Une pluie torrentielle, s’est abattue sur la capitale congolaise dans la nuit du 13 au 14 juin, provoquant d’importants dégâts matériels et humains dans plusieurs quartiers de la ville.
Le sinistre a causé la mort de deux personnes, dont une retrouvée ensevelie sous le sable après l’effondrement de sa maison. Plusieurs autres habitants ont été blessés, notamment dans le 6ᵉ arrondissement. Les recherches se poursuivent toujours pour retrouver d’éventuelles victimes.
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Les images qui circulent ce matin témoignent de l’ampleur des dégâts : maisons éventrées, toitures arrachées, murs écroulés, et des quartiers entiers transformés en véritables zones sinistrées. Des centaines de ménages se retrouvent aujourd’hui sans abri, ayant tout perdu du jour au lendemain. En détresse, les sinistrés appellent à une mobilisation rapide des autorités et des organisations humanitaires pour une aide d’urgence.
Au-delà du drame humain, cette catastrophe met une fois de plus en lumière les défaillances structurelles de la capitale congolaise. Brazzaville, première agglomération du pays, souffre d’un manque criant d’infrastructures adaptées à la gestion des eaux pluviales. L’absence de canalisations efficaces, combinée à la montée du niveau de la nappe phréatique — aggravée par les effets du réchauffement climatique — réduit drastiquement la capacité du sol à absorber les précipitations.
Face à ces inondations de plus en plus fréquentes et dévastatrices, les appels à des solutions durables se multiplient. De nombreux habitants expriment leur frustration et leur inquiétude. « Nous ne pouvons pas continuer à vivre dans la peur à chaque saison des pluies. Il faut que le gouvernement agisse », confie un riverain du quartier Makélékélé.
Alors que les autorités locales tardent à dresser un bilan officiel, l’urgence humanitaire est déjà palpable. Le drame de cette nuit réveille les consciences sur l’impérieuse nécessité d’adapter Brazzaville aux réalités climatiques actuelles, et de faire de la résilience urbaine une priorité nationale.