoires ». Le projet sera ouvert la semaine prochaine pour les mutualistes intéressés. 

Disparition d’un gendarme ivoirien: 98 personnes interpellées et 44 téléphones portables saisis

Le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Adou Richard Christophe a annoncé samedi, dans un communiqué, que 98 personnes ont été interpellées et 44 téléphones saisis pour enquête après la découverte du présumé «corps calciné» de l’adjudant Sanogo Seydou, un gendarme disparu fin octobre dernier dans des violences électorales au centre de la Côte d’Ivoire.« (…) La sépulture ouverte en présence du procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, permettait de constater la présence d’un corps calciné, à la boîte crânienne éclatée, sommairement enseveli dans un linceul blanc. 98 personnes ont été interpellées et 44 téléphones portables saisis  pour enquête», a indiqué le procureur Adou Richard dans ce communiqué.

 Selon lui, les auditions de ces personnes, permettront d’identifier les auteurs, les complices et les commanditaires de cette «barbaries».

Par ailleurs, il a précisé que le corps découvert entre les villages d’Abouakouassikro et de Bonzi (centre) à quelques encablures du lieu de l’attaque et qui serait celui du gendarme disparu a été dirigé sur Abidjan en vue d’une autopsie médico-légale en vue de déterminer les causes de la mort.

M. Adou a conclu en assurant que  les enquêteurs sont à pieds d’œuvre pour faire toute la lumière sur les incidents graves survenus avant, pendant et après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Plus de 85 morts et 484 blessés ont été officiellement enregistrés après ces violences électorales liées à la dernière élection présidentielle ivoirienne.

Le 31 octobre dernier,  un convoi de trois véhicules à bord desquels se trouvaient trois chauffeurs et trois agents des forces de l’ordre affectés à la sécurité du ministre ivoirien du budget et du portefeuille de l’État a été pris à partie dans le village de Zatta (Yamoussoukro, centre ivoirien) par des individus agissant dans le cadre de la mise en œuvre du mot d’ordre de «boycott actif» de l’opposition ivoirienne.

 Ce convoi ministériel a réussi à s’extirper de ce traquenard avant d’essuyer des tirs nourris qui avaient atteint l’un des leurs à la tête pendant que les autres s’échappaient en gagnant la brousse voisine.

Cette « agression terroriste » avait ainsi fait un bilan de trois véhicules du ministère du budget incendiés, et un agent, l’adjudant, Sanogo Seydou qui était porté disparu.

Maroc : Le gouvernement décide de prolonger les mesures préventives au niveau de Casablanca

Le gouvernement a décidé de prolonger les mesures préventives en vigueur au niveau du Grand Casablanca (préfectures de Casablanca et de Mohammadia et provinces de Naouceur, et Mediouna) et des provinces de Berrechid et de Benslimane à partir du dimanche 22 novembre à 21h00 pour quatre semaines pour faire face à la propagation du coronavirus (Covid-19).Ces décisions interviennent suite aux conclusions des opérations de suivi quotidien et d’évaluation régulière menées par les comités de veille et de suivi, et conformément aux recommandations de la commission scientifique et technique sur la nécessité de poursuivre les mesures nécessaires pour faire face à la propagation du coronavirus, selon un communiqué publié samedi.

Les restrictions reconduites portent sur l’interdiction des déplacements nocturnes de 21h à 6h du matin, à l’exception des déplacements pour des raisons médicales ou professionnelles et l’obligation de disposer d’une autorisation exceptionnelle de déplacement entre les préfectures et provinces précitées, délivrées par les autorités locales compétentes,

Il s’agit également de la fermeture des terrains de proximité et des jardins, la fermeture des cafés, restaurants, commerces et centres commerciaux à 20h, l’arrêt du transport par bus et tramway à 21h, la fermeture des marchés de proximité à 15h et l’encouragement du télétravail quand c’est possible.

La région de Casablanca enregistre quotidiennement des chiffres record de contamination au coronavirus, ce qui place la métropole économique du Royaume en tête des régions les plus touchées.

Décès de Sidy Diallo, président de la Fédération ivoirienne de football

Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo, récemment atteinte de la maladie à Coronavirus (Covid-19) est décédé samedi à l’âge de 61 ans, a appris APA dans la capitale économique ivoirienne.Dans un communiqué, le Directeur exécutif de la FIF, Sam Etiassé a annoncé le 09 novembre dernier que le président de la Fédération ivoirienne de football, Augustin Sidy Diallo a été testé le même jour positif à la Covid-19. 

M. Sidy Diallo, est un homme d’Affaires, Président directeur général de Ivosep, une structure de pompe funèbre. Sa passion pour le football le conduira à intégrer le Stella club d’Adjamé en tant que membre du staff et sponsor. Avec ce club, il remporte la coupe de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA).

De 1991 à 1994, il occupe le poste de vice-président de la Fédération ivoirienne de football. Cette expérience est sanctionnée par le premier sacre des Eléphants à la CAN sénégalaise en 1992.  En 2011, il est élu à la présidence de la FIF et remporte la CAN 2015 organisée conjointement par le Gabon et la Guinée Equotriale.   

M. Augustin Sidy Diallo a été nommé membre de la Commission d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations pour le cycle 2019-2021. Une décision prise par le Comité Exécutif de la CAF. 

Côte d’Ivoire: une organisation demande la «libération immédiate» des «prisonniers politiques»

La Plateforme pour l’engagement citoyen de Côte d’Ivoire (PEC-CI), une structure réclamant en son sein 35 organisations de la société civile ivoirienne, a demandé samedi à Abidjan la « libération immédiate » de tous les «prisonniers politiques» de l’opposition ivoirienne et les acteurs de la société civile.Pour que le dialogue politique demandé ( à l’opposition) par le président sortant Alassane Ouattara se poursuive, nous demandons la libération immédiate de tous les prisonniers politiques de l’opposition ivoirienne et les acteurs de la société civile arbitrairement arrêtés », a dit dans un point-presse, Ebrin Yao Rémi, le président de la PEC-CI.

Poursuivant, il a demandé l’implication de la société civile ivoirienne ainsi que de la communauté internationale dans ce dialogue entre le pouvoir et l’opposition.

Auparavant M. Yao qui dit apporter le soutien de son organisation à l’opposition ivoirienne,  a appelé M. Bédié, le doyen d’âge de l’opposition ivoirienne à « tenir compte des intérêts et de la volonté du peuple ivoirien » dans le dialogue qu’il a engagé avec M. Ouattara depuis le 11 novembre dernier.

L’opposition ivoirienne qui a lancé un mot d’ordre de désobéissance civile depuis septembre dernier, a boycotté la présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier. Ce scrutin présidentiel,  émaillé de violences électorales dans certaines localités, a  fait plus de 87 morts et 484 blessés selon un bilan officiel.

Avec un taux de participation de 53,90%, cette élection présidentielle a été remportée, au premier tour, par le président sortant Alassane Ouattara qui a obtenu 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

L’opposition ivoirienne dirigée de fait par Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) a dénoncé une « parodie d’élection » après ce scrutin avant de s’inscrire dans un dialogue depuis le 11 novembre dernier à l’appel du président élu Alassane Ouattara.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

L’opération pacifique menée par les Forces Armées Royales (FAR) dans la zone tampon d’El Guerguerat, les relations Maroc-Mauritanie et la promotion des startups marocaines sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit qu’en mettant fin aux insolentes provocations des miliciens du polisario, l’armée marocaine a reconfirmé le haut niveau de son professionnalisme et son grand savoir-faire.

Les FAR ont aussi fait preuve d’une transparence, rare dans les sphères militaires, en informant instantanément les Marocains du déroulement et de l’issue de leur opération qui a été aussi rapide qu’efficace, poursuit l’hebdomadaire, notant que les FAR ont donné une leçon aux bandits du polisario.

Après ce coup de balai effectué en un temps record, les autorités marocaines ont vite procédé au désensablement de la route le long du cordon de sécurité, rappelle-t-il, ajoutant que les Forces Armées Royales ont ainsi permis aux nombreux transporteurs bloqués depuis le 21 octobre dernier de reprendre leur route.

De son côté, +Finance News Hebdo+ souligne que depuis plusieurs semaines, bafouant la légalité internationale, les milices du polisario sont restées sourdes aux avertissements du Royaume, se livrant à des actes de banditisme, bloquant la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier, et harcelant les observateurs militaires de la mission onusienne (Minurso), relevant que le Maroc a mis de l’ordre dans le désordre orchestré par le polisario et ses milices dans la zone tampon d’El Guerguerat.

« Il est utile de leur rappeler, de temps à autre, et quand bien leur mémoire s’use avec le temps, que le Maroc ne fait aucun compromis en ce qui concerne la défense de son intégrité territoriale », assure le journal.

« L’intervention ferme et mesurée des Forces Armées Royales pour déloger les milices séparatistes de la zone tampon d’El Guerguerat, saluée par la communauté internationale, en est un exemple patent. », conclut-il.

+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a eu vendredi un appel téléphonique avec Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie. Lors de cet appel, les deux Chefs d’Etat ont exprimé leur grande satisfaction du développement rapide que connaît la coopération bilatérale, ainsi que leur grande volonté de la consolider et la hisser à un niveau à même de permettre l’approfondissement de cette coopération entre les deux pays voisins, l’élargissement de ses perspectives et la diversification de ses domaines, fait savoir le quotidien.

Cet appel téléphonique a été aussi une occasion lors de laquelle les deux chefs d’Etat ont abordé les derniers développements régionaux. A cette occasion, le Souverain marocain a fait part de sa disposition à effectuer une visite officielle à la République Islamique de Mauritanie, adressant en même temps l’invitation à au président mauritanien pour visiter son deuxième pays, le Royaume du Maroc.

+Libération+ indique que le Maroc a insisté, à Addis-Abeba, sur le respect de la légalité internationale, du bon voisinage, de la non-ingérence, de la lutte contre le séparatisme et de l’interdépendance entre paix, sécurité et développement pour une paix durable en Afrique.

L’Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, qui intervenait lors de la réunion du Comité des Représentants Permanents de l’UA, préparatoire au 14ème Sommet extraordinaire de l’Union sur la thématique « faire taire les armes », a décliné la vision du Maroc d’un continent africain prospère où le citoyen africain doit disposer de tous les atouts de la paix et de la stabilité nécessaires pour son développement économique et social.

Le Royaume, fort de sa vision constante visant à mettre les causes nobles de l’Afrique et les intérêts vitaux du citoyen africain au centre de l’agenda panafricain, demeure déterminé, depuis son retour à l’UA, à mettre fin aux manœuvres dont cette Institution a été victime durant des décennies, ajoute la publication.

Pour sa part, +Challenge+ écrit que depuis quelques années, les startups, ou jeunes entreprises de haute technologie, constituent une illustration concrète quant à l’existence effective d’un potentiel marocain réel d’innovation et de croissance, à travers le tissu économique national.

Ces jeunes « pousses » n’ont pas besoin d’un « tapis rouge » pour réussir, avance l’hebdomadaire, expliquant que le rôle principal de l’Etat et des collectivités territoriales, surtout les régions, est de mettre fin, ou tout au moins de réduire au maximum les obstacles liés notamment à la complexité des procédures administratives et au déficit d’éthique et de transparence.

« C’est là, certainement, une voie incontournable pour pouvoir réussir les grands chantiers annoncés pour les prochaines années », estime-t-il.

La maladie des pêcheurs parmi divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent de divers sujets sociétaux particulièrement marqués par « la psychose » créée par la maladie mystérieuse des pêcheurs.« La psychose s’installe », titre EnQuête, notant que la maladie dermatite des pêcheurs a comme conséquence la « mévente du poisson ». Si les acteurs « dénoncent les rumeurs », leur produit « ne trouve plus preneur sur les quais de pêche ».

Mais pour le secrétaire général des pêcheurs de Ouakam (une commune côtière dakaroise), ce sont « ceux qui utilisent les monofilaments qui sont touchés » et que la zone la plus infectée se situe à 52 km de Dakar, vers Sendou.

Le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr lève les équivoques en soulignant qu’il n’y a « aucun élément qui peut nous permettre d’indexer la dangerosité des poissons ». Cela fait dire à Vox Populi que « les autorités +lavent+ les poissons ».

Outre le ministre de la Santé, ses collègues de la Pêche et de l’Environnement tentent de calmer aussi la situation. Alioune Ndoye note que « les poissons ne sont pas sources de contamination » là où Abdou Karim Sall souligne qu’«on suspecte une espèce d’algues marines ». Pendant ce temps, relève le journal, 224 pêcheurs sont infectés à Rufisque, mais le nombre de malades est « en baisse ».

Sur la contrebande autour des importations de sucre, Le Quotidien informe que « la gendarmerie traque les fraudeurs. Au même moment, le directeur des ressources humaines de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), Louis Lamotte, confie à L’AS que « s’il s’agit de verser notre sang, nous le ferons pour défendre la compagnie ».

En fait divers, Libération revient sur le meurtre de l’étudiant Ahyi Joel Célestin Philippe et note que la Sûreté urbaine (SU) « cueille deux nouveaux suspects ». L’un des arrêtés le fut « à plusieurs reprises après des vols et agressions ».

Le journal note en outre que 10 corps sans vie, d’anciens candidats probables à l’émigration dite clandestine, sont « repêchés au Cap-Vert » mardi et jeudi derniers.

Le Soleil publie un dossier sur les albinos qui vivent « le supplice ». Celui-ci se manifeste par l’ostracisme, les mythes et la cherté des soins, relève le quotidien national qui reprend également ce témoignage de l’un d’eux : « Nous brûlons le jour et gémissons la nuit ».

Le Soleil s’interroge par ailleurs sur la profusion de publications : « Au Sénégal, que vaut la littérature ? »

En politique, L’AS et L’Observateur notent qu’Aminata Touré, débarquée de la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese), a « boudé » la réunion du Secrétariat exécutif national du parti présidentiel APR. Ce n’est pas le cas cependant pour Mouhamed Boun Abdallah Dionne, Amadou Bâ, Oumar Youm et Aly Ngouille Ndiaye qui « chantent leur loyauté au président » Macky Sall.

Sur le statut de chef de l’opposition, L’Observateur note que Macky Sall est « face à l’option Sonko » après l’entrisme d’Idrissa Seck qui le met « en situation inconfortable ».

En football, les principaux titres sportifs font focus sur les « trois grands chocs » du week-end en Espagne, en Angleterre et en Italie. Hormis Atletico / Barça et Leicester / Liverpool, Milan ira défier Naples de Kalidou Koulibaly. Le colosse défenseur sénégalais fera alors « face à un Zlatan (Ibrahimovic) de feu », prévient Record.

Sur le début du tournoi U20 de l’UFOA, hier vendredi à Thiès (70 km de Dakar), le Sénégal est neutralisé (1-1) d’entrée de jeu par la Sierra-Léone et doit désormais « remporter le derby contre la Gambie », selon le journal. Pour Stades, les Lions U20 jouent leur « survie » demain dimanche.

Brazzaville hôte du 1er sommet des chefs d’Etat de l’organisation des producteurs de pétrole africains

La capitale congolaise, Brazzaville, abrite en juillet 2021, le 1er Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO).La décision a été prise lors de la 39e session du Conseil des ministres en charge des hydrocarbures des pays membres de l’APPO, qui s’est réuni le 19 novembre 2020 à Niamey (Niger), informe un communiqué reçu à APA.

« (…) après plusieurs reports, le Conseil a décidé d’organiser le 1er Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’APPO au cours du mois de Juillet 2021 à Brazzaville, en République du Congo, pays de siège de l’APPO, sous réserve de l’évolution de la situation de la pandémie de la Covid-19 », informe le texte.

Il souligne que cette 39e session s’est déroulée de façon hybride avec des ministres et chefs des délégations présents à Niamey et via vidéoconférence depuis certaines capitales des pays membres pour les autres ministres qui n’ont pas pu effectuer le déplacement.

Le Conseil des ministres a, unanimement, désigné respectivement les ministres de l’Energie de l’Algérie, Abdelmadjid Atar et le ministre des Ressources Pétrolières et Minérales de l’Angola, Diamantino Pedro Azevedo comme président et vice-président de l’APPO pour l’exercice 2021.

Burkina : Blaise Compaoré peut-il renaître de ses cendres ?

Dans quelques heures, 6.492.868 Burkinabè, répartis dans 21.155 bureaux de vote à travers le pays, vont élire leur président pour les cinq prochaines années. Mais l’ombre de l’ex-président plane sur le scrutin.Le Burkina Faso semble coller à la peau de Blaise Compaoré. En exil en Côte d’Ivoire, depuis sa chute en 2014, l’ancien chef de l’Etat veut toujours jouer un rôle, et pas des moindres, au pays des hommes intègres. Et ce, après 27 années de règne sans partage.

Dans une lettre datée du 29 mars 2019, il a réaffirmé à son successeur sa « disponibilité » pour le soutenir dans toutes les initiatives de promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre ensemble. Officiellement, la réponse de Roch Marc Christian Kaboré a été laconique.

« Toute personne, qui a vécu longtemps dans un pays, aimerait bien y retourner un jour. Compaoré n’a pas coupé les ponts avec le Burkina », remarque Docteur Daniel Kéré, Maître-assistant à l’Université Thomas Sankara de Ouagadougou.

L’ex-président du Faso demeure incontournable au Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP). Une formation politique qu’il a créée en février 1996 et dont il a confié les rênes à Eddie Komboïgo, candidat à l’élection du 22 novembre prochain. 

« Les grandes décisions, qui se prennent dans ce parti, requièrent son avis. Si quelqu’un veut passer outre, il l’interpelle directement. Le président actuel du CDP avait suspendu des ténors mais Compaoré lui a intimé l’ordre de les réintégrer. Il s’est exécuté », expose M. Kéré, également Directeur exécutif du Cercle d’études Afriques-Mondes.

L’ancien parti au pouvoir a été exclu, en 2015, de la course à la présidentielle. Cinq ans plus tard, deux autres candidats en lice n’ont pas tourné le dos à Compaoré. Il s’agit de Kadré Désiré Ouédraogo du mouvement Agir ensemble et de Gilbert Noël Ouédraogo de l’Alliance pour la Démocratie et la Fédération-Rassemblement Démocratique (ADF/RDA).

 

« A priori, tous les candidats partent avec une égalité de chance. Mais il faut savoir mobiliser pour remporter l’élection. C’est le rapport de force sur le terrain qui va compter. Il n’est pas évident que celui-ci soit favorable aux partis proches de Compaoré », pronostique Docteur Daniel Kéré.

Poursuivant son raisonnement, cet universitaire signale qu’« en Afrique, la prime est au président sortant. Ce dernier a une clientèle politique plus étoffée qu’il peut entretenir du fait de sa position. L’argent est le nerf de la guerre. Le parti au pouvoir a généralement plus de ressources que ceux de l’opposition ».

Dialogue timide

Au Burkina, la problématique de la réconciliation nationale et l’éventuel retour de Blaise Compaoré alimentent les discussions. « Le président sortant n’exclut pas cette hypothèse. Son parti non plus. Maintenant ce sont les modalités qui restent à définir », soutient l’auteur du livre Le rôle des jeunes dans les luttes pour le pouvoir d’Etat au Burkina.  Mais cette entreprise ne prouve-t-elle pas que les intérêts d’une minorité prennent le dessus sur les véritables aspirations de la population ? 

C’est du moins la conviction de Smockey, porte-parole du Balai citoyen, un mouvement très actif lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 : « C’est un prétexte pour les anciens tenants du pouvoir pour faire revenir leur mentor et son clan tout en leur faisant bénéficier d’une amnistie. C’est une bagarre de positionnement dont le peuple sortira forcément, et comme toujours, perdant ».

Dans son récent clip intitulé Pourriture noble, cet artiste engagé dénonce les magouilles de la classe politique. Pour s’adresser aux responsables du CDP, Smockey ne mâche pas du tout ses mots : « (Qu’ils) confessent leurs crimes avec un minimum de mea-culpa. Ce qu’ils ne font pas. C’est un manque de respect envers le vaillant peuple qui a dû en passer par le sacrifice ultime afin de jouir des mêmes droits et libertés que tous. Le pardon d’accord mais la justice et la confession d’abord ».

Ce préalable est aussi posé par Roch Marc Christian Kaboré qui a déclaré, ces derniers jours, que « la réconciliation nationale doit passer par la vérité et la justice ». Le président sortant a appelé les uns et les autres à « éviter une réconciliation de façade dont on ne tire aucune leçon ».

Une ligne de conduite qui emporte l’adhésion du rappeur burkinabè. « Pour une fois, je suis tout à fait d’accord avec lui. D’ailleurs qui ne le serait pas ? Le bon sens nous commande de ne pas faire passer de prime à l’impunité quand celle-ci est responsable du soulèvement de tout un peuple. Il n’y a pas de citoyen au-dessus d’un autre », assure Smockey.

Promesse

S’il rempile pour un second mandat, l’actuel locataire du palais de Kossyam entend, au premier semestre 2021, organiser un débat national sur cette question afin d’arrêter les modalités du processus de réconciliation.

Entretemps, Roch Marc Christian Kaboré doit se défaire de douze adversaires. Ce n’est pas gagné d’avance car certains citoyens n’approuvent pas la direction que prend leur pays. « Le peuple était en droit de s’attendre à beaucoup mieux dans un contexte post-insurrectionnel. Nous ne sommes pas satisfaits au regard principalement de l’insécurité, de la corruption toujours rampante et du maintien d’un train de vie dispendieux de l’Etat », déplore le porte-parole du Balai citoyen. 

Néanmoins, l’un des leaders de cette organisation de la société civile burkinabè fait savoir que « ce gouvernement est toujours légitime puisque c’est le peuple qui l’a élu ». Après tout, se convainc Smockey,  « le rafraichissement de l’offre politique, dans un jeu démocratique sain, est en marche au Burkina. Et désormais, rien ne pourra l’arrêter. Nous nous battrons pour cela ».

Rabat et Nouakchott expriment leur « grande satisfaction » du développement rapide de leur coopération bilatérale

Le Roi Mohammed VI a eu, ce vendredi, un appel téléphonique avec le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, annonce un communiqué du Cabinet royal.Lors de cet appel, les deux chefs d’Etat ont exprimé leur « grande satisfaction du développement rapide que connaît la coopération bilatérale, ainsi que leur grande volonté de la consolider et la hisser à un niveau à même de permettre l’approfondissement de cette coopération entre les deux pays voisins, l’élargissement de ses perspectives et la diversification de ses domaines », indique la même source.

Cet appel téléphonique a été aussi une occasion lors de laquelle les deux chefs d’Etat ont abordé les derniers développements régionaux.

A cette occasion, le Souverain marocain a fait part de sa disposition à effectuer une visite officielle à la République Islamique de Mauritanie, adressant en même temps l’invitation au président mauritanien pour visiter le Maroc, conclut le communiqué.

Le Roi Mohammed VI disposé à effectuer une visite officielle en Mauritanie

Le Roi Mohammed VI a fait part de sa disposition à effectuer une visite officielle en Mauritanie et lancé une invitation au chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani de visiter le Maroc.Lors d’un appel téléphonique vendredi, les deux chefs d’Etat ont exprimé leur « grande satisfaction du développement rapide que connaît la coopération bilatérale, ainsi que leur grande volonté de la consolider et la hisser à un niveau à même de permettre l’approfondissement de cette coopération entre les deux pays voisins, l’élargissement de ses perspectives et la diversification de ses domaines », indique un communiqué du Cabinet royal.

Cet appel téléphonique a été aussi une occasion lors de laquelle les deux chefs d’Etat ont abordé les derniers développements régionaux.

A cette occasion, le Souverain marocain a « fait part de sa disposition à effectuer une visite officielle a la république islamique de Mauritanie, adressant en même temps une invitation au président à visiter son deuxième pays, le Royaume du Maroc », souligne le communiqué.

Le taux de couverture de l’électricité en Côte d’Ivoire estimé à 77,5% à fin octobre 2020

Le taux de couverture de l’électricité en Côte d’Ivoire, établi à 33% en 2011, a atteint 77,5% à fin octobre 2020, a indiqué vendredi à la presse le ministre ivoirien du Pétrole, des énergies et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, après un exposé à l’hémicycle sur l’exercice budgétaire de son département et les perspectives.M. Abdourahmane Cissé a fait savoir que fin 2018, le gouvernement ivoirien, sous l’impulsion du chef de l’Etat Alassane Ouattara, avait pris trois principales mesures dans le cadre des actions sociales. Des mesures sociales dont il a fait le point.

« Nous sommes passés d’un taux de couverture d’électricité qui était de 33% en 2011 à une couverture de 77,5% à fin octobre 2020 », a précisé M. Cissé, rappelant que le Programme national d’électrification rurale, une mesure sociale du gouvernement, vise l’électrification des localités de plus de 500 habitants avant fin 2020.

Au regard de ce taux de couverture « nous sommes en ligne avec ce qui avait été indiqué par le président de la République », a-t-il ajouté, assurant que « toutes les localités de plus de 500 habitants seront électrifiées avant la fin de l’année 2020 ».

Évoquant la seconde mesure sociale, il a relevé que depuis janvier 2019, quelque 1,3 million de ménages en Côte d’Ivoire ont bénéficié de 20% de baisse du tarif social domestique de 5 ampères. 

Concernant la troisième action sociale, il a fait état du Programme électricité pour tous. M. Abdourahmane Cissé a noté qu’ il permet aux populations de payer 1000 Fcfa et le reliquat sur une période allant jusqu’à dix ans. L’objectif étant de faire 400.000 branchements entre 2019 et 2020.

« A fin octobre 2020, nous avions déjà exécutés 416.000 branchements, au-delà de l’objectif et le budget de 268 milliards Fcfa qui sera mis à disposition du ministère nous permettra d’aller beaucoup plus loin et de poursuivre les ambitions du gouvernement », a-t-il ajouté. 

Ces différents programmes visent par ailleurs à assurer une énergie suffisante, de qualité et à moindre coût afin que d’ici à fin 2025, toutes les localités en Côte d’Ivoire soient électrifiées, a souligné M. Abdourahmane Cissé.  

Maroc : Mise en échec d’une tentative de trafic de plus de 2,3 tonnes de résine de cannabis au port de Casablanca

Les éléments de la sûreté nationale et les services de la douane au port de Casablanca ont mis en échec, jeudi, une tentative de trafic de 2 tonnes et 360 kg de résine de cannabis, interceptés dans des conteneurs de minerais qui étaient destinés à l’exportation.Les opérations de contrôle de cinq conteneurs destinés à l’export à bord d’un voyage commercial par voie maritime vers un pays subsaharien ont permis la saisie de cette quantité de drogue dissimulée dans des cavités creusées dans le marbre, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

La drogue saisie a été remise à l’administration de douane, alors que la brigade de la police judiciaire a ouvert, en coordination avec le service préfectoral de la police judiciaire, une enquête sous la supervision du parquet compétent en vue d’identifier les complices et déterminer les éventuelles ramifications nationales et internationales de cette activité criminelle, ajoute la même source.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts sécuritaires intenses et continus menés par les services de sécurité en vue de lutter contre le trafic international de drogue et des psychotropes, conclut le communiqué.

Mamadou Touré s’engage à « parrainer » des activités sportives pour des élèves d’un collège à Abidjan

Le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mamadou Touré, s’est engagé vendredi à « parrainer » des activités sportives, en dehors des heures de cours, au profit des élèves du Collège moderne de la Cité Port, à Abidjan, lors de la Journée mondiale de l’enfance. »Je m’engage à parrainer tous les enfants dans l’établissement, mais cela doit se faire en liaison avec les parents », a déclaré le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes, souhaitant qu’il soit trouvée une « formule » en termes d’opérationnalité. 

M. Mamadou Touré a demandé aux responsables du collège moderne de la Cité Port de les profiler afin de voir ce que chacun de ces élèves peut faire, avant d’ajouter: « celui qui veut faire le karaté, on va l’inscrire au karaté ». 

Parlant de son enfance, il a fait savoir qu’il pratiquait les disciplines telles le karaté, la natation et jouait au basket avec ses condisciples en dehors des heures de cours. Et ce, parce qu’il fallait s’occuper sainement, ce qui faisait que lui et ses amis n’étaient pas oisifs. 

« On avait toujours une occupation en dehors des heures de cours », a-t-il renchéri, tout en exhortant les élèves de ce collège à « bien travailler à l’école », car ils sont la relève de demain. Le thème de la Journée, au plan national, était : « Comment rendre la Côte d’Ivoire meilleure ».

Il a ensuite invité les élèves, notamment les jeunes filles à éviter de prendre une grosesse, ce qui pourrait gâcher leurs études. L’année précédente, une adolescente dont l’âge varie entre 15 et 16 ans, avait pris une grosesse dans l’établissement.

Le ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes a donné la parole aux enfants, qui se sont largement exprimés sur leurs attentes à l’endroit de leurs aînées, des leaders d’opinion, des dirigeants du pays, de leurs enseignants et de la société.

Les enfants ont, entre autres, appelé à la paix, sans laquelle il ne peut avoir de développement, à la cohésion entre les populations face à un pays qui connaît une fracture sociale, à l’intégrité des enseignants lors des examens scolaires, à plus d’infrastructures socio-économiques, à la lutte contre la corruption et au respect des lois et des règlements. 

M. Mamadou Touré a promis de faire entendre ces préoccupations des enfants aux décideurs et aux hommes politiques. Il s’est également engagé à accompagner de façon spécifique les élèves socialement vulnérables.

A l’occasion de cette journée de l’enfance, il a offert à tous les élèves du collège moderne de la Cité du port, la carte de bus pour les deux prochains mois. Mais, les meilleurs, devraient bénéficier de cet avantage durant toute l’année selon leurs résultats scolaires. L’établissement compte 900 élèves, de la 6e à la troisième.

Sénégal: pas de baisse des coûts de l’électricité avant 2024 (officiel)

Les conditions tarifaires de l’électricité ne connaîtront pas de baisse avant 2024, a fait savoir, vendredi à Dakar, le président de la Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité (CRSE), Ibrahima Amadou Sarr.Les Sénégalais devront encore se serrer la ceinture pour affronter le coût élevé de l’électricité. En effet, selon M. Sarr, les retombées de la diversification du mix énergétique et la conversion des centrales à fuel de la Société nationale d’électricité (Senelec) en centrales à gaz (pour enclencher la stratégie « gas to power » avec l’exploitation prochaine des ressources gazières) ne devraient tomber qu’en 2024.

Reconnaissant que « le coût de l’électricité reste élevé » au Sénégal, M. Sarr a tout de même fait savoir qu’« à chaque fois que vous avez une facture d’électricité, il faut vous dire que les 30% ont été subventionnés par l’Etat ».

A l’en croire, sur les 3 dernières années, l’Etat du Sénégal, pour maintenir les tarifs en vigueur, a eu à subventionner le consommateur pour 317 milliards f cfa, ce qui fait une subvention annuelle de plus de 100 milliards par an.

S’exprimant lors de l’atelier de révision des conditions tarifaires de la Senelec, Ibrahima Amadou Sarr a déploré le fait qu’au-delà des coûts, il y a la problématique de l’accès qui est souvent oubliée.

« Aujourd’hui, en milieu urbain, le service est à peu près garanti. Mais, il ne faut pas oublier qu’à une centaine de kilomètres de Dakar, d’autres ont des problèmes d’accès à l’électricité », a-t-il dit.

Par ailleurs, le président du CRSE a rappelé que jusqu’en décembre 2018, avec la décision d’harmoniser les tarifs, le prix du KWH était 2 à 3 fois plus cher en milieu rural qu’en milieu urbain. « Une aberration !», s’est-il exclamé.

Depuis cette date, a indiqué M. Sarr, c’est le Fonds spécial de Soutien pour le Secteur de l’Energie (FSE) qui se charge de compenser les concessionnaires d’électrification rurale pour les écarts de revenu y afférant.

Il a ainsi appelé l’administrateur du FSE « à faire davantage » pour la régularité des compensations qui sont versées à ces concessionnaires.

Présidant la cérémonie d’ouverture de l’atelier, la ministre du Pétrole et des Energies, Aissatou Sophie Gladima a souligné que la période tarifaire 2020-2022 « est une période charnière (car) elle marque, en quelque sorte le point de départ vers une nouvelle reconfiguration du secteur ».

La dernière consultation sur les conditions tarifaires de Senelec reste marquée par la hausse des tarifs intervenue en décembre 2019. Une hausse partielle de 10 % qui a suscité de fortes réactions.

La Chambre de commerce marocaine en Côte d’Ivoire en « joie » après la libération d’El Guergarate

La Chambre de commerce et d’industrie marocaine en Côte d’Ivoire, au travers de son président El Hamzaoui Saad, a exprimé la « joie » de l’organisation après la libération et la sécurisation de El Guergarate, zone-tampon entre le Polisario et le Maroc, au Sarah marocain, dans un entretien à APA.L’occupation du point de passage de Guergarate par les séparatistes du Polisario a freiné les importations et les exportations entre le Royaume chérifien et l’Afrique Subsaharienne.

Le Maroc, dans cet élan, a lancé le 13 novembre 2020 une opération militaire dans le poste-frontière de Guergarate, à la frontière avec la Mauritanie, libérant ce point de passage investi par des hommes du Polisario, au Sahara marocain.

La Chambre du commerce et d’industrie marocaine en Côte d’Ivoire (CCIM-CI) se félicite que, « conformément aux hautes instructions du Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces armées royales, une opération de rétablissement de la libre circulation des personnes et de leurs biens a été menée au passage d’El Guergarate « , a déclaré M. El Hamzaoui.

Le président de la Chambre de commerce et d’industrie marocaine en Côte d’Ivoire (CCIMCI), El Hamzaoui Saad, a fait observer que « quelques membres de cette Chambre qui font du business en provenance et en partance du Maroc, à travers cette voie routière, ont été énormément impactés ».

Mais aujourd’hui, se réjouit-il, « ce passage est sécurisé par les forces armées royales » suite aux instructions du Roi Mohammed VI, qui tient tant à la coopération Sud-Sud entre le Maroc et les pays subsahariens.

Il a rassuré la Chambre que « ce passage entre le Maroc et la Mauritanie est à présent complètement sécurisé par la mise en place d’un cordon de sécurité par les Forces armées royales (FAR) », après « l’opération qui s’est déroulée de façon pacifique et à la grande satisfaction de l’ensemble du peuple marocain ».

« Nous avons des partenaires qui font des affaires avec le Maroc (et surtout) des transporteurs qui ont vécu l’enfer pendant trois semaines par une poignée de bandits », a relevé M. El Hamzaoui Saad, mentionnant que leurs marchandises étaient bloquées et se sont, naturellement, dégradées.

Cet homme d’Affaires opérant en Côte d’Ivoire et rompu aux arcanes des relations commerciales, affirme avoir échangé avec ces opérateurs économiques de « cette difficulté qui était très très pénible pour eux à supporter ».

Des opérateurs, dit-il, avaient des camions stationnés pendant des semaines, occasionnant « une perte de temps, d’argent et de marchandises. Mais, avec cette décision royale, ces personnes qui étaient dans un état psychologique très difficile ont retrouvé aujourd’hui la joie » grâce à l’action du Roi Mohammed VI.

Reprise du trafic inter-État 

« Le trafic a repris et les marchandises ont commencé à circuler », rapporte M. El Hamzaoui, qui assure avec fierté que cela se fait « sous la surveillance des forces armées royales marocaines que nous soutenons et encourageons ». Et tout le peuple sera « derrière eux (soldats marocains) à 100% ».

Le blocus de El Guergarate a affecté les échanges interafricains. Selon M. El Hamzaoui Saad, des légumes et des fruits importés ont pourri parce que le trafic routier était obstrué. Toute chose qui dénote d’une imbrication des relations commerciales et un important réseau d’affaires sur le continent.

Il a ensuite laissé entendre que « des voyous, des bandits, des sans-lois ont pris le soin de venir narguer les représentants des Nations Unies dans cette zone et empêcher toute libre circulation des biens et des personnes, chose qui est intolérable pour nous ».

« Grâce aux instructions de Sa Majesté, l’ordre et la sécurité ont été rétablis sur place et le trafic routier inter-Etat a repris normalement sans aucun problème et aujourd’hui, ça fait la joie de tous les transporteurs », ne cesse-t-il de répéter tout en saluant l’initiative du Roi Mohammed VI.

El Guergarate est une localité frontalière située à l’extrême Sud-ouest du Sahara marocain et sous contrôle marocain. Cette route commerciale relie le Maroc à l’Afrique Subsaharienne.

Coopération Sud-Sud

« Il n’y a pas que les Marocains qui bénéficient de la sécurité de cet endroit. Nous avons aussi des transporteurs ivoiriens, des Mauritaniens, des Sénégalais, des Nigérians, des Burkinabè », qui aujourd’hui peuvent « circuler tranquillement et avec beaucoup d’assurance », a-t-il lancé.

Cette route internationale qui se trouve entre le Maroc et la Mauritanie est « à présent complètement sécurisée par la mise en place d’un cordon de sécurité des forces armées royales marocaines sous instruction du Roi Mohammed VI », a-t-il rappelé.

« L’opération de sécurisation s’est déroulée de manière très pacifique et a donné énormément de joie à tout le peuple marocain qui est solidaire et loyal derrière son roi », a fait savoir M. El Hamzaoui.

« On est très satisfait de l’ouverture et du rétablissement l’ordre et de la sécurité dans cette zone », a exprimé M. El Hamzaoui Saad qui « au nom » de la Chambre de commerce et d’industrie marocaine en Côte d’Ivoire a apporté tout son soutien indéfectible à l’action du Roi Mohammed VI.

« Nous remercions Sa Majesté le Roi, nous lui réitérons notre loyauté, notre allégeance et notre mobilisation permanente pour la défense des causes sacrées de la patrie et de ses valeurs suprêmes », a-t-il dit, avant de conclure « notre Sahara demeurera dans son Maroc pour l’éternité ».

Le Roi Mohammed VI a eu un entretien téléphonique le 16 novembre avec le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. Un échange qui a porté sur la situation dans la zone d’El Guergarate, au Sahara marocain.

Les transferts d’argent de la diaspora ont contribué à l’inclusion financière en Côte d’Ivoire (étude)

Une étude du Cabinet conseil MicroSave Consulting, en partenariat avec la Fondation Mastercard, ressort que les envois de fonds des migrants sur les corridors entre la France, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal, constituent des leviers de l’inclusion financière. »Les envois de fonds des migrants sont en passe de devenir la principale source de financement extérieur dans les pays d’Afrique de l’Ouest. Pourtant, la majeure partie de ce moteur économique est inexploitée », indique l’étude. 

L’étude propose de ce fait des recommandations pour encourager les envois de fonds en tant que leviers d’inclusion financière. Mais, les transferts d’argent, se voient menacées par la pandémie de la Covid-19. 

Les mesures barrières prises par les différents gouvernements du monde entier en vue de lutter contre sa propagation ont bouleversé les habitudes d’envois de fonds des migrants et de leurs familles. 

En 2019, les transferts de fonds dans le monde étaient estimés à 554 milliards de dollars, souligne l’étude, qui note qu »avec le coronavirus, ces transferts mondiaux devraient diminuer de 20 % en 2020 et une deuxième vague pourrait venir impacter les envois de fonds. 

Le Cabinet rapporte qu’il est important de concevoir les services de transferts d’argent pour les besoins des expéditeurs et des receveurs, suggérant que les fournisseurs pourraient créer des services de transfert de fonds vers des comptes liés à des services à valeur ajoutée.

Toutefois, ces services devraient être axés sur les besoins, tels que le paiement de factures ou la constitution d’actifs par le biais de partenariats, en particulier dans les zones rurales qui reçoivent une grande partie des envois de fonds.

En partenariat avec la Fondation Mastercard, le cabinet de conseil international spécialisé en inclusion financière, économique et sociale, MicroSave Consulting (MSC), a notamment mené cette étude en Côte d’Ivoire, en France, au Mali et au Sénégal. 

Dans ces trois pays africains, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal, le marché des transferts internationaux a représenté 3,7 milliards de dollars en 2018 selon la Banque mondiale.

 L’objectif de l’étude était, selon le texte, de mieux connaître les besoins et les contraintes des expéditeurs et de leurs familles et de proposer des recommandations pour développer des services financiers digitaux adaptés pour mieux répondre aux besoins des expéditeurs et receveurs des transferts d’argent. 

En fonction de la durée pendant laquelle l’expéditeur est migrant, ses aspirations financières et ses priorités pour envoyer de l’argent chez lui changent et sont influencées à la fois par les besoins propres du receveur et par ses relations avec sa famille ou sa communauté dans son pays d’origine, poursuit l’étude. 

Par ailleurs, les personnes ayant des revenus plus élevés cherchent à obtenir des prêts pour entreprendre et des prêts immobiliers ou fonciers pour pouvoir éventuellement envisager le retour au pays.

Les migrants permanents, eux, recherchent pour les membres de leur famille restés au pays, des offres intéressantes en matière de soins de santé préventifs et de capital humain.

Ils recherchent également des financements pour l’entrepreneuriat ; tandis que les destinataires recherchent des services qui apportent une valeur ajoutée et leur font gagner du temps. 

L’étude fait état des recommandations pour mieux satisfaire les besoins des diasporas. Elle estime que les canaux numériques peuvent réduire le coût d’envoi de fonds, mais des efforts doivent être faits pour informer les expéditeurs de l’existence de ces canaux. 

Parmi les migrants interrogés en France, seuls 15,5 % ont utilisé des canaux numériques, tels que l’application mobile, l’argent mobile ou le virement bancaire, renseigne l’étude. 

L’étude conseille des couloirs de paiement spécifiques ou la conception de stratégies régionales ou spécifiques au marché dans le contexte d’une approche plus large qui reconnaît les besoins, le caractère et l’évolution uniques de l’espace de paiement dans chaque marché ou segment. 

Elle a noté en particulier la possibilité de cibler activement les flux de paiement liés à la santé, à l’assurance et à l’éducation, tout en soulignant l’importance de développer des services financiers numériques qui répondent aux besoins des envoyeurs et de leurs familles.