Congo-hôpitaux généraux de Pointe-Noire : les travailleurs menacent de grever

Ils ont exprimé leur ras-le-bol au sujet des missions récurrentes de leurs dirigeants syndicaux qui ne se soldent le plus…

Ils ont exprimé leur ras-le-bol au sujet des missions récurrentes de leurs dirigeants syndicaux qui ne se soldent le plus souvent que par le paiement d’un ou de deux mois de salaire.

 

Les travailleurs et agents des hôpitaux généraux de AdolpheSicé, Loandjili et Ngoyo de la ville de Pointe-Noire, ont formulé plusieurs revendications au nombre desquelles figurent le paiement des salaires des mois d’avril et mai. Aussi le versement de la solde des trois mois de salaires au titre de l’année 2024 qui se trouve au Trésor public.

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Ils se sont réunis en assemblée générale le 6 juin à la Bourse du travail. Celle-ci a été convoqué par l’intersyndicale Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (Fénasas) et la Fédération syndicale des travailleurs de la santé et des affaires sociales (Fésytrasas).

Pendant cette assemblée générale, les agents des hôpitaux généraux de Pointe-Noire ont exprimé leur ras-le-bol au sujet des missions récurrentes de leurs dirigeants syndicaux à Brazzaville qui ne se soldent le plus souvent que par le paiement d’un ou de deux mois de salaire. Le reste des questions et doléances posées restant toujours sans suite comme c’est le cas de la signature d’un moratoire d’apurement des arriérés de salaire qui tarde toujours, tout comme la concomitance dans le paiement du salaire et la mise en place d’une commission de suivi et d’évaluation des différents protocoles.

Ils ont demandé aux secrétaires généraux de leurs syndicats de poursuivre le plaidoyer auprès des institutions du pays (Cabinet du chef de l’Etat, Sénat, Assemblée nationale, Primature) et exhorté à nouveau l’intersyndicale à mener jusqu’au bout cette initiative afin d’informer toute l’opinion nationale sur la souffrance endurée par les agents de la santé.

Ils exigent du gouvernement le paiement du salaire des mois d’avril et mai dans un délai d’une semaine à compter du 11juin à 7 heures 30 minutes. Dépassé ce délai, ont-ils ajouté, ils se réservent le droit de reconduire le mouvement de grève suspendu. Aussi demandent-ils au gouvernement de fixer la date butoir du paiement des arriérés de salaire dans les hôpitaux généraux. Ils exigent également au gouvernement de leur verser le solde de trois mois de salaire au titre de l’année 2024 qui se trouve au Trésor public et aux administrations des hôpitaux généraux de se conformer immédiatement aux exigences de la tutelle portant essentiellement sur la cogestion participative avec les partenaires sociaux.

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