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Congo-Baccalauréat 2025 : 14 détenus composent à la Maison d’arrêt de Brazzaville

Les épreuves écrites du baccalauréat général, session de juin 2025, ont débuté le 17 juin à la Maison d’arrêt et…

Les épreuves écrites du baccalauréat général, session de juin 2025, ont débuté le 17 juin à la Maison d’arrêt et de correction de Brazzaville, sous le regard attentif du directeur général de l’administration pénitentiaire, le colonel-major Jean-Blaise Komo, représentant le garde des Sceaux, ministre de la Justice.

 

Parmi les 94 958 candidats inscrits cette année à l’examen à l’échelle nationale, quatorze (14) sont des détenus de cet établissement pénitentiaire. Le groupe est composé de treize hommes et d’une femme. Pour cette première journée, les candidats ont planché sur l’épreuve de mathématiques.

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Le chef du centre d’examen, Alfred Mouzezo Mbala, a salué la bonne organisation des épreuves et le sérieux des candidats : « Ces apprenants ont suivi une formation continue durant neuf mois. Aujourd’hui, il s’agit d’évaluer le fruit de ce travail engagé depuis octobre », a-t-il expliqué.

Dans son allocution de lancement, le colonel-major Jean-Blaise Komo a exhorté les candidats à affronter l’examen avec sérénité et détermination. Il a insisté sur le rôle fondamental de l’éducation dans la réinsertion des détenus : « Nous avons veillé, conformément aux instructions du ministre de la Justice, à ce que les conditions soient réunies pour leur permettre de composer dans un cadre propice. Le message que je leur adresse est simple : restez concentrés sur vos études. Vous êtes ici pour apprendre », a-t-il affirmé.

De leur côté, les détenus-candidats ont affiché une attitude confiante, affirmant aborder les épreuves sans crainte et avec espoir.

Cette initiative d’inscription des détenus aux examens d’État, lancée en 2017 par la direction générale de l’administration pénitentiaire, s’inscrit dans une démarche de réhabilitation sociale par l’éducation. Elle témoigne de la volonté des autorités de ne pas exclure les personnes privées de liberté du système éducatif. En 2024, treize détenus avaient déjà passé le baccalauréat, dont douze à Brazzaville et un à Dolisie, dans le département du Niari.

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