Les africains champions du monde de la fécondité

Selon une étude publiée dans le journal The Lancet, à l’exception de l’Afrique, les taux de fécondité ont considérablement diminué dans le monde.

Dans les années 50, les femmes avaient en moyenne 4,7 enfants au cours de leur vie. Depuis avec la mondialisation, le taux de fécondité a pratiquement diminué de moitié, passant à 2,4 enfants par femme en 2017. Cependant, il y a d’énormes variations entre les nations. Le taux de fécondité dans certains pays africain comme le Niger, est de 7,1 enfants par femme tandis qu’au Royaume-Uni, tout comme dans la plupart des pays d’Europe occidentale, il est de 1,7 enfant par femme. Trois raisons principales expliquent la baisse de la fécondité : les femmes font moins d’enfants car la mortalité infantile diminue, un meilleur accès à la contraception, de plus en plus de femmes travaillent et sont éduquées.

Dans près de la moitié des pays, en particulier ceux Etats développement, il n’y a pas suffisamment de naissances pour maintenir la taille de la population. Les chercheurs ont déclaré que cela aurait des conséquences profondes pour les sociétés avec « plus de grands-parents que de petits-enfants ». L’étude indique également  que les pays touchés par le non renouvellement des générations devront envisager d’augmenter le recours à l’immigration. Sans quoi, ils devront faire face au vieillissement et à la diminution de leur population. L’autre solution serait de mettre en place des politiques natalistes mais elles sont souvent un échec.

 

 

Dans le classement des dix pays ayant les taux de fécondité les plus élevés neuf sont africains.

Pays Nombre d’enfant par femme
Niger 7,1
Tchad 6,7
Somalie 6,1
Mali 6
Sud Soudan 5,9
Burkina Faso 5,4
Burundi 5,3
Ouganda 5,2
Angola 5,1