Congo : la musique congolaise dans un ouvrage de Mampouya Mam’sy

Paru aux Editions Edilivre, « Cours de musique congolaise destiné aux lycées, aux écoles spéciales et aux universités » est une œuvre didactique que vient de publier par Mampouya Mam’sy et préfacée par Guy Menga.

En 153 pages, Mampouya Mam’sy  livre à la manière d’un pédagogue un minimum d’informations relatives à la culture musicale, le strict savoir qu’un élève congolais de fin de lycée ou un étudiant congolais doit avoir dans son bagage de culture générale. Subdivisé en deux parties essentielles, l’ouvrage dans sa première partie est un assemblage de connaissances nécessaires à la compréhension de l’art musical : le son, la voix et le chant, les caractéristiques de la musique traditionnelle, les instruments de musique. La seconde partie enseigne sur les aspects techniques inédits de la musique congolaise moderne et leurs subtilités : formes mélodiques, structures, entrées et fins des pièces musicales des orchestres congolais, les types d’accompagnement et de solo de guitare.

De son vrai nom Biampandou Mampouya, Mampouya Mam’sy est né au Congo le 12 mai 1950. Il a fait ses études secondaires à Brazzaville et ses études supérieures en Roumanie, en économie, option statistique. En 1973, il monte un groupe musical composé des Congolais, qui se produit au Music-Hall de Bucarest pendant trois mois avec succès. Il est promu chef d’orchestre de l’Union des associations des étudiants africains en Roumanie. En 1976, il prend des cours de chant et de solfège à l’école populaire Cuza Voda.

Rentré au pays en 1978, il exerce au sein de plusieurs ministères. Dans les années 80, il joue avec la Troupe théâtrale Ngunga, avec lequel il va remporter le premier prix théâtral lors de Festival national de la jeunesse.  Six ans après, il sort une cassette comprenant plusieurs scènes humoristiques dont la plus célèbre est la coupe des médicaments. En 1991, il publie J’apprends seul la sanza, une méthode pour s’initier au jeu de la sanza traditionnelle, puis il crée le Cirém (Centre d’initiation de recherches et d’études musicales). Il est conférencier au Fespam (Festival panafricain de la musique) à sa première édition en 1996 et sa neuvième en 2013.