La presse marocaine commente le drame de l’usine clandestine de textile à Tanger

La presse marocaine parue ce mercredi consacre de larges commentaires au drame de l’atelier clandestin de textile à Tanger dans lequel 28 personnes ont trouvé la mort après la fuite de fortes eaux pluviales.+Al Massae+ rapporte des témoignages poignants des familles des victimes. Les témoignages sont poignants. Comme celui de ce père qui dit avoir accompagné, à l’aube du jour du drame, ses deux filles jusqu’au bord de la route où elles attendaient le passage de la voiture transportant le personnel de l’atelier où elles travaillent. « Quelques petites heures seulement après leur départ, on m’appela au téléphone pour me demander de me rendre d’urgence, sous un déluge, à leur lieu de travail », raconte-t-il. Sur place, il apprend que l’une de ses filles est morte noyée, malgré les tentatives désespérées de sa sœur, survivante miraculée, qui la tirait par les bras pour la sortir de l’atelier, avant que la puissance du courant d’eau ne les sépare à jamais.

La séparation douloureuse sera également le lot de cette mère divorcée, venue de Fès il y a quelque temps avec ses quatre filles âgées de 26 à 34 ans à la recherche d’un travail. Elles finiront par s’engager ensemble dans ce macabre atelier de textile. La mère, qui travaillait ce jour fatidique à l’étage supérieur, affirme qu’au cours des quelques instants qu’a duré le drame, elle entendait très distinctement les cris de détresse de ses quatre filles avant qu’elles ne rendent l’âme.

Dans le même sillage, +Assabah+ précise qu’il va falloir attendre les résultats de l’enquête officielle qui sera menée pour faire toute la lumière sur ce drame.

Dans un reportage intitulé « Lundi noir », la publication rapporte que, dans l’atelier de textile dédié à la confection de chemises de marques internationales, des hommes-grenouilles de la protection civile sont intervenus rapidement.

Mais, malheureusement, leur plongée dans ce garage souterrain, devenu subitement une piscine fermée de 3 m de profondeur étendue sur 150 mètres carrés, n’a permis que de sortir les 28 corps inertes de 8 hommes et 19 femmes, à la fleur de l’âge. 17 employés auraient réussi à s’extirper à temps de ce traquenard meurtrier.

Le quotidien rappelle que cet atelier, dit clandestin, est actif depuis quelque dix années et emploie 150 personnes, travaillant en système de rotation par équipes. D’ailleurs, selon le journal, Tanger abrite des centaines d’ateliers et usines clandestins, où travaillent des milliers d’employés, dans le total irrespect des conditions imposées par le code du travail.

Pour sa part, +Ahdath Al Maghribia+ écrit que les ateliers clandestins et le destin ont la même signification, celle de la mort-surprise inexplicable.

Sport, énergie et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au CHAN-21 remporté par le Maroc, aux répercussions de la pandémie sur le bilan énergétique et le soutien du Maroc à la réforme institutionnelle de l’UA.+Le Matin+ écrit que la sélection marocaine des joueurs locaux a réussi la mention pleine, dimanche au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, en venant à bout du Mali en finale du CHAN 2020, grâce à deux reprises de la tête d’El Bouftini et d’El Kaâbi. Deux buts qui ont permis aux Lions de l’Atlas de devenir la première équipe de l’histoire du CHAN à enchaîner deux sacres consécutifs. Les coéquipiers de Soufiane Rahimi (meilleur joueur de l’édition) ont également raflé toutes les distinctions individuelles.

Après trois matchs largement dominés dans tous les secteurs du jeu, la sélection nationale marocaine des joueurs locaux a buté, dimanche en finale du CHAN 2020, sur un adversaire très combatif et sur ses gardes. Mais, les Lions de l’Atlas ont gagné la finale.

Le sort du match était plié et le Maroc pouvait fêter son 2e titre d’affilée, faisant mieux que la RDC, qui compte aussi deux sacres (non consécutifs, en 2009 et 2016). Soufiane Rahimi, sous les projecteurs depuis son premier match au Cameroun, a été logiquement élu meilleur joueur de l’édition 2021 du CHAN, en plus du titre de meilleur buteur avec 5 réalisations. Son coéquipier au Raja Anas Zniti, lui, a hérité des distinctions de meilleur joueur de la finale et meilleur portier de l’édition.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la pandémie a visiblement eu des répercussions sur le bilan énergétique principalement la production et la consommation électriques. C’est ce qui ressort en tout cas de l’analyse de la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) du ministère des finances dans sa dernière note de conjoncture de janvier 2021, citée par la publication.

Cette dernière annonce en effet dans son dernier rapport que la production locale d’électricité s’est repliée de 4,1% à fin 2020 contre une hausse de 17,2% un an auparavant. Toujours selon la Direction du Trésor et des finances extérieures, cette évolution est principalement liée à la baisse de la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (-13,8%) et, dans une moindre mesure, à celles issues des énergies renouvelables inscrites dans le cadre de la loi et la production concessionnelle (-0,9%). Cette baisse aurait pu passer inaperçue. La baisse de la production reste tout à fait normale dans un contexte marqué par la crise sanitaire et la baisse de la demande liée elle-même à la baisse d’activité économique.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ cite une la déclaration du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a affirmé que le Maroc, en tant que membre du Comité Consultatif sur la réforme institutionnelle de l’UA, appuie le processus de réforme institutionnelle de l’Union Africaine (UA) depuis son lancement, parce qu’il est nécessaire dans sa substance, et pragmatique dans sa démarche.

Intervenant à l’occasion de la 34ème session ordinaire du Sommet de l’Union africaine (UA) qui se tient par visioconférence, le ministre a indiqué qu’en cohérence avec la vision du Roi Mohammed VI, « notre famille institutionnelle doit évoluer vers une plus grande efficacité et une rationalisation de l’organisation panafricaine, afin d’être en phase avec les attentes des populations africaines ». C’est dans cet esprit que le Royaume s’est inscrit dans le processus de réforme institutionnelle de l’UA, notant dans ce sens que « le Rapport intérimaire sur la réforme institutionnelle de l’UA, présenté par le Président de la République du Rwanda, Paul Kagamé, est un exemple de détermination structurante et de leadership clairvoyant, sur un chantier des plus stratégiques pour notre Union ».

Santé, économie et justice au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les leçons à tirer de la crise pandémique, les retombées négatives de l’épidémie du coronavirus sur l’économie nationale, l’amélioration des indicateurs liés à la Covid-19 et l’ouverture de l’année judiciaire sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ relève qu’entre 2010 et 2019, le Maroc a enregistré quelque 70 catastrophes naturelles, soit presque autant que ce qui a été enregistré en l’espace de 30 années de 1980 à 2009.

C’est dire aujourd’hui, plus que jamais, l’urgence pour le Maroc est bien se préparer pour aborder une nouvelle ère qui sera très probablement différente de celle anti-Covid, prévient la publication, notant que si le Maroc avait capitalisé et renforcé ses industries du médicament, il serait peut-être en mesure aujourd’hui de produire lui-même des vaccins. « La pandémie aura été une leçon de plusieurs mois sur les nouvelles priorités de l’avenir. Il reste aujourd’hui à s’y préparer…», observe l’hebdomadaire.

Pour sa part, +Finances News Hebdo+ écrit que tous les secteurs de l’économie ont fait les frais de la pandémie liée la Covid-19 et d’une saison agricole bien piètre à cause de la sécheresse, ajoutant que l’économie nationale a perdu 432.000 postes d’emploi en 2020.

Le secteur des services a perdu 107.000 postes, celui de l’agriculture, forêt et pêche 273.000, celui de l’industrie y compris l’artisanat 37.000 et celui des BTP 9.000, fait savoir le journal, qui cite les chiffres du Haut-commissariat au Plan (HCP), notant que l’addition aurait cependant pu être beaucoup plus salée n’eût été l’intervention du Comité de veille économique, qui a cassé sa tirelire pour soutenir conséquemment entreprises, salariés, ménages…

« Et jusqu’à maintenant d’ailleurs, il joue au sapeur-pompier, d’autant que la crise est loin d’être terminée, quand bien même l’arrivée des vaccins donne l’espoir de perspectives économiques meilleures», insiste-t-il.

Sur un autre registre, +La Nouvelle Tribune+ souligne que l’heure est à l’optimisme sur le front de la lutte contre la pandémie du niveau coronavirus dans notre pays, ajoutant que les cas actifs ont diminué de 22%, ceux en réanimation de 20,4% et que le nombre de décès quotidien est largement inférieur à trente.

Tous les indicateurs, selon les données publiées par le ministère de la Santé, sont à la baisse, tant au niveau du taux de reproduction du virus (R0 de 0,80), qu’à celui de la courbe épidémiologique hebdomadaire qui, au 31 janvier dernier, avait chuté de 26,4%, soutient l’auteur de l’article. «C’est incontestablement le fruit des mesures restrictives décidées par les autorités depuis le 23 décembre dernier et qui viennent d’être prolongées de deux semaines», fait-il remarquer.

+Le Matin+ rapporte que la nouvelle année judiciaire 2021, un rendez-vous annuel marqué par la présentation du bilan annuel du secteur de la justice, s’est ouverte vendredi à Rabat.

A cette occasion, le premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mustapha Fares, a souligné que l’année 2020 a représenté un test exceptionnel en ce sens qu’elle a imposé des situations complexes à tous les États en raison de la pandémie.

Le pouvoir judiciaire s’est engagé en première ligne dans la lutte contre les répercussions de la pandémie de la Covid19, a-t-il ajouté.

De son côté, le procureur général du Roi près la Cour de cassation et président du Parquet général, Mohamed Abdennabaoui, a affirmé que la pandémie a été à l’origine d’un véritable défi pour les institutions du secteur de la justice comme pour les autres secteurs. L’année dernière, a-t-il expliqué, a failli être une année blanche pour les tribunaux qui ont dû suspendre l’essentiel de leurs activités durant le confinement sanitaire en vue de protéger les justiciables et les professionnels de la justice.

Sécurité routière, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires aux accidents du travail au Maroc, à la campagne de vaccination contre la Covid-19 et la situation du marché du travail au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les accidents du travail au Maroc provoquent chaque année une véritable hécatombe, ajoutant qu’ « au vu de l’ampleur des chiffres, on serait tenté de dire que le boulot ressemble pour certains travailleurs à un véritable cimetière ».

« Certes, un effort a été fait dans le cadre du code du travail entré en vigueur en 2004. Mais dans les faits, la situation ne semble pas vraiment s’améliorer pour les travailleurs », relève le journal, estimant que certains secteurs sont plus dangereux que d’autres comme le BTP où le plus souvent une bonne partie des chantiers ne disposent pas de tous les moyens nécessaires pour garantir la sécurité des travailleurs.

« Aujourd’hui, le temps est venu pour prendre à bras-le-corps ce dossier, et faire en sorte que la sécurité et la santé de tous les travailleurs soient érigées en priorité », préconise-t-il.

Pour sa part, +L’Économiste+ constate que « fort heureusement, une grande part de la population n’est pas tombée dans le panneau. Plus de 300.000 personnes vaccinées à la date du 3 février. C’est une tendance qui ne trompe pas », ajoutant qu’il faut se féliciter de l’adhésion à la campagne de vaccination contre la Covid-19 alors que le consensus a été attaqué depuis le départ.

« Ne pas jouer le jeu de la vaccination c’est retarder la protection collective et prendre le risque de continuer de nourrir les réservoirs viraux que nous sommes devenus », prévient le quotidien, faisant savoir que c’est le discours avancé par le corps médical dont le rôle est important dans la sensibilisation, mais qui ne peut à lui seul porter le fardeau de la mobilisation.

+Al Ahdath Al Maghribiya+ rapporte que le Haut Comité pour la fraternité humaine des Émirats Arabes Unis a décerné, mercredi, le « Prix Zayed de la fraternité humaine » édition 2021 au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et à la militante franco-marocaine dans les domaines social et humanitaire, Latifa Ibn Zyaten.

Le Haut comité a souligné, dans un communiqué, que le choix du jury pour Guterres et la militante Ibn Zyaten intervient en récompense aux « grandes œuvres réalisées et aux initiatives influentes et efficaces qu’ils ont prises et qui sont conformes aux valeurs et principes stipulés dans le Document sur la Fraternité Humaine, qui est le principal critère d’attribution » du Prix ».

« Depuis qu’il a assumé ses fonctions de Secrétaire général des Nations Unies en 2017, Guterres a oeuvré pour trouver des solutions aux problèmes qui affligent le monde, en particulier en ce qui concerne la paix et la sécurité mondiales », rappelle le communiqué qui a mis en évidence l’initiative la plus importante et la plus influente prise par le SG de l’ONU au cours de l’année écoulée sous le signe: « Interdire les guerres afin de lutter contre la pandémie Corona », et qui a été largement saluée par les dirigeants du monde et d’un certain nombre d’organisations internationales.

+Bayane Al Yaoum+ se fait l’écho de la note sur la situation du marché du travail publié par le Haut-commissariat au Plan (HCP), selon laquelle l’économie nationale a perdu 432.000 postes d’emploi en 2020, sous l’effet conjugué de la crise liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19) et de la campagne agricole « sèche ».

Cette perte a concerné les deux milieux (295.000 en milieu rural et 137.000 en milieu urbain) et tous les secteurs d’activité économique, à savoir les services (107.000), l’agriculture, forêt et pêche (273.000), l’industrie y compris l’artisanat (37.000) et les BTP (9.000), précise le HCP.

Santé et sport se partagent la Une des quotidiens marocains

La campagne de vaccination anti-Covid, l’appel du Maroc à mettre en place un dispositif continental de surveillance génomique par séquençage pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19 en Afrique et le CHAN-2021, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le citoyen lambda qui profite de complicités en interne pour se faire vacciner peut paraître comme un acte « prévisible » mais non moins répréhensible, soulignant que lorsqu’il s’agit d’un élu qui profite de sa position de par son mandat pour avoir un passe-droit, cela relève d’un acte indigne.

« Que faire alors face à des brebis galeuses qui sont toujours là pour fausser l’image et saper la crédibilité de l’opération ? », se demande la publication, notant que dans beaucoup de régions, de villes et de communes, les témoignages des personnes venues se faire vacciner font état d’une organisation globalement bien ficelée et d’un comportement exemplaire aussi bien des staffs médicaux que des agents d’autorité ou encore des représentants élus.

Selon le journal, il faudrait « sévir avec fermeté et donner l’exemple. Fort heureusement, dans le cas de l’élu de Skhirate, une enquête a déjà été ouverte et de lourdes sanctions ont été promises à l’encontre de l’intéressé et de tous ses complices sans exception ».

Dans le même sillage, +Al Bayane+ indique que l’opération de vaccination contre la Covid se poursuit avec tant de ferveur, à travers le Royaume, notant que la cadence y va bon train.

Il convient de constater avec un certain satisfecit, le recul tangible de la pandémie, en ces temps-ci, aussi bien au niveau des cas d’atteintes que des décès, souligne le quotidien, relevant que le nombre de rémission caracole en parallèle, permettant aux hôpitaux de se décongestionner et aux personnels de santé de reprendre leurs esprits.

« En principe, avec l’accroissement progressif des injections vaccinales et l’acquisition de l’immunité collective dans les prochains mois à venir, on aura à procéder à la refonte des déconfitures en matière de santé et d’économie! », conclut-il.

+Le Matin+ indique que le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné la nécessité de mettre en place un dispositif continental de surveillance génomique par séquençage pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19 en Afrique.

S’exprimant par visioconférence lors des travaux de la 38-ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union Africaine (UA), le ministre a relevé qu’un plan de renforcement des capacités continentales en la matière permettrait, en effet, de détecter l’apparition d’éventuelles souches mutantes et d’évaluer leur impact sur la transmissibilité et la résistance aux vaccins.

Rappelant que la pandémie de la Covid-19 a mis le monde à rude épreuve en n’épargnant aucun continent, il a noté que la pandémie comporte des défis d’autant plus complexes qu’ils sont évolutifs, dans la mesure où partout dans le monde et en Afrique en particulier, elle agit comme un facteur aggravant qui exalte et exacerbe les fragilités et les inégalités.

+L’Economiste+ souligne que la sélection marocaine des joueurs locaux a été brillante mercredi soir face aux Lions indomptables. Les Lions de l’Atlas ont largement battu le Cameroun sur leurs terres (4-0), à Limbe, en demi-finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN-2021).

Après avoir ouvert le score par Soufiane Bouftini, les Lions de l’Atlas ont doublé par mise par Soufiane Rahimi. L’attaquant du Raja ajoutera un autre but avant d’être imité par Mohamed Ali Bemammer.

Avec cette large victoire, les Marocains envoient un sérieux message au Mali qu’ils affronteront en finale.

Social, économie et environnement au menu des quotidiens marocains

La contribution sociale de solidarité, la promotion du « made in Morocco », la coopération Maroc-Portugal en matière d’énergie propre et la relance de l’économie nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ assure que « l’impôt est une des formes de solidarité. La nouvelle contribution sociale instaurée par la Loi de Finances 2021 en est une autre », ajoutant que cette solidarité peut s’exprimer de manière spontanée comme elle peut être stimulée, organisée, voire forcée, à travers des dispositions institutionnelles, légales, réglementaires ou autres.

Les recettes tirées de ce nouvel impôt sont censées renforcer les finances publiques pour faire face à la nécessité de venir en aide aux catégories les plus défavorisées et parmi elles les travailleurs du secteur informel, explique le journal, relevant que ce secteur existe, car des opérateurs délinquants continuent encore à défier les lois pour échapper à leurs responsabilités envers la communauté.

« La fraude économique, sociale ou fiscale n’est pas seulement un délit au regard des lois mais une atteinte majeure aux fondements et équilibres de la société. C’est là le vrai danger… », conclut-il.

+L’Economiste+ écrit : « oui au soutien à la production nationale. S’il convient de la nécessité de soutenir la production nationale, le chef du gouvernement fait cause commune et, à juste titre, avec l’indispensable sursaut de compétitivité ».

L’explication à une partie du déficit de la balance commerciale est à chercher dans l’absence de produit de substitution et dans la persistance de problèmes de qualité, constate la publication, notant que la bataille est loin d’être gagnée sans des stratégies de montée en gamme vers des produits premium et de luxe et qui requièrent d’être attractif hors-prix en se différenciant par l’innovation ou la qualité de service par exemple.

« Or, il ne faut pas se faire d’illusion, le marché local aura valeur de test pour les entreprises qui rêveront de jouer dans une division supérieure, c’est-à-dire d’exporter », fait-il remarquer.

+Al Bayane+ rapporte que le Maroc et le Portugal ont signé une déclaration de coopération sur l’hydrogène vert afin de mettre en place les bases nécessaires pour développer le partenariat dans cette filière d’énergie propre entre les acteurs économiques des deux pays.

Dans cette déclaration conjointe, signée par le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah et son homologue portugais, Matos Fernandes lors d’une cérémonie organisée par visioconférence, les deux parties reconnaissent l’opportunité stratégique représentée par la décarbonisation de l’économie et la transition vers l’énergie verte en tant que facteurs mobilisateurs et catalyseurs pour le développement durable, ainsi que l’importance de l’hydrogène vert en tant que source d’énergie plus propre et plus accessible pour l’avenir des économies des deux pays, avec des avantages irréfutables pour la durabilité environnementale, fait savoir le quotidien.

+Al Alam+ cite une déclaration du chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani qui a indiqué que l’exécutif œuvre à rehausser la valeur ajoutée du produit national, dans le but de ramener les importations annuelles de 183 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH) à 149 milliards DH à fin 2023.

Répondant à une question centrale sur « la politique gouvernementale d’appui au produit national », El Otmani a souligné que ce chantier vise à accompagner quelques 500 projets productifs pour atteindre cet objectif, précisant que le ministère de tutelle a reçu 634 projets, dont 259 retenus, représentant une opportunité de substitution à des importations d’une valeur de 17,4 milliards DH, soit 51% de l’objectif fixé.

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la campagne de vaccination contre la Covid-19, le rapport de la mission d’information sur la situation des prisons et la prospection minière.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que dès les premières heures qui ont suivi le lancement officiel de la campagne nationale, les vaccins ont été prodigués aux premiers bénéficiaires partout au Maroc.

Le prochain objectif pour le Maroc dans sa lutte contre la Covid-19 est d’atteindre une immunité collective. Pour ce faire, le Royaume vient de lancer l’une des plus importantes campagnes de vaccination en Afrique. Le coup d’envoi a été donné par le Roi Mohammed VI qui a procédé, jeudi au Palais Royal à Fès, au lancement de la campagne nationale de vaccination contre le virus de la Covid-19, rappelle la publication.

Cette campagne nationale se déroulera de façon progressive et par tranches et bénéficiera à l’ensemble des citoyens marocains et résidents de 17 ans et plus, ajoute le journal.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la chambre des représentants doit tenir ce mardi une séance plénière consacrée à la discussion du rapport parlementaire sur la situation des prisons.

Le rapport évoque le recours excessif à la punition du cachot, une cellule où l’on isole les détenus ayant commis des infractions punies par le règlement intérieur. C’est ainsi que dans la seule prison d’Oukacha à Casablanca, on a dénombré 1.918 sanctions de ce genre en 2018.

Les parlementaires ont pointé du doigt la surpopulation carcérale estimée à plus de 75 % de la capacité des prisons, due à la non rationalisation de la politique de détention provisoire. Pourtant, c’est la liberté provisoire qui est la règle et c’est la détention provisoire qui représente l’exception.

Le rapport cite par ailleurs le retard pris dans la livraison des achats commandés par les prisonniers auprès du magasin de l’établissement pénitentiaire. L’exiguïté de la surface de la cour de promenade des détenus est tout aussi critiquée puisqu’elle ne dépasse pas 150 mètres pour 500 détenus.

Les parlementaires évoquent la faiblesse du contrôle juridictionnel des établissements pénitentiaires en citant notamment la prison Moul Berki de Safi qui, depuis son ouverture en 2011, n’a jamais été contrôlée. A ces carences s’ajoutent l’insuffisance des soins médicaux prodigués aux détenus en raison des difficultés à obtenir des rendez-vous à l’extérieur, une exception sauf dans les cas impérieux.

+L’Economiste+ fait savoir que le Groupe Managem se renforce au Soudan et consolide son partenariat avec Wanbao Mining. Il a signé un partenariat avec le groupe chinois, opérateur minier international, en vue de développer des projets miniers de grande taille au Soudan.

Concrètement, les deux groupes vont développer un grand projet aurifère avec l’objectif de produire à moyen terme environ 5 tonnes d’Or par an et un niveau d’investissement d’environ 250 millions de dollars, souligne le quotidien, citant un communiqué du groupe Managem.

Ce partenariat porte aussi sur l’accélération des travaux d’exploration dans les blocs détenus par Managem ainsi que ceux dans le giron de Wanbao Mining, « afin développer une seconde mine d’Or à un horizon de 3 ans ». Ce partenariat prévoit une prise de participations minoritaires croisées de 35%, explique Managem, qui développe ses activités au Soudan depuis plus de 10 ans, notamment dans la mine de Gabgaba, la première mine industrielle du pays.

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi traitent de nombre de sujets notamment la campagne de vaccination, le programme « villes sans bidonvilles » et le bilan 2020 de la recherche des hydrocarbures.+Le Matin+ écrit : « l’attente est enfin terminée ! La campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 a été lancée et les premières injections ont été administrées ce vendredi matin dans les différentes régions du Royaume ».

Celles-ci sont réservées en priorité aux professionnels de la santé de plus de 40 ans, aux autorités publiques, aux forces de la police et aux militaires, aux enseignants de plus de 45 ans, mais aussi aux plus de 75 ans, rappelle le quotidien.

+Al Massae+ rapporte que la ministre de l’Habitat, Mme Nouzha Bouchareb a révélé que le nombre de bidonvilles a augmenté de 183.000 unités en 16 ans, soit 11.000 par an et 30 par jour. Le quotidien indique que la ministre a déclaré devant la commission de contrôle des finances publiques à la chambre des représentants que le programme « villes sans bidonvilles » a été confronté à de nombreuses contraintes.

La ministre cite notamment l’augmentation du nombre de familles concernées, qui est passé de 270.000 en 2004 à 453.906 familles en 2020. Ce faisant, ajoute-t-elle, le nombre de familles qui ont bénéficié de ce programme a atteint, à la fin de l’année écoulée, 301.914 familles soit 66% de la population concernée.

Quant au nombre de familles qui attendent d’être relogées, il s’élève à 152.992, dont 47% sont concernées par des unités réalisées ou en cours de réalisation et 53% dont le relogement n’a pas encore été programmé. La ministre a, par ailleurs, mis l’accent sur l’incapacité des bénéficiaires à s’acquitter de leurs dus et du coup la faiblesse du nombre de familles à rejoindre les logements réalisés.

Une situation qui retarde l’opération de relogement, d’autant plus que les centres d’accueil souffrent d’une carence des équipements essentiels tels les établissements publics, les moyens de transport, les activités industrielles et autres.

+L’Economiste+ cite les données de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) pour l’année 2020, selon lesquelles 13 sociétés opèrent en partenariat avec l’Office dans la recherche des hydrocarbures conventionnels sur une superficie totale de 126 915,08 km².

Cette superficie est répartie en 28 permis onshore, 26 permis offshore, 2 autorisations de reconnaissance onshore et 1 autorisation de reconnaissance offshore et 9 concessions d’exploitation (dont 1 ONHYM). Ainsi, en 2020, 5 puits ont été forés par le partenaire SDX Energy dans le Gharb dont 3 sont positifs. « Les investissements, en prévision de clôture seraient de 398,49 millions de DH par les partenaires et de 113,77 millions de DH (1 euro = 10,8 DH) pour l’ONHYM », indique également l’office, cité toujours par la publication.

L’ONHYM  a en outre noué de nouveaux partenariats l’année dernière. Ils portent sur 2 contrats de reconnaissance, 7 avenants aux accords pétroliers, 2 mémorandums d’entente, 1 avenant au mémorandum d’entente. Le portefeuille du partenariat hydrocarbures s’est renforcé avec la signature d’un contrat de reconnaissance avec la société CONOCOPHILLIPS, considérée comme l’un des acteurs majeurs de l’industrie pétrolière internationale, relève le quotidien.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à la campagne de vaccination, aux principales motivations des entreprises marocaines en Afrique et au CHAN-2021.+L’Economiste+ rapporte que le Roi Mohammed VI a procédé, jeudi au Palais Royal à Fès, au lancement de la campagne nationale de vaccination contre le virus de la Covid-19. A cette occasion, le Souverain a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19.

L’objectif étant d’immuniser toutes les composantes du peuple marocain (30 millions pour vacciner à peu près 80% de la population), de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie, et de contenir la propagation du virus, dans la perspective d’un retour progressif à une vie normale. Cette campagne nationale se déroulera de façon progressive et par tranches et bénéficiera à l’ensemble des citoyens marocains et résidents de 17 ans et plus, ajoute le quotidien.

Assabah+ fait savoir que les propriétaires de hammams au niveau national ont été sommés de fermer leurs portes. Cette décision s’applique à toutes les villes sans exception. Une décision justifiée, selon les sources du quotidien, par la volonté de l’Etat de maîtriser le virus et de préserver la sécurité et la santé des citoyens.

Selon les mêmes sources, cette décision s’inscrit également dans le cadre des mesures de prévention pour maîtriser la propagation de la nouvelle souche mutée du Covid-19, récemment découverte au Royaume-Uni.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les entreprises marocaines ayant choisi de s’implanter en Afrique voient en la croissance africaine une source d’opportunités. Il s’agit en effet d’un marché porteur où les potentiels de marge sont plus importants.

Pour de nombreuses entreprises, il est plus facile de s’y développer, du fait que certains services sont peu proposés voire absents du marché. De même, l’Afrique représente un relais de croissance pour les entreprises ayant atteint une taille critique sur le marché marocain. L’accès aux matières premières ou la sécurisation de l’approvisionnement constituent également des motivations guidant l’action des entreprises marocaines.

A cela s’ajoute également l’optimisation de la structure de coûts. Il s’agit là d’un des facteurs de développement les plus importants, notamment pour les entreprises de services qui sont en quête d’un coût de travail plus faible, note la publication.

Au registre sportif, +Al Massae+ écrit qu’après deux matchs frustrants contre le Togo et le Rwanda, les Lions de l’Atlas ont explosé en étrillant l’Ouganda 5-2, pour se qualifier au quart de finale du CHAN qui se joue au Cameroun jusqu’au 7 février.

En tête du groupe C, le Maroc affrontera la Zambie à Douala, ce dimanche 31 janvier. L’adversaire des Lions de l’Atlas a fini la phase de poules à la deuxième place du groupe D avec 5 points derrière la Guinée.

L’ensemble de l’effectif poursuit la préparation de ce match, sauf le latéral Abdelkrim Baadi qui continue son isolement sanitaire en raison de son infection par le Covid-19, tout en poursuivant son protocole médical.

En cas de qualification en demi-finale, les Lions de l’Atlas affronteront le Cameroun , pays hôte de la compétition, rappelle le journal.

Sciences, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la coopération Maroc-AIEA, au programme Villes sans bidonvilles et à la campagne de vaccination anti-Covid-19.+Le Matin+ rapporte qu’un accord désignant le Centre National de l’Energie, des Sciences, et des Techniques Nucléaires (CNESTEN), en tant que premier Centre d’Excellence africain de l’AIEA dans les domaines des Ressources en Eau, de la Protection de l’Environnement et des Applications Industrielles, a été signé au siège de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique à Vienne.

En vertu de cet accord, le CNESTEN devient le seul Centre africain d’Excellence reconnu par l’AIEA, pour la période s’étalant de 2021 à 2025, dans les domaines de la gestion des ressources en eau, de la protection de l’environnement et des applications industrielles au côté des Centres d’Excellence du Japon, de la France, de la Suisse, du Brésil et de la Hongrie, rappelle la publication.

+Assahraa Al Maghribiya+ cite une déclaration de la ministre de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville, Nouzha Bouchareb qui affirmé qu’un total de 301.914 familles ont bénéficié du programme national « Villes sans bidonvilles » à fin 2020, soit près de 66% des familles concernées après mise à jour de ce programme.

Quelque 152.000 familles attendent leur tour, dont plus de 70.000 sont concernées par des unités réalisées ou en cours de réalisation, a-t-elle précisé devant le parlement.

+Al Alam+ écrit que le Maroc est à deux pas du lancement de l’opération de la vaccination prévue au niveau national. Après la réception d’un premier lot du vaccin britannique « AstraZeneca », composé de deux millions de doses, le premier envoi du vaccin chinois « Sinopharm » est arrivé mercredi, contenant 500 mille doses. Une quantité suffisante, selon l’avis du comité scientifique du vaccin, pour vacciner les personnes concernées lors de la première étape du processus de vaccination.

Le Maroc avait lancé une ligne aérienne avec Pékin pour ramener le vaccin « Sinopharm » via des vols spéciaux, après que le ministère de la Santé ait obtenu les résultats de la troisième phase des essais cliniques de ce vaccin, souligne le journal.

Selon Moulay Mostafa Naji, directeur du laboratoire de virologie de l’Université Hassan II-Casablanca, cité par le quotidien, le Maroc va bientôt amorcer l’opération de la vaccination contre le coronavirus, expliquant que les quantités des vaccins britannique et chinois réceptionnées par le Maroc sont suffisantes pour lancer cette opération.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’opération de vaccination, les IDE reçus par le Maroc, l’activité portuaire et le CHAN-2021 au Cameroun.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la Santé a entamé l’opération de distribution dans les régions du vaccin contre le nouveau coronavirus (Covid-19). Un prélude au lancement prévu cette semaine d’une vaste opération de vaccination nationale, conformément aux orientations royales.

La publication indique que les premiers camions chargés des doses du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde, ont quitté dans la matinée la Régie autonome des frigorifiques de Casablanca (RAFC), sous haute surveillance de la gendarmerie royale et la sûreté nationale. Selon la même source, les vaccins sont stockés dans « des conditions de sécurité très renforcées ».

Le quotidien rappelle que le Royaume a acquis 328 nouvelles armoires frigorifiques, ainsi que 1.029 nouveaux réfrigérateurs et 236 nouveaux congélateurs, 2.084 caisses isothermes, 3.434 porte-vaccins, 62.116 accumulateurs de froid, 5.000 thermos et 17.002 enregistreurs de température.

Pour rappel, le Maroc a déjà reçu 2 millions de doses du vaccin Covishield, développé par le laboratoire britanico-suédois AstraZeneca. Au moins un million de Marocains devraient être concernés en premier lieu par cette campagne de vaccination, puisque le vaccin AstraZeneca nécessite deux injections, à 28 jours d’écart.

Par ailleurs, le Royaume s’apprête également à recevoir, le mercredi 27 janvier, le premier lot du vaccin chinois Sinopharm en provenance de la Chine, selon un communiqué du ministère de la Santé diffusé le 22 janvier. Dans la foulée, le ministère de la Santé a annoncé avoir autorisé d’urgence le vaccin Sinopharm contre le Covid-19, après l’avis de la Commission nationale consultative d’autorisation des vaccins anti-Coronavirus.

+Le Matin+ cite le rapport de la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement (Cnuced) qui relève que l’attractivité du Maroc a finalement résisté à l’impact de la Covid-19. Les investissements directs étrangers (IDE) reçus par le pays se sont pratiquement maintenus au même niveau qu’en 2019, s’élevant à 1,6 milliard de dollars, selon qui a publié son « Moniteur des tendances de l’investissement mondial ».

Ce qui fait du Royaume une exception en Afrique du Nord, qui accuse une chute de 32% attirant à peine 9,4 milliards de dollars. Une exception qu’attribue l’agence onusienne au profil des IDE qui est relativement diversifié au Maroc, avec la présence de plusieurs grandes entreprises multinationales dans les industries manufacturières telles l’automobile, l’aéronautique et le textile.

+Al Yaoum AL Maghribi+ rapporte que l’activité conteneur du complexe portuaire Tanger Med devrait dépasser au 31 décembre 2020 la barre des 5,7 millions de conteneurs EVP (Equivalent vingt pieds) manutentionnés, soit une croissance de +18% par rapport à 2019.

Cette performance représente un trafic jamais atteint par les ports du bassin méditerranéen, a indiqué l’Autorité portuaire de Tanger Med dans un communiqué, cité par le journal, notant que le niveau de productivité a également battu des records cette année, la barre de plus de 500.000 conteneurs manutentionnés par mois ayant été dépassée à 4 reprises à ce jour en 2020, avec un nouveau record établi durant le mois de novembre de 553.164 conteneurs EVP traités.

Au volet sportif, +Al Akhbar+ écrit que l’équipe nationale des joueurs locaux affronte ce mardi l’Ouganda pour le compte de la 3ème journée des phases de groupes du CHAN. Les joueurs marocains vont devoir chercher la qualification lors de cette rencontre qui se jouera à Douala.

Les Marocains ont eu une dernière séance d’entrainement sur la pelouse du stade qui va accueillir la rencontre et ils étaient au complet. Le staff médical a donné son accord à Achraf Dari et à Adam Naffati qui se sont entraînés, eux aussi, avec le groupe ce lundi.

Pour se qualifier au prochain tour et éviter les calculs des dernières minutes, les locaux doivent maintenant gagner ce troisième match. Le Maroc est à la première place du groupe avec 4 points et espère y rester à la fin des prochaines 90 minutes, souligne la publication.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’opération de vaccination, les IDE reçus par le Maroc, l’activité portuaire et le CHAN-2021 au Cameroun.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la Santé a entamé l’opération de distribution dans les régions du vaccin contre le nouveau coronavirus (Covid-19). Un prélude au lancement prévu cette semaine d’une vaste opération de vaccination nationale, conformément aux orientations royales.

La publication indique que les premiers camions chargés des doses du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde, ont quitté dans la matinée la Régie autonome des frigorifiques de Casablanca (RAFC), sous haute surveillance de la gendarmerie royale et la sûreté nationale. Selon la même source, les vaccins sont stockés dans « des conditions de sécurité très renforcées ».

Le quotidien rappelle que le Royaume a acquis 328 nouvelles armoires frigorifiques, ainsi que 1.029 nouveaux réfrigérateurs et 236 nouveaux congélateurs, 2.084 caisses isothermes, 3.434 porte-vaccins, 62.116 accumulateurs de froid, 5.000 thermos et 17.002 enregistreurs de température.

Pour rappel, le Maroc a déjà reçu 2 millions de doses du vaccin Covishield, développé par le laboratoire britanico-suédois AstraZeneca. Au moins un million de Marocains devraient être concernés en premier lieu par cette campagne de vaccination, puisque le vaccin AstraZeneca nécessite deux injections, à 28 jours d’écart.

Par ailleurs, le Royaume s’apprête également à recevoir, le mercredi 27 janvier, le premier lot du vaccin chinois Sinopharm en provenance de la Chine, selon un communiqué du ministère de la Santé diffusé le 22 janvier. Dans la foulée, le ministère de la Santé a annoncé avoir autorisé d’urgence le vaccin Sinopharm contre le Covid-19, après l’avis de la Commission nationale consultative d’autorisation des vaccins anti-Coronavirus.

+Le Matin+ cite le rapport de la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement (Cnuced) qui relève que l’attractivité du Maroc a finalement résisté à l’impact de la Covid-19. Les investissements directs étrangers (IDE) reçus par le pays se sont pratiquement maintenus au même niveau qu’en 2019, s’élevant à 1,6 milliard de dollars, selon qui a publié son « Moniteur des tendances de l’investissement mondial ».

Ce qui fait du Royaume une exception en Afrique du Nord, qui accuse une chute de 32% attirant à peine 9,4 milliards de dollars. Une exception qu’attribue l’agence onusienne au profil des IDE qui est relativement diversifié au Maroc, avec la présence de plusieurs grandes entreprises multinationales dans les industries manufacturières telles l’automobile, l’aéronautique et le textile.

+Al Yaoum AL Maghribi+ rapporte que l’activité conteneur du complexe portuaire Tanger Med devrait dépasser au 31 décembre 2020 la barre des 5,7 millions de conteneurs EVP (Equivalent vingt pieds) manutentionnés, soit une croissance de +18% par rapport à 2019.

Cette performance représente un trafic jamais atteint par les ports du bassin méditerranéen, a indiqué l’Autorité portuaire de Tanger Med dans un communiqué, cité par le journal, notant que le niveau de productivité a également battu des records cette année, la barre de plus de 500.000 conteneurs manutentionnés par mois ayant été dépassée à 4 reprises à ce jour en 2020, avec un nouveau record établi durant le mois de novembre de 553.164 conteneurs EVP traités.

Au volet sportif, +Al Akhbar+ écrit que l’équipe nationale des joueurs locaux affronte ce mardi l’Ouganda pour le compte de la 3ème journée des phases de groupes du CHAN. Les joueurs marocains vont devoir chercher la qualification lors de cette rencontre qui se jouera à Douala.

Les Marocains ont eu une dernière séance d’entrainement sur la pelouse du stade qui va accueillir la rencontre et ils étaient au complet. Le staff médical a donné son accord à Achraf Dari et à Adam Naffati qui se sont entraînés, eux aussi, avec le groupe ce lundi.

Pour se qualifier au prochain tour et éviter les calculs des dernières minutes, les locaux doivent maintenant gagner ce troisième match. Le Maroc est à la première place du groupe avec 4 points et espère y rester à la fin des prochaines 90 minutes, souligne la publication.

Economie, santé et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le déficit budgétaire, les produits cancérigènes que contient le pain, le 300ème anniversaire de l’établissement des relations Maroc-Grande Bretagne et la découverte au Maroc des plus anciennes gravures rupestres en Afrique du Nord.+Aujourd’hui le Maroc+, qui cite un document statistique relatif à la situation des charges et ressources du Trésor, relève qu’à fin décembre 2020, le déficit budgétaire s’est élevé à 82,4 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH), soit 7,6% du PIB.

Dans cette note, le département annonce qu’à fin décembre 2020, les recettes fiscales ont dégagé une plus-value de 13 milliards de dirhams. Un montant qui a ainsi pu compenser partiellement les moins-values en termes de recettes non fiscales (-11,5 milliards de dirhams pour les financements innovants et -5 milliards de dirhams pour les recettes et produits de cessions d’actifs en provenance des établissements et entreprises publics), comme le pointe du doigt le journal.

Autre indication: le niveau de remboursement des crédits de TVA a atteint 10,4 milliards de dirhams fin 2020 contre 9,8 milliards de dirhams une année auparavant. S’agissant des dépenses ordinaires, elles ressortent à 231,9 milliards de dirhams, soit à 97,7% du taux d’exécution par rapport aux prévisions de la loi de Finances rectificative 2020.

+Al Massae+ indique que la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC) révèle que le pain consommé par les Marocains contient des produits causant de graves maladies comme le cancer. Le quotidien rapporte que les produits céréaliers actuellement en circulation sur les marchés sont « génétiquement modifiés» pour augmenter la quantité d’amidon et générer une meilleure productivité pour les acteurs économiques.

La FMDC met en garde contre les produits qu’on ajoute au blé, comme le sel, le sucre, la levure chimique, l’eau chlorée. De même, elle alerte contre l’élimination des fibres alimentaires. En effet, explique-t-elle, ces facteurs provoquent directement ou indirectement des maladies comme le cancer du côlon, l’obésité, la dépression, l’eczéma et diverses allergies.

De toute façon, poursuit la Fédération, dans toutes ses étapes de production et de fabrication, le blé fait toujours partie des produits agricoles soumis au traitement par un grand nombre d’insecticides. Du coup, le blé reste imbibé par ces produits cancérigènes, s’il n’est pas soumis à un contrôle strict.

Le journal note que La FMDC a constaté l’absence totale de contrôle, notamment au niveau des minoteries, des points de vente du blé et de la farine, ainsi que des boulangeries et des moyens de distribution du pain. Des carences qui contribuent à l’augmentation de la fraude dans le poids du pain déterminé par les pouvoirs publics.

+Le Matin+ souligne que l’ambassade du Maroc à Londres et l’ambassade de Grande-Bretagne à Rabat ont célébré, en mode virtuel, le 300e anniversaire du premier accord conclu entre les deux pays ainsi que leurs relations distinguées.

Dans une vidéo mise en ligne sur les comptes Facebook des deux représentations diplomatiques, l’ambassadeur du Maroc à Londres, Abdeslam Aboudrar a mis en avant ce premier accord de paix et d’échange commercial conclu entre les deux pays sous le Sultan alaouite Moulay Ismail et le Roi George Ier, rappelant l’amitié solide maroco-britannique qui date du 13e siècle.

Le diplomate a indiqué que les relations de coopération entre le Maroc et la Grande-Bretagne se sont hissées à un niveau supérieur, ajoutant que des négociations stratégiques ont été lancées il y a trois ans notamment en matière politique, de diplomatie, commerce, d’investissement, de défense, de sécurité, culture et enseignement.

Ces négociations se poursuivront lors des prochaines semaines dans un cadre meilleur après l’entrée en vigueur le 1er janvier 2021 de l’accord d’association entre les deux Royaumes, a-t-il dit.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que des gravures rupestres, remontant à l’âge paléolithique et considérées comme les plus anciennes en Afrique du Nord, ont été découvertes à la Grotte du Chameau à Zegzel, dans la province de Berkane (Est du Maroc).

Selon le Département de la Culture, cité par la publication, il s’agit de la première découverte du genre au sein de la Grotte du Chameau à Zegzel, située sur les montagnes de Béni Iznassen, un système karstique important, inscrit comme patrimoine national depuis 1953 pour sa valeur géologique et exploratoire.

Cette découverte s’inscrit dans le cadre d’une convention scientifique entre l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP) et l’Université Mohammed 1er d’Oujda sur un projet de recherche et de coopération internationale, portant sur « les communautés humaines de la préhistoire dans l’Oriental », a précisé le Département sur son site électronique.

Santé et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La nouvelle variante de la Covid-19, l’arrivée du premier lot de vaccin AstraZeneca, le lancement d’un emprunt national en 2021 et la généralisation de la couverture socio-médicale sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ prévient que « même si au Maroc la situation reste moins catastrophique qu’ailleurs, avec un taux de reproduction (R0) de la Covid-19 stable à moins 0,90, le risque d’une nouvelle vague n’est pas écarté ».

Du reste, tout le monde veut savoir si les vaccins attendus pourraient être efficaces contre non seulement le nouveau virus, mais aussi contre ses mystérieux nouveaux variants, se demande l’hebdomadaire, faisant savoir que les Marocains sont de plus en plus inquiets suite à la détection du premier cas de contamination par le variant britannique du nouveau Coronavirus.

« Le souvenir de la catastrophe de Wuhan hante toujours les esprits. Le même effroi se fait sentir partout à travers le monde, au Maroc aussi », fait-il remarquer.

+L’Economiste+ rapporte que le Maroc a reçu vendredi une première livraison du vaccin britannique Astrazeneca, fabriqué en Inde, a annoncé le ministère de la Santé.

Dans un communiqué, le ministère a souligné que le Royaume va également recevoir la première livraison du vaccin SinoPharm mercredi 27 janvier en provenance de la Chine. L’opération de vaccination nationale sera officiellement lancée au cours de la semaine prochaine et va cibler graduellement les catégories concernées, particulièrement les personnes vulnérables au virus et ses complications, a fait savoir le ministère.

Il s’agit des professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans, les autorités publiques et les Forces Armées Royales, ainsi que les membres de la famille de l’éducation de plus de 45 ans. Il s’agit aussi des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que, dans un premier temps, les zones en proie à des taux élevés de contamination par la maladie de la Covid 19.

+Le Matin+ fait savoir que le comité national consultatif en charge des dossiers de l’octroi des autorisations d’utilisation urgente des vaccins anti-Covid19 au Maroc s’est réuni ce vendredi pour compléter l’examen des dossiers relatifs au vaccin de Sinopharm.

Cet examen a été en effet lancé dernièrement sur la base des documents scientifiques et techniques présentés par le laboratoire chinois. Ces examens ont conclu que ledit vaccin répond aux normes internationales de sécurité et efficacité et ne présente aucun effet secondaire probable. Pour toutes ces raisons, il a été approuvé d’autoriser son utilisation en urgence pour une durée de 12 mois, précise le quotidien, citant un communiqué du ministère de la Santé.

Sur un autre registre, +La Vie éco+ souligne que « tout porte à croire que le gouvernement lancera un emprunt national en 2021 ou même plusieurs dans les mois à venir », notant que l’Etat devra doubler l’effort d’investissement public pour accompagner la relance.

L’adhésion massive des épargnants marocains, toutes classes confondues, sera plus importante et plus déterminante par son nombre que par le volume réellement apporté, poursuit le journal, soutenant que cet emprunt national sera, en fait, un baromètre du niveau de confiance des Marocains dans leurs institutions, leur économie et leur Etat tout court.

« Le gouvernement est presque condamné à réussir ce test, car les messages qui en découleront seront ainsi des signaux forts aux places financières internationales et aux bailleurs de fonds étrangers…», conclut-il.

+Challenge+ revient sur le choix pertinent et stratégique du Royaume dans la généralisation de la couverture socio-médicale au cours des cinq prochaines années.

« Et ce choix, pour réussir, est intimement lié à l’adoption d’une nouvelle démarche inclusive de l’économie informelle », rappelle la publication, relevant que « l’informel-licite, constitué par des micro-activités, souvent de survie, fait partie de cette réalité complexe et spécifique de notre formation sociale, à appréhender autrement qu’à travers des chiffres ».

« La nouvelle approche intégrationniste en gestation comporte en elle-même une voie prometteuse d’une croissance endogène », fait-il observer.

Politique, économie et santé se partagent la Une des quotidiens marocains

La question du Sahara, les perspectives économiques de l’année 2021, le chantier de réforme des centres d’investissements et l’arrivée des premières doses du vaccin anti-Covid, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit qu’une grande partie de la communauté internationale a fini par réaliser que les provocations d’El Guerguarate sont autant de leurres agités devant l’opinion pour la détourner des vrais enjeux.

Tout ça dans un paysage qui ne laisse aucune équivoque, relève le journal, citant d’un côté un modèle marocain réunificateur, qui réalise, construit, avance et qui propose en cohérence de l’offre qui y est déployée, un échafaudage politique et démocratique novateur dans le cadre du projet de régionalisation avancée.

De l’autre côté, poursuit-il, un courant séparatiste, qui continue de vivre sur la rente du mode victimaire.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) du mois de janvier 2021 montre des chiffres assez mitigés, notant que si certains secteurs ont tant bien que mal pu tirer leur épingle du jeu, d’autres ont subi de plein fouet la crise sanitaire comme c’est le cas pour le tourisme.

« L’année 2021 s’affiche sous de bons auspices », relève la publication, soutenant que certains indicateurs au Maroc laissent espérer un scénario de reprise en V, notamment grâce à des perspectives favorables pour la campagne agricole 2020/2021 suite aux précipitations abondantes en début d’année.

+Le Matin+ cite une déclaration du Chef du Gouvernement, Saad Dine El Otmani, qui a affirmé que le chantier de réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI), lancé récemment, a déjà commencé à produire des effets positifs.

S’exprimant en ouverture du Conseil de gouvernement, El Otmani a relevé que les indicateurs révèlent une hausse de près de 50% du nombre de projets d’investissement accompagnés par les CRI par rapport à 2019 et 2020, ainsi qu’une baisse des délais moyens de traitement des dossiers d’investissement, passés de plus de 100 jours à moins d’un mois.

Dans ce sens, El Otmani a souligné l’importance de la plateforme numérique des CRI, qui s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant du gouvernement à promouvoir et à encourager l’investissement, comme étant un producteur de richesse et un générateur d’opportunités de travail, notamment au profit des jeunes.

+L’Economiste+ rapporte que les premières doses du vaccin anti-Covid arrivent ce vendredi. Après plusieurs semaines d’attente, le Maroc devrait recevoir ses premières doses du vaccin anti Covid-19 ce vendredi.

Un avion dreamliner de RAM doit acheminer au Maroc le premier lot du vaccin AstraZeneca, produit en Inde. Le vol AT3884, reliant Casablanca et Bombay, a décollé hier jeudi 21 janvier de l’aéroport Mohammed V, croit savoir le quotidien.

Son retour est prévu ce 22 janvier, à 14h30. A bord, il y aurait plus de 2 millions de doses stockées dans des containers frigorifiques, précise-t-il, notant que cette opération était programmée la semaine dernière, mais elle avait été reportée.

Archéologie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment la découverte au Maroc d’une vie microbienne datant de 570 millions d’années, la chute du secteur aérien sous l’effet de la pandémie, l’annulation de l’édition-2021 du Salon international de l’Agriculture de Meknès et la crise d’approvisionnement du vaccin anti-Covid.+L’Opinion+ rapporte qu’une équipe internationale pluridisciplinaire et thématiquement transversale, dirigée par le Marocain Abderrazak El Albani, professeur à l’Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers (Université de Poitiers/CNRS), vient d’annoncer la découverte au Maroc d’une vie microbienne extrémophile en milieux confinés, datant de 570 millions d’années.

L’équipe a montré que des microbes ont su coloniser et prospérer dans des milieux extrémophiles associés à un environnement très confiné de lac volcanique, dans la région de Ouarzazate, a déclaré le professeur El Albani, cité par le quotidien.

Cet exploit a été annoncé à travers un article publié dans la revue scientifique internationale « Geobiology », où l’équipe des chercheurs explique cette découverte datée de 570 millions d’années ainsi que le fonctionnement des écosystèmes anciens, explique-t-il.

+Al Massae+ relève que le secteur aérien marocain a essuyé des pertes colossales à cause de la baisse du trafic due aux restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus.

En effet, le trafic aérien enregistré durant l’année 2020 au niveau des aéroports marocains a connu une baisse de l’ordre de 71,48% par rapport à la même période de l’année 2019, en accueillant 7.150.277 passagers contre 25.075.095 en 2019, selon l’Office national des aéroports (ONDA).

L’aéroport Mohammed V, a accueilli 49% environ du trafic passagers global, soit 302.656 passagers, contre 855.316 passagers pour la même période de l’année 2019, en baisse de 64,61%, ajoute l’ONDA, citée par la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Conseil d’administration du Salon international de l’Agriculture au Maroc (SIAM) de Meknès, réuni mercredi en mode visioconférence, a décidé l’annulation de l’édition 2021 de ce salon.

Cette décision survient en raison du contexte sanitaire actuel et des différentes mesures prises par les autorités pour endiguer la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), notamment l’interdiction des grands rassemblements et les restrictions des déplacements internationaux, selon le ministère de l’Agriculture.

+Assabah+ écrit que le chef du gouvernement a passé un mauvais moment à la Chambre des conseillers, lors de la séance plénière tenue mardi dernier. Les chefs de groupes parlementaires de la majorité et de l’opposition ont vivement critiqué le retard pris dans l’approvisionnement du vaccin anti-Covid-19.

Certains syndicats ont même boycotté la séance mensuelle de questions au chef du gouvernement, tenue mardi dernier, après avoir contesté le temps de parole qui leur avait été accordé.

Le chef du groupe istiqlalien à la Chambre des Conseillers, Abdeslam Lebbar, n’a pas mâché ses mots, dressant un violent réquisitoire contre le chef du gouvernement et le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, en affirmant que «le gouvernement doit démissionner car il n’a pu tenir sa promesse de lancer l’opération de vaccination le 15 décembre 2020. Votre gestion de ce dossier s’est soldée par un échec cuisant qui risque de faire plusieurs victimes, car la vaccination relève de la sécurité nationale. Vous avez annoncé que le Maroc serait parmi les dix premiers pays à commencer la campagne de vaccination, mais vous êtes aujourd’hui devancés par 31 pays ».

Le quotidien rapporte que le secrétaire général du PAM a mis l’accent sur l’incapacité du gouvernement à donner des explications convaincantes sur le retard pris dans la campagne de vaccination. Les justifications sur l’existence de spéculations sur le marché de distribution des vaccins, ajoute-t-il, sont dénuées de tout fondement. Autant dire, poursuit-il, qu’il faut que l’Exécutif reconnaisse ses erreurs car le plus grand danger provient de la dissimilation de la vérité.

Santé et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation épidémiologique au Maroc, l’appel à faciliter l’obtention de visa pour la France et la chute drastique des inscriptions des étudiants étrangers dans les universités marocaines sous l’effet de la pandémie.+Assabah+ rapporte que le Maroc a enregistré, mardi dernier, le premier cas confirmé du variant du coronavirus apparu récemment au Royaume-Uni, avant d’être détecté dans plusieurs pays du monde.

Selon le quotidien, la personne contaminée est un ressortissant marocain arrivé à Tanger par bateau via Marseille, en provenance d’Irlande. L’homme, qui ne présentait pas de symptômes, a été mis en isolement à Casablanca après avoir subi, ainsi que ses contacts, le protocole sanitaire en vigueur.

Cette découverte a poussé les autorités marocaines à prendre de nouvelles mesures préventives pour circonscrire ce nouveau variant du coronavirus. Il est désormais interdit aux passagers en provenance d’Australie, du Brésil, d’Irlande et de Nouvelle Zélande d’entrer sur le territoire national à partir du mardi 19 janvier, et ce jusqu’à nouvel ordre. Cette interdiction s’ajoute à celle, déjà en vigueur, des voyageurs en provenance de l’Afrique du sud, du Danemark et de la Grande Bretagne, comme l’avait indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Dans le même sillage, +L’Opinion+ se demande si la nouvelle souche de la Covid-19 serait-elle annonciatrice d’un retour généralisé vers l’enseignement à distance?

L’annonce de la détection d’un premier cas au port de Tanger Med, a déjà poussé les autorités à reconduire pour deux semaines le couvre-feu en vigueur. L’arrivée de cette nouvelle variante sur le territoire, fait ainsi craindre une fin prématurée de l’enseignement en présentiel vu la forte propagation de cette nouvelle souche parmi les jeunes populations jusqu’ici relativement épargnées.

Bien que la communauté scientifique reste confiante quant à l’efficacité du vaccin face aux nouvelles variantes, le retard pris pour assurer une immunité collective semble de plus en plus irrattrapable, estime la publication.

+Al Bayane+ écrit que l’obtention du visa pour la France, quel que soit le motif du voyage, relève encore trop souvent du parcours du combattant, particulièrement lorsqu’on est ressortissant de pays africains ou du Maghreb. Une situation qui n’est pas du goût du député franco-marocain, M’Jid El Guerrab, qui vient de présenter devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française un rapport visant à faciliter le processus, fait savoir le quotidien.

Dans ce rapport, co-rédigé avec Sira Sylla, élue de Seine-Maritime et spécialiste des sujets touchant les diasporas africaines, les deux députés issus des rangs de la majorité se fendent d’un véritable plaidoyer en faveur de l’Afrique. Sur les 3,5 millions de visas délivrés par la France en 2019, seuls 10 % ont été octroyés aux ressortissants d’Afrique subsaharienne, malgré le poids démographique grandissant de cette région du monde et l’histoire commune qui l’unit à la France, souligne le rapport intitulé « Pour une nouvelle politique des visas : ouvrir la France à ceux qui la font rayonner ».

+Al Massae+ fait remarque qu’à cause de la pandémie de Covid-19 et ses nombreuses répercussions, les inscriptions des étudiants étrangers dans les universités marocaines ont drastiquement chuté, notamment dans les rangs des étudiants subsahariens.

Dans ce sens, le Directeur de la Coopération et du Partenariat au ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Anas Bennani, a relevé qu’à chaque nouvelle année universitaire, le Maroc reçoit plus de 6.000 demandes d’inscription, dont plus que 80% émanant des pays de l’Afrique subsaharienne.

En revanche, pour ce qui est de l’année universitaire 2020-2021, la mobilité estudiantine au niveau mondial a été lourdement impactée par les conséquences de la pandémie de la Covid-19 et le Royaume pays n’en fait pas exception, a-t-il confié.

La fermeture des espaces nationaux des pays et les mesures sanitaires préventives prises pour limiter la propagation du virus ont généralement conduit les étudiants de par le monde, à revoir leurs priorités et à reprogrammer ou à reporter leurs projets d’études à l’étranger, fait observer le journal.

Politique, économie et santé en vedette dans la presse marocaine

Les relations maroco-américaines, la reprise économique, la campagne de vaccination anti-Covid et la mission d’information parlementaire consacré au Centre national et aux centres régionaux de transfusion sanguine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Akhbar Al Youam+ rapporte que l’ambassadeur américain au Maroc M. David Fischer a tenu une conférence à Rabat pour présenter un semblant de bilan de son mandat dans le Royaume. Un mandat marqué notamment par la Déclaration tripartite USA-Maroc-Israël qui a porté sur une reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et sur la reprise des liens diplomatiques entre le Maroc et Israël.

Et face aux craintes accompagnant le départ de Donald Trump et l’investiture du démocrate Joe Biden, le diplomate US a tenu à se montrer rassurant en se disant « 100 pour cent convaincu » que la nouvelle administration du président entrant Joe Biden désignera une personne « hautement qualifiée pour occuper ce poste d’ambassadeur », que les relations bilatérales « ne feront que croître et prospérer ensemble comme elles l’ont fait pendant plus de deux siècles », indique le journal.

Revenant sur le développement des relations bilatérales en 2020, le diplomate américain a rappelé que les deux pays ont signé, en octobre 2020, une feuille de route de 10 ans définissant « la coopération en matière de défense, symbole de notre partenariat stratégique à long terme ».

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que « la situation au Royaume s’améliore petit à petit à fin 2020 », citant à cet égard une note du Haut-Commissariat au Plan (HCP) sur la gestion et l’impact de la pandémie sur la croissance.

Le benchmark utilisé par le HCP montre que le Maroc figure désormais dans la liste des pays ayant été touchés considérablement par la pandémie, mais avec une gestion de plus en plus maîtrisée, explique la publication.

« Si l’année passée a connu l’enregistrement de la récession la plus importante pour le Maroc depuis une trentaine d’années, l’année en cours sera nettement meilleure, et ce, quelle que soit l’évolution de la pandémie », note le journal.

Sur le plan économique, les conclusions de la note du HCP laissent place à un peu plus d’optimisme pour le déroulement de l’année 2021, fait-il savoir, relevant que le scénario le plus optimiste table sur une croissance aux alentours de 4%. « La reprise attendue devra s’accompagner d’une nouvelle dynamique économique qui tranche avec les vieilles habitudes du passé », conclut-il.

Pour sa part, +Al Bayane+ rappelle qu’il y a plus d’un mois, l’Autorité sanitaire jubilait du haut du toit, signifiant que le vaccin contre le Coronavirus atterrirait dans le pays, début décembre, bien avant les autres. Le quotidien se demande sur les raisons du retard de l’arrivée du vaccin.

L’exécutif avait rassuré que le marché relatif à l’achat de dizaines de millions d’unités d’injections a été conclu, que des experts nationaux prenaient part aux tests d’expérimentation, souligne le journal, notant que « ce que l’on ne comprend nullement, c’est bel et bien cet hermétisme exercé sur la véracité de ce qui se passe au sujet du vaccin, alors qu’on est censé en avoir toute l’information, à travers la source officielle ».

« Il serait judicieux de libérer l’information, les Marocains sont assez matures pour en saisir le devoir qu’il faut et en avoir la réaction qui s’impose! », lance-t-il.

+Al Ittihad Ichtiraki+ fait savoir que la station tête du Slurry pipeline qui assure le transport de pulpe des phosphates entre les mines de Khouribga et la plateforme de valorisation à Jorf Lasfar, est un tournant majeur dans la stratégie adoptée par le groupe OCP dans la rénovation de sa chaine de production.

La réalisation du Slurry pipeline sur une longueur de 187 Km s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de développement durable du Groupe OCP ayant pour objectif de hausser le rendement de la production tout en économisant les coûts logistiques à hauteur de 90%, la réduction de la consommation de l’eau de 3 millions m3 et la suppression de 930.000 tonnes des émissions de CO2.

+Bayane Al Yaoum+ s’intéresse à la mission d’information parlementaire consacré au Centre national et aux centres régionaux de transfusion sanguine qui a livré un rapport pour le moins alarmant sur la situation de ces centres.

Selon la publication, les membres de la mission ont d’abord tiré la sonnette d’alarme sur les stocks, soulignant que les dons quotidiens ne dépassent pas les 1.000 poches par jour, alors que le besoin quotidien des différents centres est compris entre 1.200 et 1.500 poches de sang.

En même temps, le rapport note une augmentation continue des besoins en raison de plusieurs facteurs comme le vieillissement de la population, et donc l’augmentation du nombre de malades chroniques. La mission exploratoire a également mis le doigt sur l’aspect qualitatif du sang disponible dans les différents centres, appelant à un renforcement du contrôle de la qualité.

Santé, sécurité et agriculture au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination anti-Covid, la saisie en Méditerranée d’une grande quantité de stupéfiants et la superficie céréalière sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ écrit que la campagne de communication sur l’opération de vaccination contre la Covid-19 n’a jamais commencé… et visiblement, elle ne commencera pas de sitôt, expliquant que ce retard est dû aux grandes incertitudes qui entourent les circuits d’approvisionnement.

A cet effet, les pouvoirs publics doivent faire preuve d’ouverture et de transparence avec une opinion publique dont l’espoir a été réduit à minima, insiste le quotidien, appelant les médias à doubler les efforts de sorte à combler les vides et les lacunes communicationnelles qui alimentent les rumeurs.

« Les citoyens, quant à eux, doivent être en éveil vis-à-vis des fake-news, dont la propagation sème la zizanie sur les réseaux sociaux, car l’heure est au sérieux, à la solidarité et à l’entraide », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ lance qu’ « il y a aujourd’hui urgence sur le sujet du vaccin au Royaume », soulignant qu’ il aurait mieux valu que le ministère de la santé lance depuis le mois de novembre des rendez-vous d’information quasi quotidiens destinés au grand public à travers les médias de masse et crédibles.

Une telle démarche aurait pu éviter le grand flou et cette ambiance de suspicion qui règnent depuis quelques jours malheureusement, déplore le journal, relevant que le vide laissé a été une aubaine pour les champions de désinformation, de la sape et de la fake news…

L’Etat marocain va dépenser des milliards DH pour acquérir les volumes de doses nécessaires, assure-t-il, soutenant que « la communication élaborée n’est pas suffisante pour toucher et informer le Marocain lambda qui, lui, est plus exposé aux médias et canaux d’information de masse ».

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que bien que Khalid Aït Taleb table sur une immunité collective d’ici mai, une source au ministère de la Santé souligne que l’arrivée du vaccin est tributaire des promulgations et de l’opération de production qui bloque depuis des mois.

La même source ajoute que le ministère a mis en place, durant les derniers mois, une stratégie à même de garantir la vaccination de tous les Marocains si tout se passe comme prévu concernant l’arrivée des vaccins.

De son côté, le Professeur Said Afif, membre du comité scientifique et technique a relevé qu’on ne connaît la date de l’arrivée du vaccin, faisant savoir qu’il était prévu de le recevoir le 16 janvier, avant qu’un problème de programmation du vol qui devait acheminer les doses ne cause le report de l’opération.

+Al Yaoum Al Maghribi+ fait savoir que deux garde côtes de la Marine Royale en patrouille maritime en Méditerranée ont mis en échec, très tôt dimanche au large de cap spartel, une opération de trafic de résine de cannabis.

Une source militaire, citée par la publication, précise que les garde-côtes ont procédé à une poursuite d’un go-fast qui tentait de récupérer, depuis une embarcation artisanale, un total de 55 ballots de stupéfiants d’un poids total d’environ deux tonnes.

Les personnes arrêtées, au nombre de trois, l’embarcation ainsi que la cargaison de stupéfiants ont été acheminées par les garde-côtes de la Marine Royale vers le port de Tanger-ville et remises aux autorités compétentes pour les procédures judiciaires d’usage, ajoute-t-on de même source.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ indique que la superficie semée en céréales d’automne s’est élevée à 4,1 millions ha au 8 janvier 2021 et devrait atteindre 4,3 millions Ha à la fin de la période des semis.

Selon le ministère de l’Agriculture, cette superficie est constituée à 44% de blé tendre, 34% d’orge et 22% de blé dur, notant que le rythme des emblavements en céréales s’est accéléré pour atteindre 3 millions Ha de semis en un mois suite aux pluies de fin novembre et du mois de décembre, démontrant la rapidité d’intervention grâce à l’amélioration des capacités mécaniques et la modernisation du parc mécanique national.

« La mise en place des cultures d’automne a connu une bonne dynamique dès la 3ème décade du mois de novembre 2020, marquée par une prédominance du travail mécanique des sols qui a concerné près de 94% de la superficie travaillée. La superficie totale emblavée à date, toutes cultures annuelles d’automne confondues, totalise 4,76 millions Ha dont 9% en irrigué, dominées par les céréales (86%), les fourrages (10%) et les légumineuses (4%) », fait savoir la même source.

Politique, santé et finance au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le fort soutien à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara, la campagne de vaccination anti-Covid, les fortes précipitations et le secteur bancaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que la majorité des participants à la Conférence ministérielle de soutien à l’initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc, tenue virtuellement vendredi, ont exprimé leur appui fort à l’Initiative marocaine d’autonomie comme seule base pour une solution juste et durable au conflit régional du Sahara.

Les participants à cette conférence, organisée à l’invitation du Royaume du Maroc et des Etats-Unis d’Amérique, se sont engagés à continuer à plaider en faveur d’une solution se basant uniquement sur l’Initiative marocaine d’autonomie pour la résolution du conflit du Sahara, selon la synthèse des Présidents rendue publique à l’issue de la Conférence.

Représentant 40 pays dont 27 étaient représentés à un niveau ministériel, les participants ont également salué les projets de développement lancés dans la région, notamment dans le cadre du « Nouveau modèle de développement des provinces du sud », indique le quotidien.

+Challenge+ écrit que l’arrivée des vaccins est sans doute une « bonne nouvelle. Deux millions de doses cette semaine, huit millions en mars », notant que pour atteindre l’immunité collective, cela prendra beaucoup plus de temps.

Le Maroc se projette dans des réformes, un plan de relance, une aide fiscale à l’emploi, ce qui est de bon augure, rappelle l’hebdomadaire, appelant à anticiper la sortie de crise, en saisissant les opportunités qu’elle offre. « Les dégâts sont importants, les risques de la troisième vague, du variant anglais sont là, mais au-delà du vaccin, véritable issue du cauchemar, le meilleur antidote c’est l’espoir », fait-il observer.

Revenant sur les fortes précipitations qui se sont abattues sur le Maroc ces derniers jours, +Finance News Hebdo+ souligne que l’espoir renait chez les agriculteurs après deux années de rude sécheresse, faisant savoir que le Haut-commissariat au Plan (HCP) prévoit, à cet effet, une évolution de l’activité économique de 0,5% au premier trimestre 2021 en variation annuelle.

« Pour autant, ces fortes pluies sont-elles finalement bénéfiques, en particulier pour des villes comme Casablanca ? », se demande la publication, rappelant que la Métropole a enregistré en 6 jours une pluviométrie de 250 mm, soit l’équivalent de près de 70% des pluies d’une année. « Ce qui est une grâce pour l’économie s’est donc vite transformée en véritable cauchemar pour les Casablancais. Comme dirait l’autre, tout excès nuit », conclut-il.

Pour sa part +La Vie Eco+ souligne que cette semaine, le secteur bancaire, représenté par le patron du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), devait « comparaitre » au Parlement devant les députés membres d’une commission d’information sur le secteur.

L’objectif initial de cette commission, formée début 2020, était de permettre aux élus de s’assurer que les mesures décrétées par les autorités monétaires et le gouvernement notamment en faveur des opérateurs économiques étaient bel et bien appliquées par les établissements financiers, explique le journal, relevant que la chance du Maroc a été justement de disposer d’un secteur bancaire dont la solidité est avérée depuis des années.

Economie et environnement au menu des quotidiens marocains

Le taux d’inflation, la croissance économique et la problématique de l’eau sont les principaux sujets commentés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ rappelle que depuis de longues années, le taux d’inflation national dépasse rarement 1,5%, ajoutant que les trois dernières années ont été marquées par un débat assez contradictoire mais très bénéfique sur le niveau de l’inflation dans notre pays.

Un premier camp est clairement pour une poursuite de la politique actuelle basée notamment sur la maîtrise de l’inflation, indique le quotidien, notant que le deuxième groupe est pour laisser filer le taux d’inflation à des taux beaucoup plus importants pour faciliter l’enclenchement d’une nouvelle dynamique économique où l’accès au financement devient nettement plus facile.

« Pour le moment, les deux camps ont des arguments solides, ce qui explique qu’un certain statu quo soit toujours en vigueur concernant l’inflation », fait-il remarquer.

+Akhbar Al Yaoum+ se fait l’écho d’un rapport du Haut-Commissariat au Plan (HCP), qui prévoit que l’économie nationale devrait enregistrer une croissance de 4,6% en 2021, après une récession de 7% au cours de l’année écoulée.

« Tenant compte d’une évolution de 4,7% prévue des impôts et taxes sur produits nets de subventions, le produit intérieur brut (PIB) devrait enregistrer une croissance de l’ordre de 4,6% en 2021 », indique le HCP qui vient de publier le Budget économique prévisionnel 2021.

En valeur, le PIB devrait progresser de 5,8%, précise la même source, notant que cette évolution fait ressortir une légère hausse de l’inflation, mesurée par l’indice implicite du PIB, de 1,1% au lieu de -0,1% en 2020.

De son côté, +L’Opinion+ souligne que « si les experts climatiques s’accordent sur le fait que les impacts des changements climatiques peuvent déjà être constatés sur le climat et l’évolution des ressources hydriques du Royaume, ils sont unanimes aussi à affirmer que le phénomène continuera à s’exacerber d’année en année ».

Le Maroc fait partie des « points chauds » où ces répercussions prendront la forme d’une augmentation des températures et d’une diminution des précipitations, prévient la publication, faisant savoir que cet état de fait risque de décapitaliser les actifs écologiques agricoles et forestiers.

Si le Maroc a tenté de jouer un rôle de mobilisation en organisant la Cop22 en 2016, il se doit de « préparer les décennies à venir en mettant toutes les chances de son côté pour mitiger les impacts climatiques négatifs et augmenter les chances de résilience de ses écosystèmes et de son cycle de l’eau ».

Economie et développement au menu des quotidiens marocains

Le futur pôle économique de Dakhla, les soft skills et la présence des entreprises marocaines en Afrique sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ constate que « des liaisons aériennes quotidiennes plus fréquentes, des investisseurs qui arrivent, des représentations diplomatiques plus nombreuses…, Dakhla est la nouvelle star montante ».

« La capitale d’Oued Eddahab a tout pour plaire et pour être un véritable futur pôle économique. Beaucoup voient dans cette ville une « future Tanger », ajoute la publication. Dans quelques années, la ville sera dotée d’un port parmi les plus grands et les plus modernes du Maroc et d’Afrique et dont les travaux de construction devraient démarrer en 2021, assure le journal, soulignant que ce port fera de la ville un hub pour les échanges entre le Maroc, l’Afrique et le monde.

« Il appartient maintenant aux responsables territoriaux ainsi qu’aux opérateurs économiques de la ville et de la région de planifier intelligemment l’évolution dans les années à venir », conclut-il.

+L’Économiste+ indique que le Maroc doit rassurer, aujourd’hui et plus que jamais, sur le risque RH, faisant savoir que les investisseurs demandent de plus en plus de techniciens et du personnel qualifié, en quantité suffisante.

Les tendances actuelles de l’emploi font ressortir des secteurs clés comme l’Offshoring, les IT, les Banques ou encore l’automobile, relève le quotidien, notant que ces compétences dont il est question ne s’apprennent pas uniquement à l’école.

« Elles reposent en fait sur la personnalité et les soft skills, mais aussi sur les capacités d’improvisation et de renouvellement permanents. L’adage le dit bien : il n’y a de richesses que d’hommes », fait-il observer.

+Libération+ se fait l’écho d’une déclaration du président de la commission Afrique à la Confédération générale des entreprises au Maroc (CGEM), Abdou Diop qui a affirmé que les entreprises marocaines sont présentes dans plus de 45 pays africains. Une présence réussie grâce à une approche pragmatique, prudente et progressive.

« Les entreprises marocaines sont présentes dans plus de 45 pays africains. Elles ont construit depuis une vingtaine d’années, des relations économiques très porteuses avec les différents pays du continent. Ces relations se sont consolidées au fil des années en adoptant une approche pragmatique, prudente et progressive », a-t-il souligné.

Selon lui, ces relations ont débuté avec des exportations/importations dans une approche de commerce et avec les pays les plus proches sur le plan géographique et culturel, à savoir le Maghreb, l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Intempéries, santé et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les inondations qu’a connues la ville de Casablanca, le retard de la campagne de vaccination anti-Covid et la saisie d’une importante quantité de drogue à Kénitra.+Assabah+ rapporte que les dernières intempéries, à Casablanca, ont fait plus de dégâts chez les morts que chez les vivants. Le cimetière d’Al Ghofrane a été tellement submergé par les eaux que les tombes se sont affaissées et que plusieurs linceuls sont remontés à la surface. Une scène chaotique.

Selon le quotidien, les Casablancais se sont rendus en masse, dimanche, dans les cimetières de la ville, non pas pour visiter les tombes de leurs proches et y lire des invocations mais aussi pour rechercher les corps des défunts dans les mares d’eau, après la destruction des sépultures suite aux dernières intempéries. Une scène chaotique qui a sidéré les femmes en pleurs qui voyaient réapparaître les linceuls des défunts récemment enterrés.

Le journal fait savoir que plusieurs familles se sont précipitées vers le cimetière Al Ghofrane pour s’enquérir de l’état des tombes de leurs proches. Certains recherchaient les sépultures des leurs, d’autres remettaient les stèles à leur place, et d’autres encore s’assuraient que les corps étaient toujours enterrés, de peur qu’ils ne tombent entre les mains de charlatans. Quant aux femmes, elles étaient tout aussi choquées et en colère contre les responsables de la ville qui, disent-elles, ne respectent même pas les morts.

+Al Alam+ se fait l’écho d’une déclaration de Azeddine Ibrahimi, membre de la commission scientifique et technique sur la pandémie de Covid-19, qui a souligné que l’achat de millions de doses de vaccin anti-Covid ne signifie pas forcément la réception de ces doses et le lancement de l’opération de vaccination.

Il expliqué que l’acheminement des vaccins et la mise en place d’un plan de vaccination massive reste tributaire de la situation sur le plan international et les spéculations sur ces produits.

Si le Maroc n’a pas encore reçu les vaccins, c’est notamment en raison de la capacité de production limitée au niveau mondial car toutes les entreprises impliquées dans ce domaine ne pourront produire les 10 milliards de doses nécessaires pour assurer une immunité collective, a-t-il ajouté, notant que les pays ayant développé les vaccins ont acheté toutes les doses, à l’image des USA et des pays européens.

D’autres part, ces vaccins et toutes les matières premières nécessaires à leur fabrication sont produits en Inde et en Chine, a noté M. Ibrahimi, faisant observer qu’il est, de facto, difficile de recevoir un quelconque vaccin avant que ces deux pays ne vaccinent leurs populations.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que le service préfectoral de la police judiciaire de Kénitra a mis en échec, lundi, sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire, une opération de trafic de 1,120 tonne de résine de cannabis à bord d’un camion de transport international routier de marchandises.

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué, dans un communiqué, cité par la publication, que le véhicule, en provenance d’une ville du nord du Royaume, a été intercepté à l’entrée de la ville de Kénitra, faisant savoir que les fouilles effectuées à bord du camion ont permis la saisie de 36 colis d’un poids total d’une tonne et 120 kg de drogue, soigneusement emballés dans des fûts en plastique vides, ainsi que l’interpellation du conducteur du camion.

Santé, économie et migration au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La campagne de vaccination, les fortes précipitations à Casablanca, la reprise économique et la migration clandestine sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ se demande : « Où sont les vaccins ? On n’en sait rien, ils devaient arriver en décembre, la logistique est prête, d’après ce qu’on nous dit… ».

« Sans vaccination, nous ne retrouverons pas une activité économique viable », prévient le journal, notant que « si on ne réussit pas à créer une adhésion autour du vaccin, le Maroc souffrira, or l’adhésion a besoin de transparence ».

Le défi c’est de remettre la machine en marche, car nous en avons des centaines de milliers de familles qui n’ont plus aucun revenu, indique l’hebdomadaire, soulignant que le sanitaire, l’économique et le social ne peuvent plus être segmentés, d’où la nécessité d’avoir une vision d’ensemble.

« L’année qui s’ouvre, doit obliger nos dirigeants à répondre à ces trois défis », conclut-il.

Par ailleurs, +La Vie éco+ écrit que « si les élus de Casablanca avaient dûment planifié, programmé et lancé en temps voulu les projets de voirie, d’entretien et d’ouvrages nécessaires, la ville n’aurait pas été littéralement noyée à cause de 35 mm de pluies ».

Les communes qui devaient, par exemple, dépenser en 2020 quelque 13 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) dans de grands travaux n’en ont utilisé en fin de compte que 2 milliards, soit un taux de réalisation d’à peine 16%, déplore la publication, qui se demande sur les raisons qui poussent un élu, un président de commune ou autre à retarder des projets pour lesquels des budgets sont déjà disponibles et ne demandent qu’à être décaissés. « Et pourquoi, surtout, les Casablancais et les citoyens d’autres villes devraient-ils encore faire confiance à de tels élus ? », s’interroge-t-il.

Pour sa part, +Finances News Hebdo+ souligne qu’« il y a au moins un élément qui prête à l’optimisme en ce début d’année 2021 : le retour des pluies ! ». Si la clémence du ciel, avec une bonne pluviométrie, est un paramètre clé dans les déterminants de la croissance nationale, elle reste cependant insuffisante dans le contexte actuel, nuance la publication.

+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que la Marine royale a porté assistance, jeudi, à une embarcation de fortune en difficulté au large de Nador, avec à bord 21 Subsahariens candidats à la migration irrégulière, dont les cadavres d’une femme et d’un bébé.

Selon une source militaire, cité par le quotidien, les secourus ont reçu les soins nécessaires à bord de l’unité de la Marine Royale avant d’être acheminés vers le port de Nador et remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage.

Social et moralisation de la vie publique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment les fortes précipitations à Casablanca et la lutte contre la corruption.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « les dernières précipitations ont de nouveau montré combien les infrastructures de certaines villes sont tout simplement dépassées », soulignant que la circulation dans une ville comme Casablanca est fortement perturbée, voire paralysée dans certaines artères.

Les images et vidéos qui ont fait le tour de la Toile renseignent suffisamment sur l’état de la métropole, indique la publication, avançant que la gestion de la ville laisse trop à désirer avec une mairie complètement dépassée.

« Les Casablancais n’acceptent plus que les mêmes explications soient à chaque fois répétées par les élus dont le nombre dépasse la centaine. Les habitants demandent des solutions », insiste le journal. « Le temps désormais est à l’action et non plus aux communiqués et aux réunions », conclut-il.

Dans le même sillage, +L’Economiste+ indique qu’ « à l’aune des dernières inondations, l’on voit bien que la pratique du pouvoir finit par détacher les élus des environnements sur lesquels ils se sont appuyés pour les campagnes électorales ».

« Dès lors, il ne faut guère s’étonner si ce sont des quartiers populaires, c’est-à-dire les populations à qui ces élus ont promis un monde meilleur, qui paient un lourd tribut », poursuit le quotidien, notant que « sous ce prisme, même le contrat moral envers les citoyens est piétiné ».

Le bilan lourd, mais toujours provisoire, des inondations a valeur d’aveu d’échec, constate-t-il, relevant que « la démocratie représentative est malade, et Casablanca n’est qu’un exemple parmi d’autres justifiant l’impérieuse nécessité d’inventer d’autres manières de faire la politique ».

Sur un autre registre, +Bayane Al Yaoum+ souligne que la Journée nationale de lutte contre la corruption, célébrée le 6 janvier de chaque année, a constitué une occasion idoine pour promouvoir les valeurs de probité, de transparence et de la bonne gouvernance et pour passer en revue les efforts déployés par le Maroc en la matière.

Selon le journal, il est nécessaire d’inciter les citoyens à se mobiliser davantage dans le processus de lutte contre la corruption, et ce pour renforcer la confiance des Marocains dans leur pays, son avenir et ses institutions.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires notamment l’autorisation par le Maroc du vaccin AstraZeneca, le lancement de liaisons Casablanca-Dubaï et la relance économique des secteurs impactés par la pandémie.+Le Matin+ rapporte que le ministère de la Santé a validé, ce mercredi une « autorisation temporaire d’urgence » pour le vaccin contre le Covid-19 élaboré par le laboratoire britannique AstraZeneca et l’université d’Oxford, selon un document du ministère de la Santé publié par la presse.

Le vaccin AstraZeneca/Oxford, commercialisé sous le nom Covidshield, est autorisé pour une durée de 12 mois et sera administré en deux temps, avec un intervalle « de quatre et 12 semaines » entre les deux doses, précise le document du ministère de la Santé, cité par le journal.

A noter que le Maroc avait annoncé avoir commandé 65 millions de doses des vaccins du Britannique AstraZeneca et du Chinois Sinopharm, rappelle-t-il.

+L’Economiste+ fait savoir que la compagnie Royal Air Maroc lancera, le 28 mars prochain, une nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Dubaï.

Cette nouvelle route sera desservie trois fois par semaine avec des vols au départ de Casablanca qui seront opérés tous les mardis, jeudis et dimanches à 20h05 (arrivée à Dubaï à 06h35 heure locale).

Quant aux vols depuis Dubaï, ils seront programmés tous les lundis, mercredis et vendredis, avec un départ prévu à 08h35 (heure locale) pour une arrivée à Casablanca à 13h35. A noter que RAM effectuera les vols par Boeing 787 Dreamliner.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que le Comité de veille économique (CVE) a signé mercredi de nouveaux contrats programmes pour soutenir certaines activités

Ces contrats-programmes concernent les salles de sport privées ; les industries culturelles et créatives ; les restaurateurs ; les médias et le transport touristique.

Selon le CVE, ces contrats programmes visent la préservation des emplois et de la trésorerie des entreprises opérant dans ces secteurs qui continuent à subir de plein fouet les effets de la crise de Covid-19. Ce n’est pas tout.

Les responsables annoncent la signature de l’avenant au contrat programme lié au secteur du tourisme qui vient acter la prorogation des mesures d’accompagnement de ce secteur jusqu’au 31 mars 2021. Cet avenant vient également pour l’intégration des intérimaires touristique, la prolongation d’un an des agréments des transporteurs touristiques et la prolongation des délais de régularisation pour les guides touristiques, précise la publication.

L’actualité économique fait la manchette des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la portée stratégique de la Zlecaf, les retombées économiques de la pandémie de Covid-19 et le potentiel inexploité.+Al Bayane+ note que la création de la ZLECAF est devenue une réalité concrète à partir du 1er janvier à la suite d’une cérémonie officielle de lancement, après que l’accord eût obtenu le nombre de ratifications requises.

Comme son nom l’indique, la ZLECAF vise l’instauration d’un vaste marché au niveau continental. Il faut dire que le chemin pour y parvenir a été long et sinueux. Il a fallu attendre près de 60 ans, depuis la création de l’OUA en 1963 (devenue Union Africaine en 2002), pour voir enfin voeu qui animait les pères fondateurs se réaliser.

Cet accord s’inscrit dans le sillage de l’agenda 2063 qui prévoit un certain nombre d’actions phares dont notamment la création d’un réseau intégré de trains à grande vitesse, l’instauration d’un passeport africain permettant la libre circulation des personnes, la création d’une université virtuelle africaine, l’instauration de la paix sur le Continent en résolvant tous les conflits…

Il s’agit d’une vision globale qui veut faire de l’Afrique, à l’avenir, un « acteur dominant sur la scène mondiale ».

+Le Matin+ se fait l’écho du rapport du Fonds monétaire international (FMI) à l’issue de ses consultations de 2020 avec le Maroc au titre de l’Article IV et selon lequel la réactivité du gouvernement marocain a permis de contenir les retombées économiques de la pandémie de Covid-19.

« La résilience des paiements et la baisse des importations ont permis de contenir les besoins de financement extérieur du Maroc », indique le FMI dans un communiqué diffusé mardi, tablant sur une croissance de 4,5% en 2021 pour le Royaume.

L’institution financière internationale basée à Washington a noté que les réserves en devises « restent largement au-dessus » du niveau de l’année précédente grâce notamment au recours à la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) en avril dernier, ainsi qu’à un plus grand accès au financement extérieur.

« Les banques ont jusqu’à présent navigué la récession plutôt bien, et le crédit a continué à augmenter en 2020, reflétant à la fois une réponse forte de la banque centrale, qui a amélioré les conditions (d’accès) aux liquidités et réduit les taux d’intérêt, outre les programmes de crédits garantis du gouvernement », se félicite le FMI, citée par le quotidien/

+Aujourd’hui le Maroc+ cite une étude sur l’offre exportable du Maroc, élaborée par l’Association marocaine des exportateurs du Maroc (ASMEX) en partenariat avec Mazars et Grant Thornton. Selon cette étude,  « s’attaquer au commerce international est une réelle opportunité pour le Maroc. A la clef, 15 milliards de dollars potentiels à travers des capacités existantes dormantes, des opportunités offertes par les dynamiques sectorielles ou encore la forte demande mondiale.

Par secteur, c’est 2,85 milliards de dollars potentiels à l’export pour la chimie et parachimie, 2,64 milliards de dollars pour le textile, 2,14 milliards de dollars pour l’automobile, 1,8 milliard de dollars pour les produits de la mer, ou encore 1,7 milliard de dollars pour l’agriculture.

Concernant les régions à fort potentiel d’export, on trouve, en top 3, Casablanca-Settat en tête avec une estimation de 147 milliards de dirhams grâce à une panoplie de secteurs porteurs comme la chimie et parachimie, l’aéronautique, l’automobile ou encore la finance, pour ne citer qu’eux. Elle est suivie par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec un potentiel estimé à 72,4 milliards de dirhams par le biais de l’automobile, du textile, de l’agriculture, de l’Offshoring et des produits de la mer. Et, en troisième position, Rabat-Salé-Kénitra avec 61 milliards estimés à travers l’automobile, le textile-cuir ou encore l’agro-industrie.

A travers cette étude, l’Asmex ambitionne d’élaborer un contrat-cadre avec la tutelle, fait savoir journal. Dans son viseur, la mise en place d’une stratégie de développement des exportations marocaines. Pour atteindre l’objectif, plusieurs axes clés ont été identifiés. Parmi eux, on note la diversification des marchés et secteurs, la création d’une forte valeur ajoutée à l’export ou encore l’impulsion d’une dynamique régionale et d’un ancrage territorial.

+L’Economiste+ indique que l’économie nationale aurait régressé de 5,5% au quatrième trimestre 2020, au lieu de -7,2% un trimestre plus tôt, sous l’effet d’une baisse de 4,9% de la valeur ajoutée hors agriculture et d’une contraction de 7,4% de celle de l’agriculture.

C’est ce qu’indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP) dans sa nouvelle note de conjoncture. La valeur ajoutée agricole s’est en effet contractée de 7,4% au quatrième trimestre 2020, en variation annuelle, « dans un contexte d’augmentation des coûts de production et du retard des précipitations automnales », explique le HCP.

De son côté, la demande mondiale adressée au Maroc a reculé de 4,1% au dernier trimestre en glissement annuel. À cela s’ajoute une la baisse de la consommation des ménages sur la même période. Mais celle-ci a limité la baisse à 3,5% contre 10,7% un trimestre auparavant.

Economie, sociale et culture au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le lancement de la ZLECAF, la solidarité à l’ère du coronavirus et l’intérêt des musées en cette période de crise sanitaire sont les principaux sujets évoqués par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+L’Economiste+ rapporte que les échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ont été lancés ce vendredi lors d’une cérémonie virtuelle initiée par le secrétariat de la Zone continentale, basée à Accra (Ghana).

Ce lancement officiel a été décidé en décembre dernier par les hefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays membres de l’Union africaine, à l’occasion du Sommet extraordinaire tenue par visioconférence sur la Zone Continentale.

Il constitue une étape importante dans l’intégration économiques dans un espace commercial des plus importants au monde avec 1,2 milliard de consommateurs actuellement et qui devront atteindre près de 2,5 milliards en 2050.

+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit qu’au début de la crise sanitaire, le Maroc a fait parler de lui dans le monde entier. Sa gestion proactive, inspirée des hautes orientations royales, a été exemplaire ».

Très vite, le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus a été créé donnant ainsi une nouvelle preuve que la solidarité reste une valeur sûre dans le Royaume, poursuit la publication. Le Maroc s’est aussi démarqué par sa capacité à mobiliser ses propres forces créatrices pour assurer, rapidement, son autosuffisance en masques, rappelle la publication, soulignant que des jeunes ont pu montrer leur aptitude à innover en créant des respirateurs, des appareils de stérilisation et d’autres outils nécessaires pour contrer la propagation du virus.

Aux derniers jours de 2020, en plus de la proclamation officielle de la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, l’accord historique tripartite signé par le Maroc avec les États-Unis et Israël en faveur de la paix et du co-développement est venu clore cette année qui a assurément mal commencé, mais qui s’est terminé sous le signe de la joie et de l’espoir, estime-t-il.

Pour sa part, +La Vie éco+ relève que l’enseignement majeur de cette crise pandémique est sans doute l’importance de l’esprit collectif.

Les opérateurs économiques, notamment dans le secteur privé, ont été contraints de reconsidérer en profondeur leurs visions de l’avenir, leur sens des priorités et leur engagement citoyen au-delà des approches purement « business », explique l’hebdomadaire, ajoutant que les entreprises sont des piliers de la construction socioéconomique qu’il faut renforcer et soutenir.

« Si le Maroc a pu faire preuve de résilience, c’est peut-être parce que très tôt et face à la crise, les acteurs ont tous, sans exception, et fort heureusement, compris que l’épreuve ne pouvait être gagnée que collectivement », insiste-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que les musées se sont voulus une échappatoire pour les férus de l’art, en ces circonstances de pandémie.

Après environ trois mois de confinement, ces espaces ont aidé ces passionnés à échapper à l’angoisse de cet isolement en programmant des expositions virtuelles. C’est le cas de « César : Une histoire méditerranéenne » organisée auparavant au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain et mise en ligne par la Fondation nationale des musées, fait savoir le quotidien.

La crise pandémique et l’avènement du nouvel an au menu des quotidiens marocains

Les enseignements de la crise pandémique et l’avènement du nouvel an sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Assahraa Al Maghribia+ écrit que la crise pandémique a constitué une occasion idoine pour mettre en avant ses atouts et les capacités des Marocains à innover.

À l’ère du Coronavirus, le Royaume est passé à la vitesse supérieure, a franchi des étapes importantes sur la voie du progrès et su surmonter toutes les difficultés, a ajouté le quotidien, rappelant à cet effet la création du Fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie de Covid-19, sur hautes instructions royales, et le dépôt de plusieurs brevets d’invention dans le domaine de la santé.

Pour sa part, +Al Bayane+ souligne que si le monde se réjouit à l’idée de tourner la page, il serait plus utile de considérer l’année 2020 comme une période riche en enseignements.

Les stigmates intergénérationnels laissées par cette période inédite risquent de perdurer de longues années durant, prévient le journal, appelant à analyser et remettre en question plusieurs sujets pour que « l’après Covid-19 » marque un véritable sursaut des consciences.

La publication déplore le fait que plusieurs chefs d’entreprises ont sauté sur l’occasion pour des réductions de salaires sauvages, des fraudes à l’assurance maladie et des licenciements abusifs. « Une fois encore l’État devra être de tous les combats et pourra dresser des bilans concernant ces sociétés qui pleuraient misère mais qui débutent 2021 sous les meilleurs auspices », fait-il remarquer.

+Aujourd’hui le Maroc+ lance : « heureusement, 2021 est aujourd’hui perçue comme le bout de ce tunnel et l’avènement de la lumière ».

De nombreux signes donnent l’espoir que l’année qui commence sera synonyme de fin de la pandémie, estime la publication, faisant savoir qu’avec le début de la vaccination massive, et avec elle un retour progressif à la vie normale, on s’acheminera vers la fin de cette peur contre un ennemi invisible, minuscule mais mortel et dévastateur.

Pour le journal, l’espoir est ainsi permis surtout avec la programmation d’ores et déjà d’un chantier important au Maroc avec le démarrage effectif de la généralisation de la couverture sociale pour tous les Marocains.

Santé et social au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination, l’avènement du nouvel an et la généralisation de la couverture sociale sont les principaux sujets commentés par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Economiste+ s’interroge « Mais où sont donc passés les vaccins annoncés ? », ajoutant que l’opinion publique s’impatiente alors que les images de démarrage de campagnes de vaccination se multiplient dans le monde.

« Nous voilà dépourvus et à la merci de fournisseurs aux agendas incontrôlables, pensent les uns. C’est probablement en relation avec la fiabilité des produits, répondent les vaccino-sceptiques. Le sujet prend un tour tragique compte tenu des derniers développements : l’apparition d’une souche de virus qui plaide pour l’accélération des vaccinations de manière à éviter des catastrophes plus grandes encore », écrit-il.

Ce n’est pas la première fois que la réponse à la pandémie est conditionnée par une question d’approvisionnement et/ou des stocks disponibles, rappelle la publication, avant de marteler qu’il est « toujours possible de se consoler en observant que la shortlist des fabricants est peu fournie… Lorsque les interrogations sont loin d’être exotiques et que  les enjeux engagent la souveraineté d’un pays,  le pire cependant serait de n’en tirer aucun enseignement ».

+Al Bayane+ écrit qu’« on a tous vraiment hâte de quitter cette année 2020 qui rend, fort heureusement, ses ultimes soupirs ».

On aura vécu, tout au long du reste, le spectre d’un fléau pandémique terrible porteur de mal et de désarroi, démolisseur des turbos de l’économie et ravageur de la vie et de l’avenir, explique la publication, notant que la crise virale aura sans doute, constitué une belle leçon de conscience pour remettre en cause nombre de conduites au niveau de la précarité des politiques publiques, notamment de la santé et de l’éducation nationale.

« Une nouvelle année qui aura rompu, sans répit, avec un tas de dysfonctionnements politiques, sociaux et économiques ralentisseurs de la bonne marche de notre pays », ajoute le journal.

« C’est de cette nouvelle année-là qu’on voudra si ardemment pour que son lugubre homologue ne soit plus qu’un mauvais souvenir et que le lendemain soit synonyme de santé, de prospérité et de progrès », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le chantier de la généralisation de la couverture sociale a pris une tournure inattendue et dommageable dès qu’il est arrivé dans la sphère des politiques. Depuis quelques jours, les députés et les conseillers sont en train de se disputer le statut de chef de file du projet en matière de législation, rappelle le quotidien, déplorant que le sujet principal ne concerne plus le contenu de la réforme en elle-même mais plutôt qui est habilité à la piloter au niveau des textes de lois qui devront la régir.