Décès à Abidjan du journaliste sénégalais Moriba Magassouba

Le journaliste sénégalais Moriba Magassouba est décédé, samedi à Abidjan, des suites d’une courte maladie.

Selon une source proche de la famille, « le journaliste, historien et écrivain Moriba Magassouba est décédé ce samedi à Abidjan des suites d’une courte maladie». Il résidait à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, depuis plusieurs années. 

Issu de la 2e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Moriba Magassouba a notamment travaillé au journal Le Soleil du Sénégal, à l’agence de presse panafricaine PanaPress dont il a été le Chef de Bureau à Abidjan, au magazine Africa international et à l’hebdomadaire Jeune Afrique.

« Alassane Ouattara, la passion du devoir », est la récente œuvre littéraire de Moriba Magassouba sortie en début de cette année.

 Dans ce livre de 350 pages, l’auteur retrace le parcours de l’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara qui a su gravir les échelons de la vie pour se hisser à la plus haute marche de la vie politique de son pays, la Côte d’Ivoire.  Moriba Magassouba est également  l’auteur du livre « L’Islam au Sénégal : demain les mollahs ? ».

Les raisons de la hausse du prix du ciment en Côte d’Ivoire (enquête)

Les prix du ciment en Côte d’Ivoire connaissent une hausse due au renchérissement des frais d’expédition et de déchargement des matières pemières, et des coupures électriques que traverse le pays, selon une enquête menée par APA.

Le ciment, dans sa composition, comprend le calcaire (80%) et l’argile (20%), broyés et cuits à très haute température pour obtenir le clinker, la principale matière première, qui est ensuite broyée avec des ajouts chimiques. 

D’après l’enquête de terrain menée, cette hausse résulte d’un relèvement sur le marché international du prix du clinker dont la tonne de cette principale matière première utilisée pour la fabrication du ciment a « augmenté de 10 euros », soit 6.559 Fcfa. 

Un négociant du clinker, ayant requis l’anonymat, rapporte qu’il y a en outre « une augmentation des coûts des transports internationaux liés à la pandémie de Covid-19 », ce qui grève les frais d’expédition et de déchargement des matières premières. 

Et d’ajouter, le Port autonome d’Abidjan fait face en ce moment à des « retards de livraison de marchandises » liés aux facteurs de transport et de déchargement des matières premières, toute chose qui créé une pression financière « répercutée directement sur le prix du ciment ».    

La troisième raison, elle, est liée à la « coupure générale du courant qui touche quelque 146 entreprises en Côte d’Ivoire qui sont diminuées au tiers de leurs productions ». Le « rationnement » de l’électricité affecte fortement les sociétés de cimenterie.  

Impacts 

Selon une source opérant dans le secteur, le cimentier « Lafarge qui produit 6.000 tonnes jour (avant la crise énergétique), se retrouve aujourd’hui avec 1.800 tonnes par semaine ». Ce qui réduit considérablement son niveau de production. 

Le marché ivoirien, de ce fait, connaît un approvisionnement insuffisant en dépit de l’existence de plusieurs usines de ciment. Par ailleurs, le pays dépend fortement de l’importation de la matière première. 

Le relèvement du prix du ciment impacte fortement les particuliers et les entreprises engagées dans des projets de construction, car cette situation vient créer un dépassement de leurs devis prévisionnels et des délais de livraison.  

Fort de cette situation, le cimentier Prestige ciment Côte d’Ivoire, avait annoncé à ses distributeurs une hausse de 7.000 Fcfa TTC (Toutes taxes comprises) par tonne, dès le 1er mai 2021, du fait que « le coût de production global du ciment est devenu très élevé ».

Avant le 11 mai 2021, date de plafonnement des prix du ciment par le ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, la tonne de ciment à Abidjan était cédée à 90.000 Fcfa voire 100.000 Fcfa contre « 65.000 Fcfa il y a un mois », confie Sidibé Siaka, un détaillant. 

Plafonnement du prix 

Interpellé sur l’envolé des prix, le ministère du Commerce et de l’industrie, a dans le cadre de la crise énergétique, arrêté les prix maxima du ciment sur toute l’étendue du territoire pour assurer un approvisionnement régulier du marché.

Le ciment de type CPJ 32.5, à la sortie d’usine a été fixé à 73.000 Fcfa TTC la tonne contre 80.000 Fcfa TTC au prix de détail pour Abidjan/San Pedro (Sud-Ouest) et les villes environnantes dans un rayon de 300 Km. Au-delà de 300 Km, le prix au détail est fixé à 95.000 Fcfa. 

Pour le ciment de type CPJ 42.5, le prix sortie usine est de 75.000 Fcfa TTC la tonne contre 90.000 Fcfa TTC le prix de détail pour Abidjan/San Pedro et les villes environnantes dans un rayon de 300 Km. Au-delà de 300 Km, le prix au détail revient à 95.000 Fcfa.

L’arrêt de prix maxima « aura un impact au niveau du producteur », toutefois l’Etat devra être vigilant parce qu' »après vous avez des redistributeurs qui ne vont pas respecter la chaîne de prix » dans ce contexte de pénurie de ciment, fait observer un acteur de la filière. 

Ouattara à Paris pour le sommet sur le financement des économies africaines

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan, samedi, pour Paris (France) où il prendra part au sommet sur le financement des économies africaines.

Selon la présidence ivoirienne, ce sommet vise à mettre en place un soutien financier massif aux économies africaines durement éprouvées par la pandémie de Covid-19, et à poser les bases d’un nouveau cycle de croissance sur le continent.

La question de la restructuration des dettes des pays africains sera également abordée au cours de cette rencontre.

En marge de ce sommet, le chef de l’Etat ivoirien aura des entretiens avec ses homologues et plusieurs personnalités.

Interdiction à Abidjan de deux manifestations simultanées du FPI et des victimes

Le préfet d’Abidjan Adama Doumbia a pris un arrêté portant interdiction de deux réunions simultanées du Front populaire ivoirien (FPI) et du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire prévues ce samedi au stade au stade de Gonzagueville dans le sud de la capitale économique ivoirienne, évoquant des «risques d’affrontements et de trouble à l’ordre public ».

 « Considérant que les deux réunions sont programmées pour se tenir sur le même site, le même jour et aux mêmes heures, considérant les risques d’affrontements et trouble à l’ordre public, la réunion du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire prévue le samedi 15 mai 2021 au stade de Gonzagueville est interdite », stipule l’arrêté.

Le meeting de  « mobilisation pour le retour de Laurent Gbagbo »  organisé au stade de Gonzagueville, commune de Port-Bouët, le samedi 15 mai 2021 est également interdit, selon le préfet d’Abidjan.

L’administrateur civil a par ailleurs, précisé à l’article 3 de cet arrêté que  « tout contrevenant à ces interdictions est passible des sanctions prévues par la législation en vigueur  ».

Côte d’Ivoire: démarrage du concours du CAFOP 2021 avec 55 000 candidats

La ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a lancé samedi à Abidjan le Concours du CAFOP (Centre d’animation et de formations pédagogiques) session 2021 qui met en compétition plus de 55 000 candidats.

« Il y a un peu plus de 55 000 candidats pour 5 000 places. Seul le mérite devrait pouvoir nous aider à distinguer les candidats », a déclaré Mme Mariatou Koné à la suite d’une visite des centres du Lycée moderne de Treichville et du Lycée classique d’Abidjan.

Sur plus de 55 000 candidats enregistrés pour le concours de CAFOP session 2021, l’on dénombre 27 000 femmes, a fait savoir la ministre, indiquant que tous les candidats sont répartis dans 113 centres à travers le pays.

« C’est par le travail que les candidats seront admis (…) Peu importe le statut social des parents », a-t-elle lancé, estimant que « quand on a bien travaillé à ce concours, c’est-à-dire qu’ on a eu le maximum de points, on devrait réussir ». 

« Beaucoup de candidats à l’approche du concours, au lieu de se concentrer sur les matières requises à l’épreuves, cherchent des parrains. Je ne vous dis pas, moi-même en tant que ministre, le nombre d’appels que j’ai reçu hier », a révélé le ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation. 

Pour Mme Mariatou Koné, « seul le travail paie ». Et il n’est pas question de faire du favoritisme à des candidats, car « ce sont eux qui vont former les enfants; il n’y a pas de mauvais élèves, il y a de mauvais enseignants ». 

« Si on a de bons enseignants, des enseignants responsables, les enfants devront bien travailler à l’école », a-t-elle poursuivi, rappelant que les résultats des épreuves écrites tenues ce jour sont attendus pour le mois de juillet.

Suite à une question d’un journaliste, elle a répondu qu’il y aura des réformes du concours du CAFOP, mais dans le cadre des états généraux de l’éducation annoncés, où « chaque Ivoirien sa s’exprimer sur ce qu’ il souhaite voir changer dans le système éducatif ».

Yves Zogbo nommé président du Comité de normalisation de l’Africa sports d’Abidjan

Le célèbre animateur Yves Zogbo Junior a été nommé nouveau président du Comité de normalisation de l’Africa sports d’Abidjan, l’un des plus grands clubs de football de la capitale économique ivoirienne qui connaît un bicéphalisme à sa tête depuis quelques années.

L’information a été donnée vendredi par la Fédération ivoirienne de football ( FIF).  M. Zogbo dirigera une équipe de cinq personnes dont la mission principale de réunifier le club « Vert et Rouge  » devrait s’achever le 31 août prochain.

Ce Comité de normalisation est composé de quatre membres à savoir Guillaume Zé, Alain Gouamené, Anna Dié, Noël Yapi et du secrétaire général Assemien Yapi.

 L’Africa sports d’Abidjan, l’un des mythique clubs ivoiriens de football est en proie à des querelles intestines avec deux présidents, notamment Vagba Alexis et Bahi Antoine qui se disputent la gestion du Club.

C’est fin avril dernier que le comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football ( CN-FIF) a décidé de mettre l’Africa sports d’Abidjan sous normalisation pour aider ce club à régler la crise qu’il traverse.

Côte d’Ivoire: Alain Lobognon démissionne du parti MVCI à l’approche de son procès

L’ancien ministre ivoirien des Sports, Alain Lobognon, a démissionné du Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI), un parti proche de Guillaume Soro, à l’approche de son procès pour atteinte à la sûreté de l’Etat, a rapporté vendredi son porte-parole Jean Paul Beugrefoh.

« Par courrier en date du 13 mai 2021, adressé au Dr Louis Ouattara, secrétaire général du MVCI, l’ex-ministre des Sports, Alain Lobognon a rendu sa démission de toutes les instances de ce parti auquel il était lié politiquement », écrit M. Jean Paul Beugrefoh.

Selon M. Beugrefoh, porte-parole de Alain Lobognon, « prisonnier politique », il a « décidé de mettre fin à son engagement au sein du MVCI pour une volonté personnelle de disposer de sa totale liberté, au moment où va s’ouvrir le procès devant le tribunal criminel d’Abidjan ». 

M. Lobognon, ex-député de Fresco (Sud- Ouest), « comparaîtra en compagnie des autres prévenus arrêtés le 23 décembre 2019″, mentionne le communiqué qui ajoute qu' »il entend ainsi comparaître en homme politique affublé d’aucune appartenance politique ». 

L’ex-ministre qui a « partagé joie et plaisir de militer aux côtés de plusieurs amis, frères et camarades pour l’engagement commun en faveur de valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire quitte le MVCI le cœur léger, sans regret, ni rancœurs », conclut le communiqué.

La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples avait ordonné le 22 avril 2020 à l’Etat de Côte d’Ivoire de surseoir à l’exécution du mandat de dépôt contre Guillaume Soro et ceux décernés à ses proches ainsi que leur mise en liberté provisoire, dans un arrêt.

Dans l’arrêt, la Cour demandait à l’Etat de Côte d’Ivoire de « surseoir à l’exécution des mandats de dépôts » décernés contre des pro-Soro comprenant des parlementaires: Alain Lobognon, Camara Loukimane, Kanigui Soro, Yao Soumaila, Soumahoro Kando, Kamaraté Souleymane.

Pour les avocats de la Cote d’Ivoire, les mesures provisoires sollicitées par la Cour excèdent largement le champ des mesures provisoires et sont de nature à « entraver le fonctionnement normal de la justice nationale ». 

Un mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de M. Guillaume Soro en décembre 2019. Le 23 et le 24 décembre de cette même année, ses proches ont été arrêtés et placés en détention préventive dans différents centres de détention à Abidjan et d’autres villes du pays.

 

Côte d’Ivoire: une part belle aux meilleurs élèves dans les affectations

Les affectations en ligne des élèves admis en classe de 6e en Côte d’Ivoire sont désormais prévues sur 24h pour les meilleurs admis au CEPE avec 153 points et plus (au moins 18/20 de moyenne), et trois semaines pour ceux ayant obtenu 85 à 152 points.

Il s’agit d’une « affectation préférentielle » au profit de ceux qui ont au moins 18/20 de moyenne, a dit le Directeur de l’orientation et des bourses (DOB), Jérôme Ayekoé, lors du lancement de la campagne des affectations en ligne des élèves admis en 6e pour la rentrée scolaire 2021-2022. 

La Direction des orientations et des bourses a lancé vendredi cette campagne au Lycée Sainte-Marie de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, notamment prévue du 14 mai au 5 juin 2021 « dans la perspective d’améliorer le pourcentage d’élèves affectés en ligne ».

La rencontre a réuni des délégations de la communauté éducative dans les directions régionales et départementales. A l’attention des parents, M. Jérôme Ayekoé, a insisté que l’affectation en ligne de l’élève est réservée aux tuteurs et aux géniteurs de l’enfant. 

Selon M. Jérôme Ayekoé, les parents des élèves ayant obtenu au moins 153 points, auront la latitude de faire le premier jour (de 23h59 au lendemain 23h30), l’affectation de leurs enfants. Et le jour suivant, et ce sur trois semaines, les autres admis au CEPE feront leur affectation. 

L’affectation en ligne se fait via le téléphone mobile. Le parent devra disposer du matricule de l’enfant, envoyer DOB au 9991 et suivre les instructions de l’opérateur de téléphonie mobile de son choix. 

« Cette année, pour tenir compte des observations des parents d’élèves », l’affectation en ligne sera consacrée pour la première journée aux excellents et à partir de la deuxième journée à ceux ayant obtenu au moins 85 points, a-t-il relevé. 

En 2019 et 2020, la DOB a réalisé respectivement des taux d‘exécution de 85% et de 90%. L’année précédente, 10h après le démarrage, 300 000 élèves ont pu être affectés en ligne.

« Malgré ces résultats, nous devons maintenir nos efforts car il y a encore, environ 10% des élèves, au plan national, qui ont échappé à l’affectation en ligne », a fait observer M. Ayekoé. 

Dans la DREN (Direction régionale de l’Éducation nationale) d’Abidjan1, qui a servi de pilote au projet d’affectation en ligne, ce taux est de 14, 38%, soit 2967 élèves sur 20.636 admis. 

Les années antérieures les affectations en ligne des élèves admis au CEPE se faisait pour tous, dès l’ouverture du processus d’affectation. Certains parents avaient critiqué le processus, souhaitant une exception pour les élèves excellents.  

Côte d’Ivoire : promotion du métier de statisticien auprès de la gent féminine

Quinze jeunes filles de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Cameroun et du Burkina Faso admises au concours d’entrée à l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan ont reçu chacune, vendredi, un ordinateur au cours d’une cérémonie présidée par Nialé Kaba, la ministre ivoirienne du Plan et du développement.

Ces 15  lauréates ont été admises aux filières de formation d’ingénieur statisticien économiste et d’ingénieur de travaux statistiques. Cette initiative qui est à sa quatrième édition, s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation et la promotion de l’équité et du genre dans la formation statistique.

Selon la ministre Nialé Kaba, le concours d’entrée dans les filières d’ingénieur statisticien économiste et d’ingénieur des travaux statistiques de l’ENSEA est très sélectif d’où le mérite de ces jeunes filles. Elle a salué, par ailleurs,  leur « travail et leur engagement personnel » dans la recherche de l’excellence.

 « Je voudrais les féliciter et les encourager à persévérer dans l’effort parce que le succès est au bout de l’effort », a estimé la ministre du Plan et du développement qui est la première femme ingénieure statisticienne en Côte d’Ivoire.

Avant elle, Dr Hugues Kouadio, le directeur général de l’ENSEA a indiqué que l’ambition de son établissement est de porter la proportion des filles, qui est de 20%  dans son effectif actuel, à 30%.

C’est pourquoi, il dit être conscient de ce que « des efforts restent à faire ». «  L’ordinateur est un outil indispensable à notre formation. Il nous permettra de travailler aisément. Nous sommes plus qu’honorées par la reconnaissance de nos efforts », a dit à son tour, Olivia Adou, au nom des 15 récipiendaires.

Poursuivant, elle a appelé les jeunes filles à se lancer dans la formation scientifique, surtout dans le métier de statisticien. Depuis sa création en 1961, l’ENSEA a formé plus de 4000 statisticiens pour les pays africains.

Sénégal: un organe pour la sécurité des usagers de l’électricité

Le Comité pour la sécurité des usagers de l’électricité (COSSUEL) va délivrer les visas des attestations de conformité des installations électriques selon les normes en vigueur, particulièrement la norme SN01 001.C’est un nouvel organisme pour la protection des populations contre les risques d’accident électrique que l’Etat du Sénégal vient d’agréer. A travers le COSSUEL, Dakar veut renforcer la protection des usagers contre les risques d’accident électrique et sauvegarder ainsi la sécurité des personnes et des biens, informe une note parvenue ce vendredi à APA.

Et pour ce faire, le COSSUEL a déjà initié un vaste programme de formation dédié aux installateurs privés avant la délivrance de l’agrément, souligne le document. De même, poursuit ce dernier, une campagne nationale de communication, d’information et de sensibilisation envers tous les acteurs sera déroulée concomitamment.

Avant la généralisation du projet, il est également prévu trois phases tests : une phase préparatoire allant du 03 mai au 09 juin, une phase pilote du 09 juin au 09 juillet et une phase d’évaluation qui débutera le 12 pour finir le 24 juillet.

Au Sénégal, l’énergie électrique ne doit être fournie que dans des installations en conformité avec les règles et normes en vigueur. Un contrôle de conformité préalable devient dès lors nécessaire. Il permet de s’assurer de manière certaine que l’installation électrique à alimenter répond bien aux règles de sécurité. D’où la création du COSSUEL.

Mali : la Minusma condamne les amputations de civils à Gao

L’Organisation des Nations unies affirme que ces actes rappellent les horreurs qui ont marqué la crise de 2012 et devraient interpeller tous les acteurs de la lutte contre l’impunité au Mali.La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) exprime ses vives préoccupations concernant des cas d’amputation, survenus le 2 mai dernier, de mains et de pieds d’au moins trois civils. Ces derniers sont présumés coupeurs de route, capturés par des membres présumés du Groupe Etat Islamique au Grand Sahara dans le village de Tin-Hama, dans le cercle d’Ansongo, sis dans la région de Gao.

« Ces développements rappellent les horreurs qui ont marqué la crise de 2012 et devraient interpeller tous les acteurs de lutte contre l’impunité au Mali. « Je condamne fermement ces actes ignobles. De tels châtiments corporels exécutés par des groupes armés en dehors de tout cadre légal sont de graves atteintes aux droits de l’homme, y compris le droit de tout être humain à un procès juste et équitable devant un tribunal régulièrement constitué. Ces abus sont notamment punis par le droit malien », a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali (RSSG) et Chef de la Minusma, ElGhassim Wane.

Tout en œuvrant à renforcer la lutte contre l’impunité sous toutes ses formes auprès des autorités maliennes, la Minusma rappelle que les atteintes à l’intégrité physique ainsi que les traitements cruels, inhumains et dégradants ne constituent en aucun cas une solution acceptable au regard du droit international et ne sont pas des actes constructifs pour la justice et la paix.

« Je réitère la disponibilité de la MINUSMA à soutenir les enquêtes en cours des autorités maliennes pour combattre l’impunité et veiller à ce que les auteurs de ces actes soient traduits devant la justice », a conclu M. WANE.

La Minusma rappelle que conformément à son mandat, mène actuellement une série d’enquêtes sur ces faits et allégations de graves atteintes aux droits de l’homme et poursuit ses efforts de protection des civils en déployant d’importants moyens sécuritaires dans les zones concernées pour renforcer la protection des populations.

Sénégal : 551 détenus graciés à l’occasion de la Korité

La décision prise par le Chef de l’Etat, Macky Sall, concerne des prisonniers définitivement condamnés par les tribunaux sénégalais.Selon le ministère de la justice, les personnes graciées sont des délinquants primaires et des détenus qui présentent des gages de resocialisation. Il ajoute que ceux qui ont bénéficié du pardon du président de la République sont aussi ceux âgés de plus de 65 ans, gravement malades et des mineurs.

À la date du 1er mars 2021, la population carcérale du Sénégal était estimée à 11.139 détenus.

Une ONG invite Ouattara et Bédié au « dialogue » pour une « stabilité » du pays

La Plate-forme pour l’engagement citoyen de Côte d’Ivoire (PEC-CI) a invité jeudi au « dialogue » le chef de l’Etat Aĺassane Ouattara et Henri Konan Bédié en vue d’une « stabilité » du pays, dans une déclaration.

La PEC-CI demande à M. Ouattara « d’accepter la main tendue du doyen d’âge de la politique ivoirienne, Henri Konan Bédié à travers le dialogue national inclusif, seul gage d’une paix durable et pour la stabilité » du pays, indique la déclaration.

Cette plateforme qui regroupe 35 organisations de la société civile appelle à « la libération sans condition de tous les prisonniers politiques, militaires et de la société civile depuis la crise post-électorale de 2010 jusqu’à nos jours ».

Elle demande en outre au chef de l’Etat de « mettre tout en œuvre » afin que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, qui ont été définitivement acquittés de tous les crimes par la Cour pénale internationale (CPI) puissent rentrer en Côte d’Ivoire. 

Pour la Plate-forme pour l’engagement citoyen de Côte d’Ivoire, ils constituent « la clé essentielle de la réconciliation nationale tant recherchée » de même « le retour effectif de toutes les filles et de tous les fils encore en exil sans exception ».

Le Comité exécutif de la PEC-CI et ses 35 organisations de la société civile demande à M. Ouattara « d’associer toutes les forces de la Nation à la gestion du pays à travers la mise en place d’un Gouvernement de large ouverture ».

Selon le Comité exécutif et ces organisations de la société civile ivoirienne, cela devrait permettre de « trouver ensemble des solutions idoines aux nombreux problèmes qui minent notre société ces dernières années ». 

« Nous invitons M. Ouattara à privilégier la voie du dialogue, du pardon en mettant tout en œuvre au nom du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, feu Félix Houphouët-Boigny afin de reprendre sans délais le dialogue direct et franc entamé » avec M. Bédié, poursuit le texte.

 Et ce, « en associant tous les partis politiques y compris la société civile significative, afin de préserver l’unité Nationale garant d’une paix durable, car tous les regards sont tournés vers eux ».  

Le Plateforme invite « tous les acteurs politiques ivoiriens sans exceptions à éviter les prises de positions de va-t’en guerre, afin de garantir l’avenir de la jeunesse ivoirienne, dont plus de 80% croupissent sous le poids de la misère », note la déclaration. 

La PEC-CI demande au chef de l’Etat « d’accepter de faire le sacrifice suprême en signant un décret pour une loi d’amnistie pour libérer tous les prisonniers politiques », mentionne la déclaration. 

L’organisation estime que cet acte pourrait « atténuer le climat socio-politique » qui de son point de vue « reste non favorable à la réconciliation de toutes les filles et de tous les fils » de la Côte Ivoire.

Crise énergétique: l’Etat ivoirien plafonne les prix du ciment

Le ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a dans le cadre de la crise énergétique que traverse le pays, fixé les prix maxima de la tonne du ciment sur toute l’étendue du territoire.

Selon un communiqué, signé du ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, le prix sortie usine du ciment CPJ 32.5 est de 73.000 TTC la tonne. 

Le prix de détail du ciment CPJ 32.5, lui, a été fixé à 80.000 Fcfa TTC/tonne à Abidjan et San-Pedro puis les villes environnantes dans un rayon de 300 Km. Au-delà de 300 Km le coût est fixé à 95.000 Fcfa. 

Quant au ciment CPJ 42.5, le prix maxima de la tonne revient à 75.000 Fcfa TTC au sortie de l’usine. Pour le prix de détail à Abidjan, San-Pedro et les villes de 300 Km, le prix est de  90.000 Fcfa contre 95.000 Fcfa TTC au-delà de 300 Km. 

Dans le communiqué, le ministre du Commerce et de l’industrie rassure que « toutes les dispositions sont prises avec les industriels pour assurer l’approvisionnement du marché ». 

« Le non-respect des prix indiqués expose les contrevenants à des sanctions prévues par la réglementation », conclut le communiqué.

Les sociétés de production de ciment ont augmenté ces derniers jours le prix du ciment, évoquant entre autre les coupures électriques, ce qui a entraîné une flambée des prix sur le marché ivoirien.  

Nigeria: 153 millions de dollars saisis chez un ex-ministre

L’argent a été saisi par la Commission de lutte contre les crimes économiques et financiers (EFCC).Le nouveau président de la structure, Abdulrasheed Bawa, a déclaré la mise en cause est l’ex-ministre des Ressources pétrolières, Mme Diezani Alison Madueke.

Mme Alison Madueke séjourne en Grande-Bretagne depuis qu’elle a quitté ses fonctions en 2015.

En plus des 153 millions de dollars, 80 biens de valeur évalués à 80 millions de dollars ont également été saisis dans sa maison et remis au gouvernement nigérian.

Selon Abdulrasheed Bawa, sa traduction en justice sera compte tenu du fait qu’elle est hors du Nigeria.

Fête de ramadan: Ouattara appelle à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire

Le président ivoirien Alassane a appelé, mercredi à Abidjan, au pardon entre les ivoiriens et à la consolidation du climat de paix dans le pays, à l’occasion de la fête de ramadan.

« A tous les habitants de la Côte d’Ivoire, nous souhaitons que ce climat de paix se consolide davantage, que la concorde nous anime et que le pardon soit la chose essentielle pour nous permettre de nous retrouver en tant que frères et sœurs pour penser uniquement à notre beau pays la Côte d’Ivoire qui est en progrès », a souhaité M. Ouattara.

Il  s’exprimait à la grande mosquée de la Riviera Golf, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan où il a fait la prière de l’Aid-El-Fitr marquant la fin du jeûne musulman. Poursuivant, le chef de l’exécutif ivoirien a estimé que  « la Côte d’Ivoire a besoin de paix et de fraternité pour avancer et les ivoiriens ont besoin d’amour entre les uns et les autres ».

Avant lui, dans un sermon, l’imam El Hadj Bachir Ouattara, s’est félicité de l’apaisement du climat politique en Côte d’Ivoire.

 « Nous notons avec satisfaction et espoir un véritable apaisement du climat politique, facteur de consolidation de la paix  et de la cohésion sociale, éléments majeurs propices à un développement harmonieux pour les habitants de notre chère Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué notant avec satisfaction depuis quelques semaines la réalisation d’actions d’apaisement posées par le gouvernement.

Au nombre desdites actions, il a cité entre autres, la facilitation et le retour effectif d’exilés de la crise post-électorale de 2011. 

« Nous formulons le vœu que ces actions connaissent un aboutissement heureux pour le bonheur des ivoiriens. J’exhorte tous les acteurs politiques, de façon solennelle, à privilégier l’intérêt supérieur de la nation et à œuvrer en faveur de la paix et de la cohésion sociale », a encouragé l’imam Ouattara.

 La communauté musulmane ivoirienne célèbre ce jour la fête de ramadan marquant la fin du mois de jeûne après l’observation du croissant lunaire mardi soir dans plusieurs localités du pays dont Gonaté dans le centre-ouest.

Covid-19 : la Chine vient en aide au Sénégal

Le gouvernement sénégalais doit recevoir, ce week-end, 300.000 doses du vaccin Sinopharm et 300.800 seringues avec aiguilles offertes par l’Empire du Milieu.C’est un coup de pouce significatif de la Chine. Elle déclare, dans une note parvenue à APA, vouloir « accompagner (le Sénégal dans) ses efforts de lutte contre la pandémie ». Avec « ce don important », la deuxième puissance mondiale « réaffirme son amitié et sa solidarité à l’égard du Sénégal
ainsi que son attachement à la coopération » entre les deux pays.

Sur Twitter, le président Macky Sall n’a pas manqué d’apprécier « ce geste de la Chine », non sans remercier vivement son homologue, Xi Jinping. En février 2021, rappelle le document, la Chine était le premier Etat à fournir au Sénégal un lot de 200.000 doses du vaccin Sinopharm. Cette livraison avait permis à ce pays ouest-africain de lancer, dès le 23 février, sa campagne de vaccination.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a homologué, le 7 mai dernier, le vaccin produit par le laboratoire chinois Sinopharm, basé à Pékin. Pour elle, cet « ajout a le potentiel d’accélerer rapidement l’accès aux vaccins contre la Covid-19 ».  

Sinopharm est le sixième vaccin que l’OMS recommande après avoir eu des garanties sur « sa sécurité, son efficacité et sa qualité ». A ce jour, le Sénégal a recensé 40.762 cas de coronavirus pour 1121 décès. Le décompte de personnes vaccinées s’établit à 431.468.

Sénégal: le désaccord sur la date des Locales à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, reviennent sur les désaccords entre majorité et opposition sur la date des élections locales fixées au 23 janvier 2022.Le Quotidien parle « d’une date amère » pour le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) qui « regrette la décision unilatérale » de Macky Sall. Dans les colonnes du journal, Moundiaye Cissé, qui dirige l’Ong 3D, espère que la tenue des Locales le 23 janvier 2022, ne servira pas de prétexte au pouvoir pour reporter les « élections législatives » qui doivent se tenir la même année.

Saliou Sarr, coordonnateur des plénipotentiaires du pôle de l’opposition prévient ses camarades. « Une élection locale, ça ne se boycotte pas » a-t-il martelé dans Vox Populi. « Après avoir constaté, il faut se retrousser les manches et aller travailler, faire de telle sorte que l’opposition puisse gagner le maximum de Collectivités territoriales » assène-t-il.

« L’opposition vent debout contre Macky » titre WalfQuotidien. Le journal note que le Front de l’opposition accuse le président Sall d’avoir fixé de façon « unilatérale » la date des Locales afin de parvenir à son plan de couplage des législatives et de présidentielle en 2024.

Pour Sud Quotidien, c’est une « classe politique à couteaux tirés » sur la tenue des Locales. Si du côté de la majorité on applaudit des deux mains la date du 23 janvier, du côté de l’opposition on dénonce « un forcing dans la prise de décision du gouvernement et l’absence de consensus au sein du dialogue politique ».

En tout état de cause, L’Observateur souligne que « le boycott des élections locales n’est pas une perspective pour l’opposition ». Et qu’à ce titre, la Conférence des leaders du Front de résistance nationale (FRN) est en réunion aujourd’hui.

Dans le même journal, trône à la Une la photo d’Irène Mingasson, ambassadrice de l’Union européenne. La diplomate qui a accordé une interview au journal étale ses inquiétudes sur les chiffres de l’emploi des jeunes au Sénégal qui sont à ses yeux très « préoccupants ».

Sur un autre registre, l’Armée dément des échanges de tirs en Casamance. Dans le quotidien national Le Soleil, le Colonel Souleymane Kandé, commandant de la zone militaire numéro 5, soutient qu’il n’y a aucun accrochage entre ses hommes et des individus armés supposés appartenir au Mouvement des Forces démocratique de la Casamance (MFDC).

Sur le plan sanitaire, Sud Quotidien informe que le Sénégal va recevoir un deuxième lot de 300.000 doses de vaccin de sinopharm contre la Covid-19 en fin de semaine.

En Sport, ce sera finalement le Cap Vert au menu des Lions du football pour la date Fifa du mois de juin prochain souligne Record. Stades confirme et ajoute que le Ghana est en pole pour défier aussi les Lions, comme second adversaire durant ce même mois. Les discussions entre les deux parties sont presque bouclées annonce le journal.

La Poste de Côte d’Ivoire reconceptualisée face à la concurrence

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Félix Adom, a visité mardi un bureau de la poste, reconceptualisé dans la « nouvelle vision de la poste » et qui devrait être ouvert dans moins de deux semaines.

« J’ai été agréablement surpris par la qualité des travaux, du concept futuriste», s’est félicité M. Roger Adom à la presse, annonçant la réouverture de ce bureau dans moins de deux semaines au sein de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Ce modèle futuriste « va permettre de développer les activités postales », a indiqué M. Roger Adom, soulignant qu’ il y aura des services postaux digitaux, des applications pour faire acheminer des actes.

Il comprend également un cyber café où pourront se connecter à Internet, des centres de reprographie. Selon M. Roger Adom, la nouvelle poste, équipée d’outils technologiques, est « prête à faire face à la concurrence ».

Le directeur général de la poste de Côte d’Ivoire, Isaac Gnamba Yao, a laissé entendre que « dans sa réouverture, nous avons pensé qu’il fallait le reconceptualiser à partir de ce bureau, présenter la nouvelle vision de la Poste ».

M. Gnamba a relevé que cette poste futuriste se veut « multitâche, qui met le digital au cœur de sa politique ». En dehors des facilitations sur le e-commerce et les actes, il est doté d’un business center et un espace co-working pour ceux qui ont des idées d’entrepreneuriat.

Côte d’Ivoire: les musulmans célèbrent mercredi la fête de ramadan

La communauté musulmane ivoirienne célèbre mercredi la fête de ramadan ou l’aid-el-fitr marquant la fin du jeûne musulman après l’observation du croissant lunaire dans plusieurs localités du pays dont Gonaté (Centre-Ouest).

L’annonce a été faite, mardi soir, par l’imam Sekou Sylla, le porte-parole du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en  Côte d’Ivoire (COSIM). 

« Le COSIM et la CODIS informent la communauté nationale que le croissant lunaire marquant la fin du mois de ramadan 2021 a été observé à Gonaté, Kato dans la région de Séguéla. Ce même croissant a été observé à N’Dotré, Anyama et Plateau Dokui. Par conséquent, la fête de ramadan en Côte d’Ivoire sera célébrée le mercredi 12 mai 2021», a rapporté l’imam Sylla dans ce communiqué conjoint du COSIM et du Conseil des imams sunnites de Côte d’Ivoire (CODIS).   

Dans la tradition musulmane, cette fête de ramadan  sera essentiellement marquée par la prière de l’Aïd, mais sera également l’occasion pour les fidèles musulmans de faire preuve de générosité envers les nécessiteux à travers la « zakat-el-fitr» qui est une aumône versée à cette occasion.

Bédié reconduit Guikahué à la tête du secrétariat exécutif du Pdci

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) Henri Konan Bédié a reconduit à la tête du secrétariat exécutif de la formation politique, Kakou Guikahué, qui est désormais coiffé par un Comité politique.

Dans le cadre de la « modernisation » du Pdci annoncée le 10 avril 2021 visant à « Impliquer et responsabiliser davantage l’important vivier de cadres compétents et des jeunes dynamiques dans toutes les Instances de décisions du Parti », M. Bédié a réorganisé le parti.

De ce fait, le président du Pdci a procédé à « la restructuration du Secrétariat exécutif du parti », nommant M. Maurice Kakou en qualité de secrétaire exécutif en chef du Pdci. 

Cette restructuration du Secrétariat Exécutif est principalement caractérisée par l’entrée de sept (7) personnalités: Junior GOUALI DODO; Raoul ABY AKROBOU; Jacques Gabriel EHOUO; Jean Michel AMONKOU; Seraphin YAO KOUAME; Euphrasie Chantal NGUESSAN; Jean Baptiste KOUAME. 

Dans le cadre de la réforme du Pdci, M. Bédié a créé un Comité politique, un Comité de gestion et de suivi des élections et un Comité de mobilisation et du développement des ressources. 

Voici la liste du nouveau secrétariat exécutif du Pdci 

1-Secrétaire Exécutif du Parti, Chef du Secrétariat Exécutif :

Maurice KAKOU GUIKAHUE

2-Secrétaire Exécutif Chargé de l’Organisation et de la Mobilisation :

Noel AKOSSI BENDJO

3-Secrétaire Exécutif Chargé des Sections, des Délégations Départementales et Communales 

Privat SERI BI NGUESSAN

4-Secrétaire Exécutif Chargé de la formation 

Robert NIAMKEY Koffi

5-Secrétaire Exécutif Chargé des Élections 

François Roland ADIKO

6-Secrétaire Exécutif Chargé des Commissions Techniques Nationales :

Narcisse Pierre KOUADIO NDRI

7-Secrétaire Exécutif Chargé des Finances

Thierry TANOH

8-Secrétaire Exécutif Chargé des Affaires Juridiques

Me Emile Gohoré SUY BI

9-Secrétaire Exécutif Chargé de la Communication et de la propagande :

Jean Louis Eugene BILLON

10-Secrétaire Exécutif Chargé des Relations Extérieures

Joseph Youssouf BAMBA

11-Secrétaire Exécutif Chargé des Délégations Générales

Bernard EHOUMAN

12-Secrétaire Exécutif chargé du Patrimoine

Barthelemy NDRI NGUESSAN

13-Secrétaire Exécutif Chargé de la Sécurité et du Service d’Ordre

Emmanuel KOUASSI LENOIR

14-Secrétaire Exécutif Chargé des Affaires Sociales

Louise Aminata DIOP(Mme)

15-Secrétaire Exécutif Chargé des études et de la Prospective-  Porte-parole 

Séraphin YAO KOUAME

16-Secrétaire Exécutif chargé des Relations avec les structures du Parti 

Theodore KOUASSI BODI

17-Secrétaire Exécutif chargé de l’Innovation, des réformes et de la vie du Parti 

GBA Daouda

18-Secrétaire Exécutif chargé de l’Information et de l’Economie Numérique- 

Porte-parole Adjoint 

Dénis KAH ZION

19-Secrétaire Exécutif Chargé des Relations avec les Partis Politiques Nationaux :

Georges Philippe EZALEY

20-Secrétaire Exécutif Chargé des Femmes 

Adèle AMON Epse N’DABIAN (Mme)

21-Secrétaire Exécutif Chargé des Jeunes 

Brahima KAMAGATE

22-Secrétaire Exécutif chargé du Bulletin de liaison du PDCI-RDA.

Adèle Aya NDIORE(Mme)

23-Secrétaire Exécutif Chargé des Nouvelles Adhésions et du Recrutement

Ange Isaac APPIA AKA

24-Secrétaire Exécutif Chargé des Relations avec les Groupes Parlementaires du PDCI-RDA

Raoul ABY AKROBOU

25-Secrétaire Exécutif Chargé des Relations avec les Elus locaux du Parti

Jacques Gabriel OHOUO

26-Secrétaire Exécutif Chargé des Relations avec les Enseignants militants du PDCI-RDA- Porte-parole Adjoint

Junior GOUALI DODO

27-Secrétaire Exécutif Chargé des Relations avec les Syndicats et les Organisations Non Gouvernementales 

Aminata NDIAYE(Mme)

28-Secrétaire Exécutif chargé des Relations avec les Communautés

Racine MBENGUE ABDOULAYE

29-Secrétaire Exécutif chargé de la Culture et de la Francophonie

Valérie YAPO ADAI(Mme)

30-Secrétaire Exécutif Chargé de l’Insertion Professionnelle des Jeunes

DOULAYE COULIBALY

31-Secrétaire Exécutif chargé des groupes socioprofessionnels et des Mouvements Associatifs

Jean Michel AMONKOU

32-Secrétaire Exécutif Chargé du suivi de l’Action Gouvernementale

COULIBALY Lazeni

33-Secrétaire Exécutif chargé de la Famille et de la Promotion du Genre- porte-parole Adjointe 

NGUESSAN Euphrasie Liliane Chantal(Mme)

34-Secrétaire Exécutif Chargé des Relations avec le Secteur Privé

Jean Paul AMETHIER

35-Secrétaire Exécutif Chargé du Monde Rural

Soumahila KOUASSI BREDOUMY TRAORE

36-Secrétaire Exécutif Chargé des changements climatiques et du développement durable

Ahmadou OUATTARA

37-Secrétaire Exécutif Chargé des grands travaux et de l’Aménagement du Territoire

Lancina KOUAME KOUAKOU

38-Secrétaire Exécutif, Secrétaire des séances

Jean Baptiste KOUAME

Plaidoyer pour des états généraux de l’économie sénégalaise

Dans un entretien avec APA, l’opérateur économique Moustapha Tall, président du Mouvement des industriels et commerçants des denrées de première nécessité, plaide pour des états généraux de l’économie sénégalaise.Pourquoi votre mouvement plaide pour la tenue d’états généraux de l’économie nationale ?

Nous sommes des acteurs de l’économie sénégalaise et avons de l’expérience. Donc nous devons être impliqués dans l’élaboration des politiques économiques. Depuis l’indépendance, ce sont les dirigeants qui définissent les politiques économiques du pays. Ces initiatives ont d’ailleurs montré leurs limites.

Or, nous savons ce qu’il faut faire pour que l’économie marche. Depuis 60 ans, c’est comme si on est à la case de départ. Ce n’est pas normal. On régresse, on recule. On a essayé toute sorte de politiques économiques qui ne marchent pas. C’est pourquoi, il est temps que ceux qui ont une expérience économique se réunissent et parlent de l’économie autour d’états généraux. Nous connaissons mieux l’économie que les hommes politiques. Donc, ils doivent nous écouter.

Est-ce que vous avez fait la proposition à l’Etat ?

On a écrit au chef de l’Etat pour une audience. Parce qu’on ne peut rien faire sans passer par l’Etat. Mais nous voulons le rencontrer pour lui dire ce que nous voulons à travers ces états généraux de l’économie. Mais peut-être qu’il n’a pas encore le temps de nous recevoir.

Avec ces états généraux, nous voulons aussi alerter l’Etat sur les freins à l’économie nationale. L’opérateur économique est en contact avec la population, il a de la sensibilité, il sait ce qui ne marche pas. Donc celui-là, on doit l’écouter.

Mais malheureusement, ceux qui parlent au nom des opérateurs économiques ne le sont pas. Ils sont propulsés devant à cause de leur appartenance politique. Ce sont des gens qui sont avec le pouvoir et créent une sorte de mouvements de soutien.

Voulez-vous dire que les états généraux de l’économie doivent aussi permettre de mettre de l’ordre dans le milieu des opérateurs économiques ?

Oui c’est cela effectivement. On va proposer des solutions qui vont nettoyer notre milieu. On doit organiser notre secteur et donner des moyens aux opérateurs économiques. Nous ferons des propositions à l’Etat qui doit lui-même nous encadrer. L’Etat ne doit pas être acteur, il doit être arbitre pour que chacun fasse ce qu’il doit faire. Mais l’Etat doit être juste avec tout le monde.

En tant qu’importateur de riz, comment analysez-vous le marché de cette denrée ?

Le riz est un marché ouvert et libéralisé. Ce qui n’est pas normal. Économiquement, ce n’est pas viable. On ne doit pas transformer le pays en dépotoir de riz brisé. Ce riz est consommé de cette façon qu’au Sénégal. Beaucoup de pays consomment le riz entier.

Il faut réorganiser le marché du riz. Il faut revoir sa libéralisation qui est devenue anarchique. C’est un secteur stratégique. Au temps du régime socialiste, c’est l’Etat qui gérait le marché du riz. Les commerçants n’avaient que des quotas.

Sénégal : Lamine Diack, cahier d’un retour au pays natal

L’ancien président de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF), devenue World Athletics, est revenu lundi soir au Sénégal après plus de cinq ans d’absence.Ce 10 mai 2021, l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIDB), situé à une soixantaine de kilomètres de Dakar, a accueilli un passager pas comme les autres : Lamine Diack, 87 ans.

Le champion de France de saut en longueur en 1958 retrouve les siens. Dans son costume croisé bleu en accord avec un chapeau noir, l’ex-patron de l’athlétisme mondial, de 1999 à 2015, marche notamment au moyen d’une canne qu’il tient à la main droite. Des proches sont également aux petits soins. Ces images font, à la vitesse de l’éclair, le tour des réseaux sociaux.

Parmi la poignée de personnes entourant le vieil homme, il y a Cheikh Seck. L’ancien gardien de but de l’équipe nationale de football du Sénégal dans les années 80 est l’un des successeurs de Lamine Diack à la tête du Jaraaf de Dakar.

Sous sa direction, ce club omnisports de la capitale sénégalaise a vendu une partie de son patrimoine foncier pour payer la caution libératoire de 500.000 euros (environ 328 millions F CFA) fixée par la justice française. A cet effet, une Assemblée Générale extraordinaire avait été convoquée le 17 avril dernier.

Lamine Diack a été condamné, le 16 septembre 2020, à quatre ans de prison dont deux ferme par le Tribunal correctionnel de Paris (France). Le Sénégalais étant reconnu « coupable de corruption active et passive (mais aussi) d’abus de confiance » dans un vaste réseau de corruption qui a dissimulé des cas de dopage d’athlètes russes.

Frappé d’une mesure d’interdiction de sortie du territoire français à cause de son placement sous contrôle judiciaire, en novembre 2015, l’ancien ministre sénégalais des Sports a fait appel de sa condamnation en première instance. Mais il reste sous le coup d’une deuxième procédure.

En effet, des soupçons d’achat de votes pèsent sur Lamine Diack dans l’attribution des Jeux Olympiques de Rio 2016 (Brésil) et de Tokyo 2020 (Japon). A en croire son avocat, Maître Simon Ndiaye, « il se battra jusqu’au bout pour laver son honneur ».

En attendant, l’enfant de Rebeuss, populeux quartier du centre-ville de Dakar, reverra son fils Pape Massata Diack. Dans la même affaire, cet ancien consultant en marketing à l’IAAF a écopé d’une peine de cinq ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million d’euros (655 millions F CFA). Malgré un mandat d’arrêt lancé par la justice française, le Sénégal refuse catégoriquement de l’extrader.

Sénégal: Les Locales et le retour de Lamine Diack au menu

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, reviennent sur la date des élections locales fixées au 23 janvier 2022, le retour au bercail de Lamine Diack et le projet de redécoupage de la ville de Dakar.Macky Sall « déboute » l’opposition sur la date de tenue des élections locales informe Sud Quotidien. Le journal souligne que le renouvellement des mandats des conseillers départementaux et municipaux est fixé au dimanche 23 janvier 2023.

Fin du suspense annonce L’AS qui indique que « le scrutin (est) prévu le 23 janvier 2022 ». Le Chef de l’Etat clôt le débat et penche du côté de sa majorité qui optait pour cette date alors que l’opposition voulait que les consultations se tiennent au plus tard en décembre prochain.

Top chrono pour EnQuête qui prévient qu’il ne reste « plus que 257 jours » pour aller vers les Locales. « Une date retenue sans consensus » informe le journal qui soutient que l’opposition a été mise devant le fait accompli.

Le Quotidien estime que c’est la « maire des dates ». Allusion faite aux choix des maires au sortir de ces élections locales, le journal estime que « l’opposition perd un combat ».

La date des élections locales divise autant que le nouveau projet de redécoupage de Dakar. Dans EnQuête, Ndiaga Sylla, expert en démocratie, gouvernance, et élections, revient dans un large entretien sur les « implications de ces réformes sur le processus électoral, à l’approche des élections locales et législatives prévues en 2022 ».

Ce qui fait dire à WalfQuotidien « qu’un vent de délégations spéciales souffle sur plusieurs collectivités ». Le journal souligne que l’érection de Keur Massar en département va entraîner des réaménagements qui nécessiteront l’installation de délégations spéciales pour les nouvelles collectivités territoriales.

Pour L’Observateur, derrière ce projet de redécoupage de Dakar, se cache « un plan secret du régime ». Le journal en dévoile quelques détails et parle du rattachement de la commune de Dalifort à Dakar tout en annonçant de profonds changements à Pikine et Parcelles sous le joug de Guédiawaye

L’autre sujet brûlant de l’actualité est le retour de Lamine Diack à Dakar. L’ancien patron de l’IAAF (Fédération internationale d’Athlétisme) retrouve les siens après cinq années d’absence au pays informe L’Observateur.

Lamine Diack, retenu en France depuis 2016 à cause des ennuis avec la justice française, a été accueilli par sa famille à l’aéroport. Il va adresser un mot de remerciement aux Sénégalais dans les prochains jours, ajoute la publication.

Pour Le Soleil, c’est un retour au bercail pour Lamine Diack arrivé à Dakar à 21 heures à bord d’un vol d’Air France. Le journal est revenu sur les longues péripéties judiciaires de Diack dont l’épilogue a été le paiement d’une caution de 327 millions FCFA par le Jaraaf, club qu’il a présidé par le passé.

Libération s’intéresse au projet immobilier «d’Akon City » à Mbodiène dans le département de Mbour. Alors que le chanteur Akon annonçait le début des travaux pour le premier trimestre de 2021 pour bâtir la « ville du future africaine », le journal constate « la solitude d’une première pierre » posée depuis le 31 août 2020. Pis renchérit-il, « Il n’y a ni ouvrier, ni briques, ni machine » sur les lieux pour démarrer ne serait-ce que les infrastructures communautaires promises par le chanteur aux habitants de la localité.

En sport, Stades revient sur les Lions qui jouent le titre en cette fin de saison. Alors qu’Idrissa Gana Guèye et Abdou Diallo y croient avec Paris, Krépin Diallo et Fodé Ballo Touré espèrent quant à eux un miracle pour triompher avec Monaco.

Pendant ce temps, Record s’intéresse au planning des matchs amicaux de l’équipe nationale du Sénégal pour les dates Fifa d’octobre prochain, et informe que Malte et la Biélorussie défient les Lions.

Bédié remet les feuilles de route aux nouvelles instances du Pdci

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié a remis lundi les feuilles de route des coordonnateurs généraux des trois nouvelles instances du parti, créées dans le cadre de la modernisation de la formation politique.

Ces comités ont été mis en place pour « une gestion plus efficiente et efficace de notre grand parti », a déclaré Henri Konan Bédié, qui recevait les différents membres à son domicile, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Il a créé un Comité politique dont le coordonnateur général est Rémi Allah Kouadio, un Comité de gestion et de suivi des élections, dont le coordonnateur général est Niamkey Koffi et un Comité de la mobilisation et du développement des ressources, dirigé par Bernard Ehouman. 

« Je vous ai choisi, car j’ai la ferme conviction que vous serez à la hauteur (…) », a affirmé M. Bédié.

L’objectif selon M. Bédié est de « remobiliser toutes les composantes du parti pour relever les grands défis » à venir, « impliquer et responsabiliser davantage l’important viviers de cadres compétents et dynamiques dans toutes les instances de décision du parti ». 

M. Bédié a noté que le Comité politique aura la « responsabilité de la conception et de la définition des stratégies de développement du parti, pendant que le secrétariat exécutif se chargera de la mise en oeuvre du cahier de charges soumis par le Comité politique et validé » par lui-même.

Quant au Comité de gestion et de suivi des élections, il devra « affiner une expertise en matière électorale pour permettre au Pdci d’améliorer ses résultats au cours des échéances électorales à venir », a-t -il ajouté.  

Le Comité de mobilisation et de développement des ressources sera « le maître d’oeuvre en matière financière en vue de faciliter le financement de toutes les activités du parti », a poursuivi le président du Pdci.  

Cette réforme vise en outre à « améliorer la démocratie interne, mettre en place les dispositifs stratégiques et novateurs en vue d’anticiper sur les événements et enjeux du futurs, capitaliser et valoriser les ressources et moyens dont dispose le parti pour assurer son autonomie financière ». 

Prenant la parole, Rémi Allah Kouadio a exprimé la reconnaissance des coordonnateurs nommés au président du Pdci, tout en assurant travailler avec M. Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Pdci, qui coiffait précédemment toutes instances du parti.

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M. Rémi Allah qui a révélé connaître M. Guikahué depuis son enfance, s’est réjoui que ce dernier lui ai décerné ses félicitations. Après une rencontre avec le secrétaire exécutif en chef, il a lancé : « nous avons convenu de travailler main dans la main » pour que le Pdci revienne aux affaires. 

Le Comité politique comprend le richissime homme d’Affaires, Jean-Louis Billon, coordonnateur général délégué chargé des régions du Grand Nord. Ce dernier a été élu député de la circonscription de Dabakala. 

M. Thierry Tanoh, un autre cadre du Pdci, est membre d’un Comité. Ce brillant économiste est coordonnateur général délégué chargé des cadres et secteurs de l’économie. 

M. Bédié avait annoncé à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du 75e anniversaire du Pdci, « la nécessité de procéder à la modernisation continue du parti pour le mettre au standard des grands partis politiques d’Afrique et du monde ».  

Système éducatif ivoirien: les élèves de 6è seront « désormais » évalués

Le ministre ivoirien de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Pr Mariatou Koné, a indiqué lundi que les élèves de 6e seront « désormais » évalués.

Mme Mariatou Koné s’exprimait à Abidjan à l’occasion d’une rencontre avec les directeurs régionaux, départementaux et les Inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire (IEPP).

« Désormais, nous allons faire des évaluations des élèves de sixième afin de savoir leur niveau réel », a annoncé la nouvelle ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné.

Elle a fait savoir que « ce sera désormais l’évaluation des différents directeurs régionaux de l’Education nationale et de l’alphabétisation, des Inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire et leurs directeurs d’école ».

« Nous prendront des sanctions contre tous ceux qui seront comptables » de résultats falsifiés, a-t-elle poursuivi, ajoutant,  pour que « les objectifs à chaque niveau » soient  ‘’atteints au cours préparatoire, au cours élémentaire et au cours moyen ».

« C’est au prix de la rigueur et de la transparence que nous saurons relever le défi de la qualité », a soutenu Mme Mariatou Koné, qui a dit vouloir compter sur « l’engagement de chacune et de chacun » des acteurs du corps enseignant.

« Pour la gestion des examens qui marquent la fin des activités pédagogiques, nous avons l’obligation de relever le grand défi de la recherche de la qualité de notre système éducatif », a-t-elle ajouté.

La ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation a sans ambages, affirmé attendre d’eux « une mobilisation importante, un engagement sans faille et une implication accrue pour une organisation parfaite de ces examens ».

« Je souhaite que ces examens traduisent la réalité des compétences acquises par nos élèves. Ces examens doivent se passer dans la transparence inédite qui reflète les réalités d’apprentissage », a-t-elle insisté.

Pr Mariatou Koné a déploré que les derniers résultats de l’évaluation du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Confemen (PASEC) propulsent le système scolaire de la Côte d’Ivoire « au rang des derniers », avant d’ajouter « nous sommes tous responsables de ces résultats ».

« Pourquoi les manuels offerts par la Banque Mondiale ne sont-ils pas distribués aux élèves? Pourquoi nos fournitures scolaires se retrouvent-ils sur les marchés ? Pourquoi 100% de nos écoliers ne reçoivent-ils pas les kits scolaires alors que nous achetons beaucoup plus de kits que le nombre des élèves ? », s’est-elle interrogée.

« Voilà quelques interrogations auxquelles les Ivoiriens et nos partenaires aimeraient avoir des réponses. Nous avons l’obligation d’inverser la tendance par la rigueur dans nos actions de gouvernance », a dit la ministre qui a annoncé à sa prise de fonction des états généraux de l’éducation.

Le président de l’Association des directeurs départementaux et régionaux de l’éducation nationale de Côte d’Ivoire (ADDRENACI), Albert Bosson Kouamenan, a souhaité la bienvenue à la nouvelle ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation.

« Nous avons notre lettre de mission qui définit clairement notre mission, notre fonction, aussi mettons-nous à votre disposition nos organisations pour en faire un creuset de réflexion et de proposition dans la dynamique constructive du système scolaire », a-t-il relevé.

Les principes du « rationnement » de l’électricité en Côte d’Ivoire connus

Le directeur général adjoint de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Mathias Kouassi, a dévoilé lundi les principes du « rationnement » et le début du programme des coupures d’électricité à travers le pays, confronté à un déficit d’énergie électrique.

M. Mathias Kouassi a rapporté que dans le but de minimiser les désagréments subis par les populations, il a été demandé à la compagnie d’organiser ce programme de rationnement à partir du lundi 10 mai 2021.

Pour la semaine du 10 au 15 mai, deux plages horaires ont été retenues dans le cadre du rationnement, allant de « 6 heures à 12 heures ou 12 heures à 18 heures », a souligné M. Kouassi.   

« Que vous soyez à l’intérieur ou Abidjan, si la fourniture d’électricité est interrompue dans votre quartier de 6 heures à 12h, alors de 12h à 18h vous aurez de l’électricité et c’est dans un autre quartier que la fourniture sera interrompue », a-t-il expliqué. 

Trois grands principes, dira-t-il, ont été établis pour ce programme de rationnement qui est en cours. Concernant « la plage de 18h à 06h, tout est mis en œuvre pour éviter une interruption de l’électricité ».

« Chaque semaine, les tranches horaires seront alternées par zone, ce qui veut dire que si dans la première semaine, votre quartier est rationné de 6h à 12h, la semaine qui suit, vous constaterez chez vous que le rationnement de l’électricité se produit de 12h à 18 heures », a-t-il ajouté. 

Selon M. Kouassi « les dimanches sont exclus de ce plan de rationnement » parce que le niveau de consommation global étant généralement faible le dimanche du fait que l’administration et les activités économiques sont majoritairement à l’arrêt.

De ce fait, « le déficit est amoindri et ne nécessite donc pas que la population soit privées d’électricité » le dimanche,  a-t-il poursuivi. Pour faciliter l’accès à l’information sur le programme de rationnement, un site web spécial a été conçu.

Lors du point de presse du ministre des Mines, du pétrole et de l’Energie, le 7 mai 2021, la décision a été prise de mettre en œuvre un programme de rationnement de la fourniture de l’électricité pour le grand public.

La Côte d’Ivoire fait actuellement face à un déficit d’électricité de plus de 200 Mgw dû à une insuffisance d’eau dans les barrages hydroélectriques du pays, en raison de la sécheresse et à des pannes sur des ouvrages. 

Mariatou Koné échange avec les éditeurs de Côte d’Ivoire sur la qualité des ouvrages

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Pr Mariatou Koné a échangé, lundi à Abidjan, avec les éditeurs de Côte d’Ivoire.

Outre la prise de contact, les échanges ont porté notamment sur l’amélioration de la collaboration pour la qualité de l’enseignement, l’amélioration de la qualité des ouvrages et manuels scolaires, l’assainissement du secteur des éditions.

 Saluant la démarche et l’initiative de la ministre, les éditeurs ont fait part des difficultés qu’ils rencontrent. Il s’agit entre autres de  la conception, la contrefaçon, les problèmes liés à la distribution et de la concurrence déloyale. 

En réaction aux préoccupations présentées par les éditeurs, la ministre s’est voulue rassurante.  « Je veux m’engager dans la transparence et dans l’équité. Ensemble nous essaierons de trouver des solutions », a dit Mariatou Koné.

Poursuivant, les éditeurs ont souhaité également la création d’une maison de formation des éditeurs à l’instar de plusieurs pays. 

FMI: Kristalina Georgieva loue les mérites d’Alassane Ouattara

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a affirmé lundi «qu’il n’y a personne d’autres qui ait autant fait pour le département Afrique ou pour le FMI ou pour son pays et le continent africain comme Alassane Ouattara ».

Mme Georgieva s’exprimait par visioconférence dans un échange avec le président ivoirien Alassane Ouattara à l’occasion des festivités commémoratives du 60è anniversaire du département Afrique du  FMI.

Le  chef de l’Etat ivoirien a été directeur général du département Afrique du FMI de 1984 à 1988 avant d’être le directeur général adjoint de cette institution de 1994 à 1999.

« En conclusion, je dois dire qu’il n’y a personne d’autre, qui ait fait autant pour le département Afrique ou pour le FMI ou pour son pays et pour le continent  comme Alassane Ouattara », a dit la directrice générale du FMI dans une allocution retransmise par visioconférence.

 «  Nous devons travailler en harmonie avec les dirigeants africains… L’Afrique est en  mouvement et doit rester en mouvement », a indiqué Mme  Georgieva, se réjouissant de « notre partenariat pour la prospérité ». 

A son tour, le président ivoirien qui était l’invité de ces festivités commémoratives, a estimé que beaucoup de chemin reste à faire  pour améliorer la représentativité du continent africain au FMI.

De son avis, il est fondamental que le FMI continue de rester à l’écoute des autorités des pays membres surtout lorsque ceux-ci font face à des chocs intérieurs et extérieurs.

Poursuivant, M. Ouattara a salué «l’excellent travail » accompli par le département Afrique du FMI pour aider les pays africains à contenir les effets de la pandémie à coronavirus. 

« Le FMI est devenu aujourd’hui comme un filet de sécurité pour l’Afrique », a soutenu le président ivoirien, se félicitant de «l’excellente collaboration » entre le FMI et la Côte d’Ivoire.

Les députés du Pdci demandent un débat parlementaire sur le déficit d’électricité

Le Groupe parlementaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Parti ) a indiqué lundi avoir demandé au président de l’Assemblée nationale une session « questions orales avec débat » sur le déficit d’énergie impliquant le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie.

« Au nom du Groupe parlementaire Pdci, une question orale avec débat est proposée au gouvernement à l’occasion des travaux de la présente session ordinaire », a dit Yasmina Ouégnin, vice-présidente, lors d’un point de presse.  

Cette requête adressée au président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, demande l’intervention du ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, afin d’apporter un « éclairage » sur la situation de déficit de l’électricité en Côte d’Ivoire.

Les députés du Pdci exigent notamment un éclairage « sur les causes réelles des perturbations actuelles que connaît le réseau électrique; quel est l’impact de ces perturbations sur l’économie nationale » et les « mesures prises pour atténuer les souffrances des usagers », a-t-il dit. 

Dans cette optique, le député de Bouaflé sous-préfecture, Richmond Abi Koffi, a au nom du Groupe parlementaire Pdci écrit au ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, lui demandant d’instruire le peuple sur les dispositions pour résoudre et prévenir des crises similaires.

La Côte d’Ivoire fait face à une grave crise énergétique depuis le début du mois d’avril 2021, caractérisées notamment par des coupures d’électricité de longue durée, affectant les ménages, les entreprises et le fonctionnement des administrations. 

Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Thomas Camara a expliqué que ce déficit d’électricité a lieu à la suite d’une insuffisance d’eau dans les barrages hydroélectriques du pays due à la sécheresse et des pannes survenues dans une centrale thermique. 

Il a annoncé que l’électricité sera « rationnée » dans les ménages et dans les entreprises. Cependant, avec les investissements engagés d’urgence, la situation devrait se stabiliser dans deux mois, soit en juillet 2021.